L’Oliva restaurant Ollioules – Pas vieux, depuis début 2022 je crois, au centre-ville à un jet d’olive poussif de l’entrée de l’église Saint-Laurent. Le jeune homme accueille, sans en faire trop et même plutôt moins, presque rassurant dans son amateurisme sobre. Comme si le client entrant dans un restaurant ne cherchait qu’à uniquement manger, dans un objectif strictement alimentaire. Sauf qu’il veut aussi un peu de sentiments, un minimum.
Visiblement l’ambition n’est pas de faire une cuisine performante qui cherche les médailles, ça me va bien. Dans le cadre de mes attributions de cobaye itinérant, j’aime fréquenter des restaurants simples et discrets, par opposition aux kékés de la gamelle qui se regardent le nombril et la toque, qui raffolent de s’exhiber comme Aldo Maccione marche sur la plage dans « L’aventure c’est l’aventure » de Claude Lelouch. Voyez? Bref! Proposition alimentaire pas bête avec 3 salades (15/16€), 2 pâtes (15,5€), 3 gratinés (16,5€) et 3 viandes à 19€ et 21€ et des pizzas de 12€ à 15€. Je potasse la carte un moment, en grande hésitation. Se faire la meilleure idée possible d’un établissement en un seul plat est toujours compliqué. Je me lance avec la saltimbocca: escalope de poulet, jambon cru, mozzarella et gnocchis à 21€. Même si en principe, la viande des « saute en bouche » est du veau. Le serveur revient: « vous avez choisi? ». Oui: saltimbocca! Il note puis file en cuisine. Il rerevient « désolé yapu, on a tout fini hier ». Ça m’en fait une belle. Je me triture le ciboulot 10 minutes pour faire un choix et on m’informe après commande que yapu: ça me rend fou! Et puis le client choisit toujours ce qui manque! Du coup par réflexe irrité, je bifurque sur la milanaise: escalope de veau panée. La bonne nouvelle est qu’il ne s’agira pas (comme souvent) d’une milanaise surgelée marron foncé et fine comme du papier à cigarette ébouillantée dans la friteuse. Une belle tranche panée ici et attendrie en cuisine à grand coup sur le pif, j’ai tout entendu. Morceau austère, qui ne cherche pas assez à plaire, limitée au service minimum alimentaire, la chaleureuse Italie est bien loin, juste faite pour m’en boucher un coin. Livrée d’office avec de curieuses frites, très blondes et boursouflées, raides. Mélange de salades. 19€. 12/20. Le tarif du café n’est pas indiqué à la carte. Je me lance toutefois avec un Malongo convenable à 2€. Mauvais pain. La date « à consommer de préférence avant le » des sachets de moutarde est dépassée (18/12/22). Oui je sais, ça ne risque rien. 13h30.
Des clients sont encore attablés. Le jeune plie la terrasse quand même, on n’aura plus personne. Une prestation triste avec un côté « je porte ma croix ». Ce qui face à l’église Saint-Laurent est savoureux de circonstance.
L’Oliva restaurant Ollioules – Pas vieux, depuis début 2022 je crois, au centre-ville à un jet d’olive poussif de l’entrée de l’église Saint-Laurent. Le jeune homme accueille, sans en faire trop et même plutôt moins, presque rassurant dans son amateurisme sobre. Comme si le client entrant dans un restaurant ne cherchait qu’à uniquement manger, dans un objectif strictement alimentaire. Sauf qu’il veut aussi un peu de sentiments, un minimum.
Visiblement l’ambition n’est pas de faire une cuisine performante qui cherche les médailles, ça me va bien. Dans le cadre de mes attributions de cobaye itinérant, j’aime fréquenter des restaurants simples et discrets, par opposition aux kékés de la gamelle qui se regardent le nombril et la toque, qui raffolent de s’exhiber comme Aldo Maccione marche sur la plage dans « L’aventure c’est l’aventure » de Claude Lelouch. Voyez? Bref! Proposition alimentaire pas bête avec 3 salades (15/16€), 2 pâtes (15,5€), 3 gratinés (16,5€) et 3 viandes à 19€ et 21€ et des pizzas de 12€ à 15€. Je potasse la carte un moment, en grande hésitation. Se faire la meilleure idée possible d’un établissement en un seul plat est toujours compliqué. Je me lance avec la saltimbocca: escalope de poulet, jambon cru, mozzarella et gnocchis à 21€. Même si en principe, la viande des « saute en bouche » est du veau. Le serveur revient: « vous avez choisi? ». Oui: saltimbocca! Il note puis file en cuisine. Il rerevient « désolé yapu, on a tout fini hier ». Ça m’en fait une belle. Je me triture le ciboulot 10 minutes pour faire un choix et on m’informe après commande que yapu: ça me rend fou! Et puis le client choisit toujours ce qui manque! Du coup par réflexe irrité, je bifurque sur la milanaise: escalope de veau panée. La bonne nouvelle est qu’il ne s’agira pas (comme souvent) d’une milanaise surgelée marron foncé et fine comme du papier à cigarette ébouillantée dans la friteuse. Une belle tranche panée ici et attendrie en cuisine à grand coup sur le pif, j’ai tout entendu. Morceau austère, qui ne cherche pas assez à plaire, limitée au service minimum alimentaire, la chaleureuse Italie est bien loin, juste faite pour m’en boucher un coin. Livrée d’office avec de curieuses frites, très blondes et boursouflées, raides. Mélange de salades. 19€. 12/20. Le tarif du café n’est pas indiqué à la carte. Je me lance toutefois avec un Malongo convenable à 2€. Mauvais pain. La date « à consommer de préférence avant le » des sachets de moutarde est dépassée (18/12/22). Oui je sais, ça ne risque rien. 13h30.
Des clients sont encore attablés. Le jeune plie la terrasse quand même, on n’aura plus personne. Une prestation triste avec un côté « je porte ma croix ». Ce qui face à l’église Saint-Laurent est savoureux de circonstance.