Le Concept restaurant Le Beausset – Anciennement le Clos des Arts. Les nouveaux ont l’ambition de « produits frais » et de « produits locaux ». Une bonne idée qu’elle est bien. Toutefois et au-delà des louables intentions, les clients veulent parfois simplement bien manger: or c’est ici un peu court. Le début: ardoise avec 3 entrées 13/14/15€ avec tartelette tomates cerise, salade chèvre chaud et saumon grawlax. 3 plats à 18/19€ daube de bœuf, pâtes fraiches+sauce et poisson du jour. 3 desserts 7/8€ avec tiramisu, crème brûlée et gâteau maison. Vous savez tout.

Ça commence mal: une table de 4 fait de grands sourires au patron par devant et le flingue dès qu’il a le dos tourné. Oups. Entrée+plat à 24€ pour ma pomme avec saumon grawlax. L’assiette sort d’un igloo. Efforts cosmétique de l’assiette: comme un millefeuille grossier qui alterne tranches de patates et tranches de saumon. Poisson de texture agréable et ferme! Mais muette en gout d’aneth, de poivre, de sucre, de tout ce qui fait la nature d’une préparation grawlax. Bâtonnets de pomme Granny Smith, feuilles rouges de Trévise, un peu de roquette. 13/20. Le poisson du jour: julienne! Bravo! Ça change du redondant cabillaud! Un joli tronçon du long poisson frais comme poché dans l’eau, pas tellement glamour. Deux quartiers de patates avec peau, deux maigrichonnes asperges vertes, un fagot de haricots verts lardés d’une grosse tagliatelle de carotte, les mêmes sur le poisson en déco pour faire joli. La crème annoncée « à l’ail » est une flaque de lait non assaisonnée… sans gout d’ail. Et pour cause, j’ai vu après sous la carotte une gousse d’ail frais coupée en deux, au client de faire le boulot. Une assiette de « produits frais » survendus plusieurs fois par le patron comme « locaux », mais triste comme celle d’un hôpital, souffreteuse. 12/20. Encore qu’on s’en foute un peu: c’est quoi « produits locaux »? Lesquels? On voudrait une cuisine qui ressemble moins à ces assiettes urbaines végétariennes de la fin des années 90 qu’on trouvait dans les quartiers branchouilles, boulottées par des visages (très) pâles, obligées pour faire partie du club des initiés de l’austérité sans se régaler, fagotées avec beaucoup de petites choses et beaucoup de petits trucs qui ne font pas un style de cuisine mais un positionnement culinaire qui suit une mode, une doctrine mais pas celle de la gourmandise. Je préfère les joues rosées des vivants rieurs que le teint laiteux des peines à jouir de la gamelle.

Enfin bon. La cuisinière traverse la salle sans saluer l’assemblée, ni même la regarder. Pourtant selon le site oueb où la direction tutoie le lecteur (c’est cool), la maison ambitionne « le partage », « l’humain » etc. Bref! Rigolo: sur le ticket de caisse, « bon de réduction de 2€ » offert sur le prochain repas. Problème: s’il est simple de faire entrer le client curieux de nature une 1ère fois, envisager de sa part une possibilité de seconde visite avec un tel constat est osé.

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 2.5/5★ Ψ½
Adresse
2b rue Portalis
83330 LE BEAUSSET
Tél:04.94.29.40.37
Mobile:06.19.64.31.97
Site : restaurant-leconcept.fr/
Réseaux Sociaux :
Accueil:
14/20
Service:
13/20
Qualité/prix:
13/20
Cadre:
14,5/20
Pain:
11/20
Café:Folliet pas pris
Thé:
Toilettes:
14/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : madame
Spécialités
  • le concept
Menus
  • Menu-carte 28€ et formule-carte 24€
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
  • Terrasse trottoir
Sur place et...
A emporter
Livraison
- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 2.5/5★ Ψ½
Adresse
2b rue Portalis
83330 LE BEAUSSET
Tél:04.94.29.40.37
Mobile:06.19.64.31.97
Site : restaurant-leconcept.fr/
Réseaux Sociaux :
Accueil:
14/20
Service:
13/20
Qualité/prix:
13/20
Cadre:
14,5/20
Pain:
11/20
Café:Folliet pas pris
Thé:
Toilettes:
14/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : madame
Spécialités
  • le concept
Menus
  • Menu-carte 28€ et formule-carte 24€
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
  • Terrasse trottoir
Sur place et...
A emporter
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Le Concept restaurant Le Beausset – Anciennement le Clos des Arts. Les nouveaux ont l’ambition de « produits frais » et de « produits locaux ». Une bonne idée qu’elle est bien. Toutefois et au-delà des louables intentions, les clients veulent parfois simplement bien manger: or c’est ici un peu court. Le début: ardoise avec 3 entrées 13/14/15€ avec tartelette tomates cerise, salade chèvre chaud et saumon grawlax. 3 plats à 18/19€ daube de bœuf, pâtes fraiches+sauce et poisson du jour. 3 desserts 7/8€ avec tiramisu, crème brûlée et gâteau maison. Vous savez tout.

Ça commence mal: une table de 4 fait de grands sourires au patron par devant et le flingue dès qu’il a le dos tourné. Oups. Entrée+plat à 24€ pour ma pomme avec saumon grawlax. L’assiette sort d’un igloo. Efforts cosmétique de l’assiette: comme un millefeuille grossier qui alterne tranches de patates et tranches de saumon. Poisson de texture agréable et ferme! Mais muette en gout d’aneth, de poivre, de sucre, de tout ce qui fait la nature d’une préparation grawlax. Bâtonnets de pomme Granny Smith, feuilles rouges de Trévise, un peu de roquette. 13/20. Le poisson du jour: julienne! Bravo! Ça change du redondant cabillaud! Un joli tronçon du long poisson frais comme poché dans l’eau, pas tellement glamour. Deux quartiers de patates avec peau, deux maigrichonnes asperges vertes, un fagot de haricots verts lardés d’une grosse tagliatelle de carotte, les mêmes sur le poisson en déco pour faire joli. La crème annoncée « à l’ail » est une flaque de lait non assaisonnée… sans gout d’ail. Et pour cause, j’ai vu après sous la carotte une gousse d’ail frais coupée en deux, au client de faire le boulot. Une assiette de « produits frais » survendus plusieurs fois par le patron comme « locaux », mais triste comme celle d’un hôpital, souffreteuse. 12/20. Encore qu’on s’en foute un peu: c’est quoi « produits locaux »? Lesquels? On voudrait une cuisine qui ressemble moins à ces assiettes urbaines végétariennes de la fin des années 90 qu’on trouvait dans les quartiers branchouilles, boulottées par des visages (très) pâles, obligées pour faire partie du club des initiés de l’austérité sans se régaler, fagotées avec beaucoup de petites choses et beaucoup de petits trucs qui ne font pas un style de cuisine mais un positionnement culinaire qui suit une mode, une doctrine mais pas celle de la gourmandise. Je préfère les joues rosées des vivants rieurs que le teint laiteux des peines à jouir de la gamelle.

Enfin bon. La cuisinière traverse la salle sans saluer l’assemblée, ni même la regarder. Pourtant selon le site oueb où la direction tutoie le lecteur (c’est cool), la maison ambitionne « le partage », « l’humain » etc. Bref! Rigolo: sur le ticket de caisse, « bon de réduction de 2€ » offert sur le prochain repas. Problème: s’il est simple de faire entrer le client curieux de nature une 1ère fois, envisager de sa part une possibilité de seconde visite avec un tel constat est osé.