L’Absinthe restaurant Marseille – Restaurant de quartier peinard, qui ne demande rien à personne. Coincé entre le boucan du boulevard Sakakini à deux pas et un MacDo à un jet de hamburger, L’Absinthe se contente de nourrir les habitants des immeubles de la calme rue Madon et un peu autour venus à pied, trinquil, dès midi moins quart.
Ils sont 4 ou 5 à bosser là-dedans sourire vissé au minois, service comme cuisine. Ça peut expliquer une terrasse si bien garnie qu’on dirait une choucroute. A tel point que le plat du jour à moins de 10€ est épuisé, finito, the end. Restait donc la carte présentée sur le set de table papier. Malin: un côté froid avec une dizaine de salades ou tartare de 12,50€ (l’inévitable Caesar) à 16,30€ pour le poke bowl saumon. Une dizaine au rayon côté plats chauds de 11,20€ pour un poulet pané maison à l’entrecôte 240g à 17,90€. Entre: burger, brochettes de poulet, pavé de bœuf… Choix d’accompagnements: riz, haricots verts, taboulé oriental et les obligées frites annoncées « maison ». Quelques pâtes sont aussi du panorama, de 12,50€ à 16,20. C’est pénible cette liste de plats et de prix non? Oui je sais. Mais si je l’omets, on me fait remarquer le manque de précision de mon propos, mon absence de détails, on m’attribue une volonté de bâcler. Bref! Affamée comme jamais, avant de manger Mauricette commence par s’échauffer en terrasse telle une danseuse étoile du Bolchoï. Tout le monde la regardait, elle adore se faire remarquer. Une fois assise, elle me dit avec l’air supérieur qu’elle prend quand elle sait quelque chose que j’ignore « le peintre Edgar Degas a peint des tableaux avec des danseuses et aussi l’Absinthe en 1876 ». Sur le second, on dirait nous deux. Sa salade italienne annoncée avec salade verte, tomate (aucun gout), burrata, jambon cru, tomates séchées, basilic et balsamique. Tomates séchées absentes. Mais en sus, billes de mozza, pesto et melon sont de la partie. Qui s’en plaindra? Surtout pour 12,90€. Au moins 5€ de plus en centre-ville et au bord de l’eau. 14/20. Mon pavé de saumon frais grillé 140/160g est… frais et cuisiné avec doigté, souple à cœur, bravo. Dommage qu’il s’agisse d’un saumon bien trop gras, il renifle le gras du mauvais saumon d’élevage industriel norvégien. On dirait qu’il a bouffé des chips en regardant la télé toute sa vie vautré dans son canapé, le saumon. Les frites dorées se tiennent bien, gros haricots verts tristes. 15,90€ pour 13/20 quand même. Sachant que si pour 100 balles t’as plus rien: ici si. Impasse sur les desserts, la vitrine réfrigérée n’expose vraiment rien d’excitant et même moins avec ses boites de congelé de pâtisserie arménienne au miel et ses bouts de tartelettes sous cellophane. Même à moins de 7,60€, le tarif du café gourmand.
Patron souriant malin avec le client, il ne lui force pas la main, ce que tu n’as pas vendu aujourd’hui tu le vendras demain. Si l’hyper centre-ville vous épuise et que vous avez faim, voici une gentille possibilité du quartier.
L’Absinthe restaurant Marseille – Restaurant de quartier peinard, qui ne demande rien à personne. Coincé entre le boucan du boulevard Sakakini à deux pas et un MacDo à un jet de hamburger, L’Absinthe se contente de nourrir les habitants des immeubles de la calme rue Madon et un peu autour venus à pied, trinquil, dès midi moins quart.
Ils sont 4 ou 5 à bosser là-dedans sourire vissé au minois, service comme cuisine. Ça peut expliquer une terrasse si bien garnie qu’on dirait une choucroute. A tel point que le plat du jour à moins de 10€ est épuisé, finito, the end. Restait donc la carte présentée sur le set de table papier. Malin: un côté froid avec une dizaine de salades ou tartare de 12,50€ (l’inévitable Caesar) à 16,30€ pour le poke bowl saumon. Une dizaine au rayon côté plats chauds de 11,20€ pour un poulet pané maison à l’entrecôte 240g à 17,90€. Entre: burger, brochettes de poulet, pavé de bœuf… Choix d’accompagnements: riz, haricots verts, taboulé oriental et les obligées frites annoncées « maison ». Quelques pâtes sont aussi du panorama, de 12,50€ à 16,20. C’est pénible cette liste de plats et de prix non? Oui je sais. Mais si je l’omets, on me fait remarquer le manque de précision de mon propos, mon absence de détails, on m’attribue une volonté de bâcler. Bref! Affamée comme jamais, avant de manger Mauricette commence par s’échauffer en terrasse telle une danseuse étoile du Bolchoï. Tout le monde la regardait, elle adore se faire remarquer. Une fois assise, elle me dit avec l’air supérieur qu’elle prend quand elle sait quelque chose que j’ignore « le peintre Edgar Degas a peint des tableaux avec des danseuses et aussi l’Absinthe en 1876 ». Sur le second, on dirait nous deux. Sa salade italienne annoncée avec salade verte, tomate (aucun gout), burrata, jambon cru, tomates séchées, basilic et balsamique. Tomates séchées absentes. Mais en sus, billes de mozza, pesto et melon sont de la partie. Qui s’en plaindra? Surtout pour 12,90€. Au moins 5€ de plus en centre-ville et au bord de l’eau. 14/20. Mon pavé de saumon frais grillé 140/160g est… frais et cuisiné avec doigté, souple à cœur, bravo. Dommage qu’il s’agisse d’un saumon bien trop gras, il renifle le gras du mauvais saumon d’élevage industriel norvégien. On dirait qu’il a bouffé des chips en regardant la télé toute sa vie vautré dans son canapé, le saumon. Les frites dorées se tiennent bien, gros haricots verts tristes. 15,90€ pour 13/20 quand même. Sachant que si pour 100 balles t’as plus rien: ici si. Impasse sur les desserts, la vitrine réfrigérée n’expose vraiment rien d’excitant et même moins avec ses boites de congelé de pâtisserie arménienne au miel et ses bouts de tartelettes sous cellophane. Même à moins de 7,60€, le tarif du café gourmand.
Patron souriant malin avec le client, il ne lui force pas la main, ce que tu n’as pas vendu aujourd’hui tu le vendras demain. Si l’hyper centre-ville vous épuise et que vous avez faim, voici une gentille possibilité du quartier.