La Table du Rocher restaurant La Garde – Accueil formidable de madame, sa serveuse suit le mouvement. Tant d’efforts alors qu’un jeune homme, probablement de la famille, est avachi sur une chaise devant la caisse, vautré sur son téléphone sans saluer qui lui passe devant. Enfin bon. Faut avancer jusqu’au bout, dans cette salle où rien n’a vraiment changé depuis notre dernier passage. Avec son plafond déco rococo et ses sièges démodés en skaï rouge façon discothèque Macumba des années 80, on se croirait dans un Buffalo Grill. Sans les cow-boys et les indiens mais de la viande, ça oui. Ya même que ça à se caramboler, de la viande.

Les multiples ardoises annoncent entrecôte charolaise 20€, faux-filet limousin 20€, brochette bœuf Angus 18€, côte de bœuf 30€, magret 20€, tartare de bœuf/frites 14,5€, andouillette de Troyes 14,5€ et j’en passe. Un presque incongru cassoulet à 14,5€ vient jouer les troubles-viandes. Je vise la proposition de cuisse de pintade de la Drôme et ses ravioles lue à l’extérieur, mais la serveuse m’annonce que yapu. Rien de plus simple pourtant que d’effacer la craie sur une ardoise non? La maison dit faire des pizzas! La petite du service me dit « je vais voir si le chef peut vous en faire une ». J’ai senti comme de l’effroi dans ses yeux et du coup, dans ma grande bonté je bifurque sur bavette à l’échalote. Ça ira bien. Bavette précisée avec salade verte et frites. J’attends un moment. Rien ne vient. Puis la serveuse va chercher le cuisinier-patron parti tailler… une bavette depuis 15 minutes avec des clients (fumeurs) en terrasse. Il a d’ailleurs laissé la porte grande ouverte, réfrigérant ainsi la salle avec efficacité. Pareil au retour après le rappel des fourneaux pour ma bavette: la salle tombe à 10°C. Le cuisinier ne ferme pas les portes. En même temps, c’est pas son métier. Enfin bon. M’arrive mon plat! Une planche (comme tout le monde) avec un coin de salade verte fraiche mélangée, le morceau de viande bien trop cuit taillé en deux dans sa longueur, pourtant demandé saignant. Indéniablement faite ici, la sauce échalote rustique recouvre l’ensemble, des grosses patates avec peau réchauffées et coupées en deux enfoncent le clou de la rusticité. Pas de frites comme prévu, mais une purée improvisée rustique (aussi) moulée de patates natures avec peau, annoncée comme être « un gratin » par la serveuse. T’en veux de la patate? T’en as à La Table du Rocher! Sous toutes les formes! Viandes et patates! Les tauliers auraient pu baptiser l’endroit « patate et viande ». Ça sonnait bien non? Mais passons. Une « assiette » roborative à souhait tout juste familiale, sans finesse et faite pour gaver le chaland, pour lui remplir la soupente.

Bref! Pas fini le boulot, mais pas grand monde ne finit les assiettes ici: trop copieux, viande trop cuite, j’ai même entendu un discret « c’est pas bon » de mes trois voisins qui jouaient pourtant à copains avec le taulier. Ma bavette pas loin de 300g? 20€ et 11/20. La panacotta au chocolat est démoulée dans l’assiette, rustique (encore) abondamment tartinée de topping chocolat archi-sucré. 5,5€ et 12/20. Table calibrée pour ceux qui aiment le volume dans les assiettes, travailleurs de force et bûcherons moldaves. Un genre, un style. Qui l’aime le suive.

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 2/5★ Ψ
Adresse
177 avenue Sadi Carnot
83130 LA GARDE
Tél:04.94.28.72.97
Site : la-table-du-rocher-restaurant.business.site/
Réseaux Sociaux :
Accueil:
15/20
Service:
14/20
Qualité/prix:
12/20
Cadre:
13/20
Pain:
14,5/20
Café:pas pris
Thé:
Toilettes:
15/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : Miodrag Dragulgesc
Spécialités
  • viande et patate
Menus
  • Ardoises
  • Pizza (des fois)
Fermetures
  • Ouvert midi du mardi au dimanche et soir du jeudi au samedi
Plus…
  • Patio
Sur place et...
A emporter
Livraison
- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 2/5★ Ψ
Adresse
177 avenue Sadi Carnot
83130 LA GARDE
Tél:04.94.28.72.97
Site : la-table-du-rocher-restaurant.business.site/
Réseaux Sociaux :
Accueil:
15/20
Service:
14/20
Qualité/prix:
12/20
Cadre:
13/20
Pain:
14,5/20
Café:pas pris
Thé:
Toilettes:
15/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : Miodrag Dragulgesc
Spécialités
  • viande et patate
Menus
  • Ardoises
  • Pizza (des fois)
Fermetures
  • Ouvert midi du mardi au dimanche et soir du jeudi au samedi
Plus…
  • Patio
Sur place et...
A emporter
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La Table du Rocher restaurant La Garde – Accueil formidable de madame, sa serveuse suit le mouvement. Tant d’efforts alors qu’un jeune homme, probablement de la famille, est avachi sur une chaise devant la caisse, vautré sur son téléphone sans saluer qui lui passe devant. Enfin bon. Faut avancer jusqu’au bout, dans cette salle où rien n’a vraiment changé depuis notre dernier passage. Avec son plafond déco rococo et ses sièges démodés en skaï rouge façon discothèque Macumba des années 80, on se croirait dans un Buffalo Grill. Sans les cow-boys et les indiens mais de la viande, ça oui. Ya même que ça à se caramboler, de la viande.

Les multiples ardoises annoncent entrecôte charolaise 20€, faux-filet limousin 20€, brochette bœuf Angus 18€, côte de bœuf 30€, magret 20€, tartare de bœuf/frites 14,5€, andouillette de Troyes 14,5€ et j’en passe. Un presque incongru cassoulet à 14,5€ vient jouer les troubles-viandes. Je vise la proposition de cuisse de pintade de la Drôme et ses ravioles lue à l’extérieur, mais la serveuse m’annonce que yapu. Rien de plus simple pourtant que d’effacer la craie sur une ardoise non? La maison dit faire des pizzas! La petite du service me dit « je vais voir si le chef peut vous en faire une ». J’ai senti comme de l’effroi dans ses yeux et du coup, dans ma grande bonté je bifurque sur bavette à l’échalote. Ça ira bien. Bavette précisée avec salade verte et frites. J’attends un moment. Rien ne vient. Puis la serveuse va chercher le cuisinier-patron parti tailler… une bavette depuis 15 minutes avec des clients (fumeurs) en terrasse. Il a d’ailleurs laissé la porte grande ouverte, réfrigérant ainsi la salle avec efficacité. Pareil au retour après le rappel des fourneaux pour ma bavette: la salle tombe à 10°C. Le cuisinier ne ferme pas les portes. En même temps, c’est pas son métier. Enfin bon. M’arrive mon plat! Une planche (comme tout le monde) avec un coin de salade verte fraiche mélangée, le morceau de viande bien trop cuit taillé en deux dans sa longueur, pourtant demandé saignant. Indéniablement faite ici, la sauce échalote rustique recouvre l’ensemble, des grosses patates avec peau réchauffées et coupées en deux enfoncent le clou de la rusticité. Pas de frites comme prévu, mais une purée improvisée rustique (aussi) moulée de patates natures avec peau, annoncée comme être « un gratin » par la serveuse. T’en veux de la patate? T’en as à La Table du Rocher! Sous toutes les formes! Viandes et patates! Les tauliers auraient pu baptiser l’endroit « patate et viande ». Ça sonnait bien non? Mais passons. Une « assiette » roborative à souhait tout juste familiale, sans finesse et faite pour gaver le chaland, pour lui remplir la soupente.

Bref! Pas fini le boulot, mais pas grand monde ne finit les assiettes ici: trop copieux, viande trop cuite, j’ai même entendu un discret « c’est pas bon » de mes trois voisins qui jouaient pourtant à copains avec le taulier. Ma bavette pas loin de 300g? 20€ et 11/20. La panacotta au chocolat est démoulée dans l’assiette, rustique (encore) abondamment tartinée de topping chocolat archi-sucré. 5,5€ et 12/20. Table calibrée pour ceux qui aiment le volume dans les assiettes, travailleurs de force et bûcherons moldaves. Un genre, un style. Qui l’aime le suive.