La Symphonie des Plaisirs restaurant Le Beausset – Alors cette année encore avec Mauricette après un test en bonne forme chez les Panichi, on enfonce le clou: Franck Panichi est un sacré bon cuisinier qui régale sans chercher les médailles, juste la reconnaissance des clients. Ça marche vu que c’est complet. Faut le voir au fond dans sa cuisine à jouer avec ses poêles, aussi adroit sur son piano qu’avec une guitare, soit dit en passant. Sans fautes d’accords, l’œil sur les cuissons et justesse des accompagnements. Depuis longtemps il sait que jouer trop de notes de musique et trop vite est souvent vain, faut juste qu’elles tombent au bon moment, les notes.
Sa cuisine? Pareil Mireille! Quelques années que ce cuisinier natif d’Ollioules régale au Beausset avec la naturelle Valérie Panichi en salle ou sur la place de la mairie, les beaux jours. Hébé oué, on dirait le sud comme dit le chanteur. Une « affaire de couple » qui ne compte que sur lui-même. C’est parfois mieux ainsi et comme dit la philosophe Mauricette: « ça évite d’avoir des doutes sur la loyauté des autres ». Bref! Produits de qualité, cuisine traditionnelle aux fondamentaux plus inspirés de Bocuse que de la cuisine moléculaire, si vous voyez. Et des tarifs qui, été comme hiver, devraient logiquement vider les taules du littoral si l’affamé savait. Mais sachent-ils? Veulent-ils sacher? Devraient déjà comprendre ce qu’ils mangent, les dindons de la farce! Enfin bon. Filet de bœuf Aubrac pour la dame au chapeau vert qui en a retrouvé les pommettes roses de ses 20 ans, comme quand Bébert le commis de la ferme voisine en Corrèze lui montrait son béret derrière l’église. Bref! Viande d’exception poêlée rouge à cœur, fondante sous le râtelier et arrosée au beurre pendant la cuisson. Et puis les à-côtés: patates sautées persil et ail frais, courgettes poêlées, salade feuilles de chêne, vinaigrette de magicien titillée au cumin. Sauce champignons optionnelle: fond roux, vin blanc, échalote. Un grand moment à 15/20 et 29,50€. Garnitures photocopiées pour ma selle d’agneau, les limites du produit frais cuisiné quand le cuisinier usine seul. Je ne m’en plains pas: les patates sont un délice! Agneau élevé dans l’Aveyron, le morceau me secoue costaud les grelots. Les traumatisés qui n’aiment pas/plus l’agneau au restaurant (trop vieux qui sent ou d’importation douteuse) doivent tenter celui d’ici. Un bonheur fondant, un casse-bretelle. 15/20 et 21€. Desserts de cuisinier… oups: crème brûlée dévalisée! Option crème liégeoise chocolat onctueuse comme une grasse matinée d’un lundi férié, très chocolat et modérée en sucre. 14,5/20 et 6,5€.
On savait le chef doué pour régaler simplement sans mettre les petits plats dans les grands dans sa cuisine d’ouvrier de la gamelle qui ne passera jamais dans le journal ou dans les guides sérieux, mais là quand même, Francky, tu pousses le bouchon un peu loin! Trois chandeliers mérités, non pour cause de raffinement poussé mais pour flagrant délit de sincérité d’assiette. Ça lui apprendra.
La Symphonie des Plaisirs restaurant Le Beausset – Alors cette année encore avec Mauricette après un test en bonne forme chez les Panichi, on enfonce le clou: Franck Panichi est un sacré bon cuisinier qui régale sans chercher les médailles, juste la reconnaissance des clients. Ça marche vu que c’est complet. Faut le voir au fond dans sa cuisine à jouer avec ses poêles, aussi adroit sur son piano qu’avec une guitare, soit dit en passant. Sans fautes d’accords, l’œil sur les cuissons et justesse des accompagnements. Depuis longtemps il sait que jouer trop de notes de musique et trop vite est souvent vain, faut juste qu’elles tombent au bon moment, les notes.
Sa cuisine? Pareil Mireille! Quelques années que ce cuisinier natif d’Ollioules régale au Beausset avec la naturelle Valérie Panichi en salle ou sur la place de la mairie, les beaux jours. Hébé oué, on dirait le sud comme dit le chanteur. Une « affaire de couple » qui ne compte que sur lui-même. C’est parfois mieux ainsi et comme dit la philosophe Mauricette: « ça évite d’avoir des doutes sur la loyauté des autres ». Bref! Produits de qualité, cuisine traditionnelle aux fondamentaux plus inspirés de Bocuse que de la cuisine moléculaire, si vous voyez. Et des tarifs qui, été comme hiver, devraient logiquement vider les taules du littoral si l’affamé savait. Mais sachent-ils? Veulent-ils sacher? Devraient déjà comprendre ce qu’ils mangent, les dindons de la farce! Enfin bon. Filet de bœuf Aubrac pour la dame au chapeau vert qui en a retrouvé les pommettes roses de ses 20 ans, comme quand Bébert le commis de la ferme voisine en Corrèze lui montrait son béret derrière l’église. Bref! Viande d’exception poêlée rouge à cœur, fondante sous le râtelier et arrosée au beurre pendant la cuisson. Et puis les à-côtés: patates sautées persil et ail frais, courgettes poêlées, salade feuilles de chêne, vinaigrette de magicien titillée au cumin. Sauce champignons optionnelle: fond roux, vin blanc, échalote. Un grand moment à 15/20 et 29,50€. Garnitures photocopiées pour ma selle d’agneau, les limites du produit frais cuisiné quand le cuisinier usine seul. Je ne m’en plains pas: les patates sont un délice! Agneau élevé dans l’Aveyron, le morceau me secoue costaud les grelots. Les traumatisés qui n’aiment pas/plus l’agneau au restaurant (trop vieux qui sent ou d’importation douteuse) doivent tenter celui d’ici. Un bonheur fondant, un casse-bretelle. 15/20 et 21€. Desserts de cuisinier… oups: crème brûlée dévalisée! Option crème liégeoise chocolat onctueuse comme une grasse matinée d’un lundi férié, très chocolat et modérée en sucre. 14,5/20 et 6,5€.
On savait le chef doué pour régaler simplement sans mettre les petits plats dans les grands dans sa cuisine d’ouvrier de la gamelle qui ne passera jamais dans le journal ou dans les guides sérieux, mais là quand même, Francky, tu pousses le bouchon un peu loin! Trois chandeliers mérités, non pour cause de raffinement poussé mais pour flagrant délit de sincérité d’assiette. Ça lui apprendra.