Le Cabanon restaurant Le Beausset – Il a tout pour plaire, discrétos côté ombre de la place, croquignolet pour renifler un esprit familial que semble confirmer le taulier dans sa bonhomie d’aubergiste campé dans une résignation qu’il s’efforce de gommer dans sa mission quotidienne de sustenter le chaland prenant la peine d’entrer chez lui pour se remplir le caisson.

Il est sympa, le dab. Même s’il t’exonère de tapenade quand tu ne prends pas de boisson. C’est comme ça ici, à l’instar de beaucoup de ses confrères. Ailleurs parfois, quand le tavernier m’amène la tapenade et que je n’ai commandé aucune boisson et ben du coup, je prends a minima un verre de vin, je renvoie l’ascenseur. Question de principe. Bref! Un plat du jour à 13,90€ et une huitaine de suggestions de 15,50€ à 17,50€, aucune entrée. Direct dans le propos du cœur du sujet du principal essentiel. Onglet de bœuf grillé, burger montagnard, côtes d’agneau grillées, camembert au four, côte de veau aux girolles, alouettes à la provençale et vous savez tout. Ou presque. Car j’ai choisi encornets farcis, riz basmati. Il me fait regretter le reste de la liste. « Vous allez vous régaler » qui m’dit le patron juste avant de porter la lettre de mission à son cuisinier. Une assiette orange, avec des rondelles molles du bestiau maritime farci d’un contenu trop fin tassé et pas agréable. Il est agrémentée de bouts d’os gros comme des molaires et pas qu’un mes coquins. Ce n’est pas la faute du cuisinier vu qu’il s’agit probablement d’un plat tout prêt en poche à « remettre en température » comme causent les professionnels de la profession. Bisqueuse sauce visqueuse, surchargée en gélifiant et directe conserve non retravaillée, comme une soupe brute de décoffrage qui noie l’ensemble sous un flot orangé. Le riz basmati est le mieux. Chichipanpan de poudre orange comme dans les années 80 pour décorer. C’est mieux que du balsamique, merci pour ça. Pas fini. 14,90€ et 9/20. Le café servi dans une tasse Malongo n’est pas tellement bon, mais pas certain qu’il s’agisse de Malongo. Ouvert depuis 2018.

Oui, je sais et je me répète: patron sympa. Sauf que je ne fais pas un guide de « restaurateurs sympas », cette qualité ne suffisant pas à faire un bon restaurant selon nos critères de cobayes patentés. Toutefois et ici, si j’avais choisi un autre plat, c’était peut-être mieux. Allez savoir!

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 0.5/5★ 0
Adresse
10 rue de la République
83330 LE BEAUSSET
Tél:09.81.80.78.74
Réseaux Sociaux :
Accueil:
15/20
Service:
14/20
Qualité/prix:
9/20
Cadre:
15/20
Pain:
14,5/20
Café:Malongo?
10/20
Thé:
Toilettes:
14,5/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : allez savoir!
Spécialités
  • pas les encornets farcis et probablement le plat du jour
Menus
  • Plat du jour
  • Carte
Fermetures
  • Ouvert midi du lundi au samedi et le soir vendredi et samedi
Plus…
  • A emporter
  • Terrasse place
Sur place et...
A emporter
Livraison
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Accueil:
15/20
Service:
14/20
Qualité/prix:
9/20
Cadre:
15/20
Pain:
14,5/20
Café:Malongo?
10/20
Thé:
Toilettes:
14,5/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
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  • Ouvert midi du lundi au samedi et le soir vendredi et samedi
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  • A emporter
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Le Cabanon restaurant Le Beausset – Il a tout pour plaire, discrétos côté ombre de la place, croquignolet pour renifler un esprit familial que semble confirmer le taulier dans sa bonhomie d’aubergiste campé dans une résignation qu’il s’efforce de gommer dans sa mission quotidienne de sustenter le chaland prenant la peine d’entrer chez lui pour se remplir le caisson.

Il est sympa, le dab. Même s’il t’exonère de tapenade quand tu ne prends pas de boisson. C’est comme ça ici, à l’instar de beaucoup de ses confrères. Ailleurs parfois, quand le tavernier m’amène la tapenade et que je n’ai commandé aucune boisson et ben du coup, je prends a minima un verre de vin, je renvoie l’ascenseur. Question de principe. Bref! Un plat du jour à 13,90€ et une huitaine de suggestions de 15,50€ à 17,50€, aucune entrée. Direct dans le propos du cœur du sujet du principal essentiel. Onglet de bœuf grillé, burger montagnard, côtes d’agneau grillées, camembert au four, côte de veau aux girolles, alouettes à la provençale et vous savez tout. Ou presque. Car j’ai choisi encornets farcis, riz basmati. Il me fait regretter le reste de la liste. « Vous allez vous régaler » qui m’dit le patron juste avant de porter la lettre de mission à son cuisinier. Une assiette orange, avec des rondelles molles du bestiau maritime farci d’un contenu trop fin tassé et pas agréable. Il est agrémentée de bouts d’os gros comme des molaires et pas qu’un mes coquins. Ce n’est pas la faute du cuisinier vu qu’il s’agit probablement d’un plat tout prêt en poche à « remettre en température » comme causent les professionnels de la profession. Bisqueuse sauce visqueuse, surchargée en gélifiant et directe conserve non retravaillée, comme une soupe brute de décoffrage qui noie l’ensemble sous un flot orangé. Le riz basmati est le mieux. Chichipanpan de poudre orange comme dans les années 80 pour décorer. C’est mieux que du balsamique, merci pour ça. Pas fini. 14,90€ et 9/20. Le café servi dans une tasse Malongo n’est pas tellement bon, mais pas certain qu’il s’agisse de Malongo. Ouvert depuis 2018.

Oui, je sais et je me répète: patron sympa. Sauf que je ne fais pas un guide de « restaurateurs sympas », cette qualité ne suffisant pas à faire un bon restaurant selon nos critères de cobayes patentés. Toutefois et ici, si j’avais choisi un autre plat, c’était peut-être mieux. Allez savoir!