Café de l’Étang restaurant Cucuron – Comme une curiosité locale devant l’étang: une brochette de restaurants ou assimilés qui écartent les coudes pour mettre le plus de tables possibles en terrasse aux beaux jours. Plein de monde, on se croirait à un concert de Vincent Delerm. Bref! Entre l’étoilé local (La Petite Maison) et le bar qui fait à manger, tout est possible, tout est réalisable. C’est la foire au n’importe quoi, ça grouille tellement qu’on se croirait à Paris au Quartier Latin et ça tombe bien, ya plein de parisiens contents de s’échapper de la capitale pour s’empiler ici.

Enfin bon. J’avais l’embarras du choix pour casser la graine, j’ai vite repéré les fous furieux du tarif assommant et les opportunistes du tiroir-caisse. Je me laisse séduire par le « Café de l’Étang » comme un vulgaire pigeon. L’ardoise ne fait pas dans le grandiloquent ni dans le tarif assourdissant, c’est ce qui m’a plus. Une quinzaine de propositions, du médaillon de foie gras maison à 11,50€ à l’entrecôte à 19,90€. Entre, salade de chèvre chaud et italienne autour des 16€, omelettes, tartare et carpaccio à 17€ et 15€. Et puis un « boudin purée » pour plat du jour observé à côté. Fait envie. Une fois assis, j’apprends que yapu. Et puis j’apprends aussi que le poisson du jour est une aile de raie. Avec des frites. Frites pour tous les plats sans autres possibilités. Les gens aiment les frites, vous comprenez. Et puis j’ai attendu 25 minutes qu’on vienne prendre ma commande. Faut dire aussi que la terrasse est bondée (70 personnes) et que seules deux aimables personnes tiennent le bateau. Le patron se cantonnant au tiroir-caisse. Bref! M’arrive mon andouillette, frites, salade au bout de 20 minutes supplémentaires. L’andouillette est cuite avec soin, pas si facile. Son contenu est grossier, lisible, rustique. Pour le reste, on sombre dans la pitrerie avec les piteuses grosses fritasses grasses et farineuses. Elles recouvrent 80% de l’assiette dans un décliné de jaune clair au marron foncé, du résiduel de fond de friteuse. Le coin salade est une soupe de feuilles en sachet badigeonnées d’une vinaigrette émulsionnée et surbadigeonnées de balsamique. Et des germes de je ne sais quoi. Je vous dis: le Quartier Latin! 16€ et 9/20. Pain mou de type supermarché bas de gamme. Impossible de savoir le prix des eaux et du café. Le binôme au service est sympa et patient malgré le contexte tendu de surbooking entre gens en vacances pressés et clientèle aux exigences mal placées.

On paye au comptoir où veille le taulier aimable comme un parcmètre. Pour détendre, je le félicite sur le choix de son andouillette et je lui demande où il se fournit. Et là, en se foutant ouvertement de ma trogne de VRP en goguette, il me dit avec de grands gestes avec les bras: « je les prends au Revest-du-Bion, là-haut ». Alors qu’il les achète au même endroit que ses mauvaises frites. Voilà qui signe un état d’esprit.

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 0.5/5★ 0
Adresse
Place de l'Étang
84160 CUCURON
Tél:04.90.77.23.11
Site : cafedeletang.eatbu.com/?
Réseaux Sociaux :
Accueil:
11/20
Service:
12/20
Qualité/prix:
9/20
Cadre:
13/20
Pain:
mou 14/20
Café:pas pris
Thé:
Toilettes:
12/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : allez savoir!
Spécialités
  • tiroir-caisse
Menus
  • Carte
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
  • Terrasse
Sur place et...
A emporter
Livraison
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Café de l’Étang restaurant Cucuron – Comme une curiosité locale devant l’étang: une brochette de restaurants ou assimilés qui écartent les coudes pour mettre le plus de tables possibles en terrasse aux beaux jours. Plein de monde, on se croirait à un concert de Vincent Delerm. Bref! Entre l’étoilé local (La Petite Maison) et le bar qui fait à manger, tout est possible, tout est réalisable. C’est la foire au n’importe quoi, ça grouille tellement qu’on se croirait à Paris au Quartier Latin et ça tombe bien, ya plein de parisiens contents de s’échapper de la capitale pour s’empiler ici.

Enfin bon. J’avais l’embarras du choix pour casser la graine, j’ai vite repéré les fous furieux du tarif assommant et les opportunistes du tiroir-caisse. Je me laisse séduire par le « Café de l’Étang » comme un vulgaire pigeon. L’ardoise ne fait pas dans le grandiloquent ni dans le tarif assourdissant, c’est ce qui m’a plus. Une quinzaine de propositions, du médaillon de foie gras maison à 11,50€ à l’entrecôte à 19,90€. Entre, salade de chèvre chaud et italienne autour des 16€, omelettes, tartare et carpaccio à 17€ et 15€. Et puis un « boudin purée » pour plat du jour observé à côté. Fait envie. Une fois assis, j’apprends que yapu. Et puis j’apprends aussi que le poisson du jour est une aile de raie. Avec des frites. Frites pour tous les plats sans autres possibilités. Les gens aiment les frites, vous comprenez. Et puis j’ai attendu 25 minutes qu’on vienne prendre ma commande. Faut dire aussi que la terrasse est bondée (70 personnes) et que seules deux aimables personnes tiennent le bateau. Le patron se cantonnant au tiroir-caisse. Bref! M’arrive mon andouillette, frites, salade au bout de 20 minutes supplémentaires. L’andouillette est cuite avec soin, pas si facile. Son contenu est grossier, lisible, rustique. Pour le reste, on sombre dans la pitrerie avec les piteuses grosses fritasses grasses et farineuses. Elles recouvrent 80% de l’assiette dans un décliné de jaune clair au marron foncé, du résiduel de fond de friteuse. Le coin salade est une soupe de feuilles en sachet badigeonnées d’une vinaigrette émulsionnée et surbadigeonnées de balsamique. Et des germes de je ne sais quoi. Je vous dis: le Quartier Latin! 16€ et 9/20. Pain mou de type supermarché bas de gamme. Impossible de savoir le prix des eaux et du café. Le binôme au service est sympa et patient malgré le contexte tendu de surbooking entre gens en vacances pressés et clientèle aux exigences mal placées.

On paye au comptoir où veille le taulier aimable comme un parcmètre. Pour détendre, je le félicite sur le choix de son andouillette et je lui demande où il se fournit. Et là, en se foutant ouvertement de ma trogne de VRP en goguette, il me dit avec de grands gestes avec les bras: « je les prends au Revest-du-Bion, là-haut ». Alors qu’il les achète au même endroit que ses mauvaises frites. Voilà qui signe un état d’esprit.