Chez Edmond restaurant Éguilles – Ça parait grand mais dedans, ça l’est moins. Encore que. Les codes esthétiques sont ceux d’un bistrot urbain, grandes baies vitrées. Une clientèle partagée entre repas d’affaires un peu pressés de cadres d’entreprise de la zone d’Eguilles et retraités aixois qui jouent la bourgeoisie lascive dans un rythme vaporeux, comme seuls au monde, longs à faire leur choix.
Point de vue cuisine, pas de quoi se fendre le scaphandre. Carte des plats courte qui perroquette les banalités à la mode: plateau de charcuteries 15€, poke bowl 16€ (en entrée 9€), filet de lieu noir 19€, pavé de rumsteak 18€ et une entrecôte Angus à 25€ car si t’as pas d’Angus dans ton resto, t’as loupé ta vie. Dernier choix possible avec ma salade gourmande de l’entrée. Les jeunes pousses annoncées sont de grosses feuilles, « poilée » de lardons annoncée (j’ai bien ri) en sachet et qui n’ont jamais vu la poêle, pommes de terre fraiches absolument pas sautées et simplement passées à la friteuse, gésiers de canard émincés pour faire copieux, œuf mollet glacé, sauce à l’ail oubliée. Bien nul. 9/20 et 9€ dans sa version « entrée ». Quand je l’ai commandé, je ne pensais pas devoir me taper un tel étouffe-chrétien! Le Croque Edmond qu’il s’appelle: deux tranches de pain de campagne desséchées. Dedans un jambon blanc de belle qualité froid, du comté pas fondu car froid. Déprimant: des tranches (j’vous jure) froides de béchamel qui ne collent pas au plafond de la tranche supérieure, froide elle aussi. Comment peut-on servir un truc pareil? Encombrant, dans l’assiette comme dans le duodénum. Pas fini, forcément. Et encore moins les « pommes de terre sautées » qui n’en sont pas, les mêmes que pour mon entrée. 16€ et 8/20. Service confiné dans sa stricte mission de porteur de plats.
Entre deux assiettes amenées le duo s’accoude au comptoir et se raconte des histoires en riant un peu, attendant que les attablés dégagent le plancher. Restaurant rempli de clients, par quel miracle? Peut-être la possibilité de garer sa voiture juste devant, ou les leds au plafond. Mais pas la gamelle qui manque d’application et de sérieux, planquée derrière des effets d’annonce comme le « fait maison » et « produits frais et de saison ». De tels arguments, on s’en gratine la mortadelle: on veut juste de la bonne cuisine!
Chez Edmond restaurant Éguilles – Ça parait grand mais dedans, ça l’est moins. Encore que. Les codes esthétiques sont ceux d’un bistrot urbain, grandes baies vitrées. Une clientèle partagée entre repas d’affaires un peu pressés de cadres d’entreprise de la zone d’Eguilles et retraités aixois qui jouent la bourgeoisie lascive dans un rythme vaporeux, comme seuls au monde, longs à faire leur choix.
Point de vue cuisine, pas de quoi se fendre le scaphandre. Carte des plats courte qui perroquette les banalités à la mode: plateau de charcuteries 15€, poke bowl 16€ (en entrée 9€), filet de lieu noir 19€, pavé de rumsteak 18€ et une entrecôte Angus à 25€ car si t’as pas d’Angus dans ton resto, t’as loupé ta vie. Dernier choix possible avec ma salade gourmande de l’entrée. Les jeunes pousses annoncées sont de grosses feuilles, « poilée » de lardons annoncée (j’ai bien ri) en sachet et qui n’ont jamais vu la poêle, pommes de terre fraiches absolument pas sautées et simplement passées à la friteuse, gésiers de canard émincés pour faire copieux, œuf mollet glacé, sauce à l’ail oubliée. Bien nul. 9/20 et 9€ dans sa version « entrée ». Quand je l’ai commandé, je ne pensais pas devoir me taper un tel étouffe-chrétien! Le Croque Edmond qu’il s’appelle: deux tranches de pain de campagne desséchées. Dedans un jambon blanc de belle qualité froid, du comté pas fondu car froid. Déprimant: des tranches (j’vous jure) froides de béchamel qui ne collent pas au plafond de la tranche supérieure, froide elle aussi. Comment peut-on servir un truc pareil? Encombrant, dans l’assiette comme dans le duodénum. Pas fini, forcément. Et encore moins les « pommes de terre sautées » qui n’en sont pas, les mêmes que pour mon entrée. 16€ et 8/20. Service confiné dans sa stricte mission de porteur de plats.
Entre deux assiettes amenées le duo s’accoude au comptoir et se raconte des histoires en riant un peu, attendant que les attablés dégagent le plancher. Restaurant rempli de clients, par quel miracle? Peut-être la possibilité de garer sa voiture juste devant, ou les leds au plafond. Mais pas la gamelle qui manque d’application et de sérieux, planquée derrière des effets d’annonce comme le « fait maison » et « produits frais et de saison ». De tels arguments, on s’en gratine la mortadelle: on veut juste de la bonne cuisine!