Restaurant Ikea restaurant La Valette-du-Var – Mauricette n’avait besoin de rien alors comme tout le monde, on est allés chez IKEA. Ça ne l’a pas empêchée d’avoir bourré le coffre de l’automobile d’un tas de choses inutiles. Après un slalom de 8 kilomètres dans le magasin fléché (le suédois est pervers), fallait bien se requinquer le taux de cholestérol. Alors on s’est fait le self.

J’en vois de derrière mon stylo qui pensent en haussant les épaules: un self est un self, c’est-à-dire mauvais. Qu’il se ravisent! Je leur dis que le rapport qualité prix de celui-ci est plutôt convenable et vaut son prix. Les tarifs? 8 entrées de 1€ (salade verte) à 7,5€ pour une salade de saumon fumé à chaud. Mes deux fines tranches de « saumon mariné à l’aneth » sont conformes à ce qu’on en attend dans un véritable restaurant qui ne le fait pas lui-même: bien confites, relevées. Quartier de citron, inutile sauce moutarde à l’estragon violente. 14/20 pour 3€. Mauricette fait sa bobo-bio avec le filet de poulet sauce yaouth grec et ciboulette accompagné d’un fatras d’assemblage de légumes, du blé… et des tomates de novembre. Le poulet est comme frit en tempura légère, avec des épices façon tandoori. 13/20 et 7,95€. Un classique de la maison avec mon plat, les fameuses boulettes à la viande 8 pièces, les Huvudroll vendues 7€ le kilo à la boutique congelée de la maison. Ce serait mentir de dire que c’est bon, boulette de viande annoncée « porc et bœuf ». On ne sent pas le gout sauf celui du mou gélifié qui peine à être énervé par sa sauce. La purée de pommes de terre séduit à l’œil comme si c’était celle de votre grand-mère mais son gout vous ramène sur terre. Seconde garniture: gros petits pois farineux. 11/20 et 6,95€ pour un « Köttbullar c’était mieux avant dans les années 80 ». Le café à 1,5€ est bon et à volonté au distributeur automatique. Il accompagne idéalement la tarte au daim, amandes et caramel. Un plaisir simple à apprécier au chaud en regardant à travers le vitrage tomber la neige sur les sapins tandis que de jeunes enfants font un Père-Noel et que se reposent les cerfs de notre traineau attendant notre retour. Non, c’est pas vrai, il fait 30°C dehors cet automne du côté de Toulon.

A la caisse ainsi qu’à la distribution des plats chauds, le personnel est souriant, explique, est patient. Une fois, comme ça, un self, pour voir comment évoluent les divers univers de la restauration. De la pizzeria au grand cuisinier, tel est notre credo depuis plus de 32 ans au Bouche à Oreille pour mieux comprendre le monde de la tambouille.

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 2.5/5★ Ψ½
Adresse
ZAC VALGORA
83160 LA VALETTE-DU-VAR
Tél:09.69.36.20.06
Réseaux Sociaux :
Accueil:
13/20
Service:
13/20
Qualité/prix:
13/20
Cadre:
13/20
Pain:
individuel 0,5€ 14/20
Café:à volonté 1,5€
15/20
Thé:
Toilettes:
pas vues (queue)
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
    Spécialités
    • marketing alimentaire suédois
    Menus
    • Carte
    • Enfant 3,75€ et 5€
    Fermetures
    • Fermeture se renseigner
    Plus…
    • Parking
    Sur place et...
    A emporter
    Livraison
    - Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 2.5/5★ Ψ½
    Adresse
    ZAC VALGORA
    83160 LA VALETTE-DU-VAR
    Tél:09.69.36.20.06
    Réseaux Sociaux :
    Accueil:
    13/20
    Service:
    13/20
    Qualité/prix:
    13/20
    Cadre:
    13/20
    Pain:
    individuel 0,5€ 14/20
    Café:à volonté 1,5€
    15/20
    Thé:
    Toilettes:
    pas vues (queue)
    Vin:
    Environnement:
    Aux fourneaux
      Spécialités
      • marketing alimentaire suédois
      Menus
      • Carte
      • Enfant 3,75€ et 5€
      Fermetures
      • Fermeture se renseigner
      Plus…
      • Parking
      Sur place et...
      A emporter
      Livraison

      Restaurant Ikea restaurant La Valette-du-Var – Mauricette n’avait besoin de rien alors comme tout le monde, on est allés chez IKEA. Ça ne l’a pas empêchée d’avoir bourré le coffre de l’automobile d’un tas de choses inutiles. Après un slalom de 8 kilomètres dans le magasin fléché (le suédois est pervers), fallait bien se requinquer le taux de cholestérol. Alors on s’est fait le self.

      J’en vois de derrière mon stylo qui pensent en haussant les épaules: un self est un self, c’est-à-dire mauvais. Qu’il se ravisent! Je leur dis que le rapport qualité prix de celui-ci est plutôt convenable et vaut son prix. Les tarifs? 8 entrées de 1€ (salade verte) à 7,5€ pour une salade de saumon fumé à chaud. Mes deux fines tranches de « saumon mariné à l’aneth » sont conformes à ce qu’on en attend dans un véritable restaurant qui ne le fait pas lui-même: bien confites, relevées. Quartier de citron, inutile sauce moutarde à l’estragon violente. 14/20 pour 3€. Mauricette fait sa bobo-bio avec le filet de poulet sauce yaouth grec et ciboulette accompagné d’un fatras d’assemblage de légumes, du blé… et des tomates de novembre. Le poulet est comme frit en tempura légère, avec des épices façon tandoori. 13/20 et 7,95€. Un classique de la maison avec mon plat, les fameuses boulettes à la viande 8 pièces, les Huvudroll vendues 7€ le kilo à la boutique congelée de la maison. Ce serait mentir de dire que c’est bon, boulette de viande annoncée « porc et bœuf ». On ne sent pas le gout sauf celui du mou gélifié qui peine à être énervé par sa sauce. La purée de pommes de terre séduit à l’œil comme si c’était celle de votre grand-mère mais son gout vous ramène sur terre. Seconde garniture: gros petits pois farineux. 11/20 et 6,95€ pour un « Köttbullar c’était mieux avant dans les années 80 ». Le café à 1,5€ est bon et à volonté au distributeur automatique. Il accompagne idéalement la tarte au daim, amandes et caramel. Un plaisir simple à apprécier au chaud en regardant à travers le vitrage tomber la neige sur les sapins tandis que de jeunes enfants font un Père-Noel et que se reposent les cerfs de notre traineau attendant notre retour. Non, c’est pas vrai, il fait 30°C dehors cet automne du côté de Toulon.

      A la caisse ainsi qu’à la distribution des plats chauds, le personnel est souriant, explique, est patient. Une fois, comme ça, un self, pour voir comment évoluent les divers univers de la restauration. De la pizzeria au grand cuisinier, tel est notre credo depuis plus de 32 ans au Bouche à Oreille pour mieux comprendre le monde de la tambouille.