Chez Maria et Didier restaurant Tarascon – Marasme culinaire dans la ville abandonnée aux pizzerias, kebabs ou autres à emporter. Et puis j’ai vu l’ex-décevant « restaurant du Midi » testé négativement par nous en 2011. J’y ai cru avec sa devanture arrangée de petit resto de quartier parisien aux grands vitrages qui laissent passer la lumière mais pas les regards.
Je m’imaginais les tauliers entrant en résistance contre la malbouffe avec un cuisinier armé de casseroles et de couteaux, debout sur le comptoir, qui zy viennent, on les attend les clients, on va voir ce qu’on va voir. J’étais heureux comme un minot sortant de l’école qui sait que l’attend à la maison la tarte aux pommes encore chaude de sa grand-mère. La magie a peu duré. D’emblée la rudesse directive de madame refroidit, genre sourire au faciès mais mains d’acier en salle. On ne rigole plus. Quelques entrées de 11,50€ (soupe de poisson), foie gras mi-cuit (16€), des plats « terroir » comme la gardiane de taureau (16,5€), pieds paquets et souris d’agneau de Nouvelle-Zélande qui m’a bien fait rire: un terroir lointain mais un terroir quand même, ça dépend de quoi on cause. Bref! Vu la canicule, le mieux me parait être la proposition pièce du boucher basse-côte avec frites et salade verte 15,50€ annoncée à l’ardoise. Haussement d’épaule en prime, la patronne annonce avec l’assurance de ceux qui osent tout: « oui môssieur, frites maison bien sûr ». Super! La basse-côte, c’est malin. Un morceau pas cher à l’achat mais résistant à la mastication. Elle fait toutefois des miracles avec un minimum de préparation. M’arrive l’assiette: viande trop dure avec gras de cuisson ajouté, immangeable. Les frites sont des frites congelées, les fameuses incurvées qu’on rencontre partout. Merci madame pour votre honnêteté. Autant vous dire que l’assiette ne vaut pas un clou, on me prend pour un lavedu. De la daube dans le mauvais sens du terme. 8/20 et 15,5€. Les viandes bovines viennent soit d’Allemagne, des Pays-Bas ou de France, on secoue tout sur l’ardoise comme dans un shaker pour que le client se mélange les pinceaux. Et puis j’apprends que ce sont les mêmes tauliers de l’ancien « restaurant du midi » rebaptisé donc « Chez Maria et Didier ». Ruse d’indien. Comme pour les frites congelées, à l’époque la patronne m’avait survendu une mauvaise « mousse au chocolat » industrielle comme « faite maison, oui môssieur ».
Le coup de grâce: le patron serait « disciple d’Escoffier ». A force d’accueillir par cooptation dans des clubs fermés les copains des copains, faut pas s’étonner de la dégringolade des institutions. La qualité de la cuisine? On s’en fout, toutes façons « les gens » n’y comprennent rien.
Chez Maria et Didier restaurant Tarascon – Marasme culinaire dans la ville abandonnée aux pizzerias, kebabs ou autres à emporter. Et puis j’ai vu l’ex-décevant « restaurant du Midi » testé négativement par nous en 2011. J’y ai cru avec sa devanture arrangée de petit resto de quartier parisien aux grands vitrages qui laissent passer la lumière mais pas les regards.
Je m’imaginais les tauliers entrant en résistance contre la malbouffe avec un cuisinier armé de casseroles et de couteaux, debout sur le comptoir, qui zy viennent, on les attend les clients, on va voir ce qu’on va voir. J’étais heureux comme un minot sortant de l’école qui sait que l’attend à la maison la tarte aux pommes encore chaude de sa grand-mère. La magie a peu duré. D’emblée la rudesse directive de madame refroidit, genre sourire au faciès mais mains d’acier en salle. On ne rigole plus. Quelques entrées de 11,50€ (soupe de poisson), foie gras mi-cuit (16€), des plats « terroir » comme la gardiane de taureau (16,5€), pieds paquets et souris d’agneau de Nouvelle-Zélande qui m’a bien fait rire: un terroir lointain mais un terroir quand même, ça dépend de quoi on cause. Bref! Vu la canicule, le mieux me parait être la proposition pièce du boucher basse-côte avec frites et salade verte 15,50€ annoncée à l’ardoise. Haussement d’épaule en prime, la patronne annonce avec l’assurance de ceux qui osent tout: « oui môssieur, frites maison bien sûr ». Super! La basse-côte, c’est malin. Un morceau pas cher à l’achat mais résistant à la mastication. Elle fait toutefois des miracles avec un minimum de préparation. M’arrive l’assiette: viande trop dure avec gras de cuisson ajouté, immangeable. Les frites sont des frites congelées, les fameuses incurvées qu’on rencontre partout. Merci madame pour votre honnêteté. Autant vous dire que l’assiette ne vaut pas un clou, on me prend pour un lavedu. De la daube dans le mauvais sens du terme. 8/20 et 15,5€. Les viandes bovines viennent soit d’Allemagne, des Pays-Bas ou de France, on secoue tout sur l’ardoise comme dans un shaker pour que le client se mélange les pinceaux. Et puis j’apprends que ce sont les mêmes tauliers de l’ancien « restaurant du midi » rebaptisé donc « Chez Maria et Didier ». Ruse d’indien. Comme pour les frites congelées, à l’époque la patronne m’avait survendu une mauvaise « mousse au chocolat » industrielle comme « faite maison, oui môssieur ».
Le coup de grâce: le patron serait « disciple d’Escoffier ». A force d’accueillir par cooptation dans des clubs fermés les copains des copains, faut pas s’étonner de la dégringolade des institutions. La qualité de la cuisine? On s’en fout, toutes façons « les gens » n’y comprennent rien.