Le Marigny restaurant Le Pradet – Fin d’été et terrasses combles ce midi. Quoique la place du village, c’est à l’année qu’on s’y bouscule! Non que le centre névralgique de la ville soit réputé pour la qualité de ses tables. Mais le lieu est connu de tout pradétans désireux de se faire une cure de papotage, de bises et de serrages de paluches aux connaissances. Bref! Au Marigny les trois serveuses sont souriantes, donnent envie d’entrer.

On vous y accueille comme il faut, même les cuisiniers échappés de derrière mettent la main à la pâte du service en ajoutant leur bonne humeur à celle de la salle. Lui, il connait tout le monde: au bar, œil partout et regard qui ne loupe rien avec son regard périscope, un vieux de la vieille école du bar-restaurant, aimable comme tout. Bref: Listes des plats sur les sets en papier, alors commence le rodéo. 7 entrées de 13,8€ (wrap poulet) à 15,8€ (salade italienne). Une douzaine de viandes de 14,8€ (hamburger poulet) à 21,8€ pour le tartare de bœuf. 4 poissons autour de 16€… En cherchant mon bonheur, j’ai vite pigé que je ne le trouverais pas ici. Oui, je sais: c’est un préjugé. Toujours un préjugé de ma part quand la serveuse me dit que « l’escalope milanaise est très très fine »: le symptôme des milanaises congelées. Je dégage. Et puis la salade César qui n’est plus du tout un préjugé. C’est du vécu preuve en main et désespoir en bouche. Une horreur. Mélange dur de salades en sachet comme du bambou, une petite tomate coupée en 4, poulet pané décongelé et reconstitué du genre que les gamins ne veulent plus à la cantine, mou, gras, sucré et dopé d’un tas d’adjuvants et arômes de synthèse, taillé en lamelles. Champignons de Paris frais émincés. Croutons en sachet, de petits cubes même pas travaillés à la poêle. Du parmesan de basse extraction mais en générosité. Sauce César en bouteille comme une sauce blanche à kebab, c’est pas possible, le cuisinier (s’il existe) s’est trompé de flacon. Pour fignoler l’œuvre décadente, du vinaigre balsamique partout, un délire. Pas vu des oignons annoncés. Hébé. Ah tiens? On m’amène une coupelle avec de l’oignon rouge en avouant « on a oublié de le mettre dedans ». Bref! 14,50€ la salade César du Marigny et 6/20. Rien pris d’autre.

Comment peut-on être aussi aimable à l’accueil et au service et faire aussi mal à manger? Sans doute une vision tiroir-caisse sur le court terme. Enorme déception moi qui adore les institutions.

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 0/5★ 00
Adresse
2 place Paul Flamenq
83220 LE PRADET
Tél:04.94.21.72.34
Réseaux Sociaux :
Accueil:
15/20.
Service:
15/20
Qualité/prix:
7/20
Cadre:
14/20
Pain:
14,5/20
Café:pas pris
Thé:
Toilettes:
14/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : allez savoir!
Spécialités
  • accueil
Menus
  • Plat du jour
  • Carte
  • Enfant 9,8€
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
  • Terrasse
Sur place et...
A emporter
Livraison
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2 place Paul Flamenq
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15/20.
Service:
15/20
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7/20
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14,5/20
Café:pas pris
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Le Marigny restaurant Le Pradet – Fin d’été et terrasses combles ce midi. Quoique la place du village, c’est à l’année qu’on s’y bouscule! Non que le centre névralgique de la ville soit réputé pour la qualité de ses tables. Mais le lieu est connu de tout pradétans désireux de se faire une cure de papotage, de bises et de serrages de paluches aux connaissances. Bref! Au Marigny les trois serveuses sont souriantes, donnent envie d’entrer.

On vous y accueille comme il faut, même les cuisiniers échappés de derrière mettent la main à la pâte du service en ajoutant leur bonne humeur à celle de la salle. Lui, il connait tout le monde: au bar, œil partout et regard qui ne loupe rien avec son regard périscope, un vieux de la vieille école du bar-restaurant, aimable comme tout. Bref: Listes des plats sur les sets en papier, alors commence le rodéo. 7 entrées de 13,8€ (wrap poulet) à 15,8€ (salade italienne). Une douzaine de viandes de 14,8€ (hamburger poulet) à 21,8€ pour le tartare de bœuf. 4 poissons autour de 16€… En cherchant mon bonheur, j’ai vite pigé que je ne le trouverais pas ici. Oui, je sais: c’est un préjugé. Toujours un préjugé de ma part quand la serveuse me dit que « l’escalope milanaise est très très fine »: le symptôme des milanaises congelées. Je dégage. Et puis la salade César qui n’est plus du tout un préjugé. C’est du vécu preuve en main et désespoir en bouche. Une horreur. Mélange dur de salades en sachet comme du bambou, une petite tomate coupée en 4, poulet pané décongelé et reconstitué du genre que les gamins ne veulent plus à la cantine, mou, gras, sucré et dopé d’un tas d’adjuvants et arômes de synthèse, taillé en lamelles. Champignons de Paris frais émincés. Croutons en sachet, de petits cubes même pas travaillés à la poêle. Du parmesan de basse extraction mais en générosité. Sauce César en bouteille comme une sauce blanche à kebab, c’est pas possible, le cuisinier (s’il existe) s’est trompé de flacon. Pour fignoler l’œuvre décadente, du vinaigre balsamique partout, un délire. Pas vu des oignons annoncés. Hébé. Ah tiens? On m’amène une coupelle avec de l’oignon rouge en avouant « on a oublié de le mettre dedans ». Bref! 14,50€ la salade César du Marigny et 6/20. Rien pris d’autre.

Comment peut-on être aussi aimable à l’accueil et au service et faire aussi mal à manger? Sans doute une vision tiroir-caisse sur le court terme. Enorme déception moi qui adore les institutions.