Plats d’Asie restaurant Marseille – Le nom accroché au frontispice ne ment pas, on trouve de tout dans cette petite boutique polyvalente de l’Asie. Dans la vitrine remplie de victuailles, j’ai même vu de dodus dumpling qui attendent leur heure. Plus de papier dans les toilettes. Une fois assis, les tables en bois vernies vous collent tellement aux coudes qu’on pourrait partir avec. Kleenex trop fin pour nos moustaches trop grasses, couverts bien de chez nous. Baguettes possibles pour celui qui veut se faire croire routard revenant de Tokyo, Changchun, Nha Trang ou Phnom Penh puisque la patronne semble se prénommer Leakhana, prénom cambodgien.

Commençons par le Japon avec un plateau de 35 pièces dont je vous épargne le détail descriptif. Des cali, des nigiri, des sashimi. Le saumon en lamelles est trop gras: barquette toute prête prédécoupée. Le thon saumuré presque convenable mais il ne s’agit pas de la qualité Akimi, crevettes guillerettes, riz fébrile, feuille de nori comme une chambre à air, texture et gout. Aussi cher que chez un bon sushiman mais laborieux: 30€ pour 11/20. Mauricette a tiré les gros lots avec deux bonnes nems crevette pas grasses du tout, plaisantes à croquer: 14,5/20 et 1€ l’unité! Tonique rouleau de printemps, il n’est pas en hiver et épargne la dame au chapeau vert du fréquent surimi. 14/20 et 2,5€. Je vous conseille deux plats: formidables légumes à l’ail, l’ail parfume en finesse la sauce soja comme rarement chez un viet. 15/20 et 4€, c’est donné. Non moins savoureuses nouilles sautées au bœuf cuisinées avec doigté. Bâtonnets de légumes frais, un œuf comme au plat en invité surprise, viande fibreuse (hampe?) bien traitée et souple à cœur. Rare. 14,5/20 et 11€. Indéniable savoir-faire pour ces deux derniers plats que Mauricette m’a autorisé de piocher pour gouter, me gratifiant ensuite d’un commentaire avec l’humour qui la caractérise: « en échange si t’es gentil avec moi, je dirais rien à mon mari ». Bref! Même au moment de sortir les yens, jamais les visages du couple de tauliers n’ont souri une seule fois, on n’a envie de mettre un coup de pied dans la muraille. Elle visiblement abattue en salle, lui planqué dans le noir de sa cuisine à reluquer le client derrière un rideau.

Si vous n’êtes pas trop regardant sur le tralala folklorique habituel des taules du genre, une bonne affaire strictement alimentaire avec des tarifs qui ne vous bombardent pas de plomb dans la rivière Kwaï.

 

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 3/5★ ΨΨ
Adresse
41 boulevard Jeanne d'Arc
13005 MARSEILLE
Tél:04.84.26.58.01
Réseaux Sociaux :
Accueil:
11/20
Service:
12/20
Qualité/prix:
14/20
Cadre:
14/20
Pain:
non
Café:1,3€ pas pris
Thé:
Toilettes:
marches 14/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : bon
Spécialités
  • asiatiques spectre large
Menus
  • Carte de sushis et plateaux de 8€ à 30€
Fermetures
  • Fermé dimanche
Plus…
  • Terrasse
Sur place et...
A emporter
Livraison
- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 3/5★ ΨΨ
Adresse
41 boulevard Jeanne d'Arc
13005 MARSEILLE
Tél:04.84.26.58.01
Réseaux Sociaux :
Accueil:
11/20
Service:
12/20
Qualité/prix:
14/20
Cadre:
14/20
Pain:
non
Café:1,3€ pas pris
Thé:
Toilettes:
marches 14/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : bon
Spécialités
  • asiatiques spectre large
Menus
  • Carte de sushis et plateaux de 8€ à 30€
Fermetures
  • Fermé dimanche
Plus…
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Plats d’Asie restaurant Marseille – Le nom accroché au frontispice ne ment pas, on trouve de tout dans cette petite boutique polyvalente de l’Asie. Dans la vitrine remplie de victuailles, j’ai même vu de dodus dumpling qui attendent leur heure. Plus de papier dans les toilettes. Une fois assis, les tables en bois vernies vous collent tellement aux coudes qu’on pourrait partir avec. Kleenex trop fin pour nos moustaches trop grasses, couverts bien de chez nous. Baguettes possibles pour celui qui veut se faire croire routard revenant de Tokyo, Changchun, Nha Trang ou Phnom Penh puisque la patronne semble se prénommer Leakhana, prénom cambodgien.

Commençons par le Japon avec un plateau de 35 pièces dont je vous épargne le détail descriptif. Des cali, des nigiri, des sashimi. Le saumon en lamelles est trop gras: barquette toute prête prédécoupée. Le thon saumuré presque convenable mais il ne s’agit pas de la qualité Akimi, crevettes guillerettes, riz fébrile, feuille de nori comme une chambre à air, texture et gout. Aussi cher que chez un bon sushiman mais laborieux: 30€ pour 11/20. Mauricette a tiré les gros lots avec deux bonnes nems crevette pas grasses du tout, plaisantes à croquer: 14,5/20 et 1€ l’unité! Tonique rouleau de printemps, il n’est pas en hiver et épargne la dame au chapeau vert du fréquent surimi. 14/20 et 2,5€. Je vous conseille deux plats: formidables légumes à l’ail, l’ail parfume en finesse la sauce soja comme rarement chez un viet. 15/20 et 4€, c’est donné. Non moins savoureuses nouilles sautées au bœuf cuisinées avec doigté. Bâtonnets de légumes frais, un œuf comme au plat en invité surprise, viande fibreuse (hampe?) bien traitée et souple à cœur. Rare. 14,5/20 et 11€. Indéniable savoir-faire pour ces deux derniers plats que Mauricette m’a autorisé de piocher pour gouter, me gratifiant ensuite d’un commentaire avec l’humour qui la caractérise: « en échange si t’es gentil avec moi, je dirais rien à mon mari ». Bref! Même au moment de sortir les yens, jamais les visages du couple de tauliers n’ont souri une seule fois, on n’a envie de mettre un coup de pied dans la muraille. Elle visiblement abattue en salle, lui planqué dans le noir de sa cuisine à reluquer le client derrière un rideau.

Si vous n’êtes pas trop regardant sur le tralala folklorique habituel des taules du genre, une bonne affaire strictement alimentaire avec des tarifs qui ne vous bombardent pas de plomb dans la rivière Kwaï.