LIVING ART’S

Living Art’s restaurant Marseille – Le cours Julien en ce moment, il se réveille un peu culinairement parlant. Je vais vous la faire courte pour le test du jour, car si j’ai trouvé des propriétaires indéniablement volontaires dans l’envie de bien faire, quelques signes négatifs un peu curieux plombent ma satisfaction qui ne demandait pourtant qu’à s’épanouir, mon dieu, je poétise.

D’abord: menu midi 20€ vendu comme bio et local. Avec choix et des efforts, comme pour la salade de sardines, aubergine. Le cuisinier aime les découpes, concombre et tomate crue encore bonne, rondelles poêlées d’aubergines grassouillettes. Je ne m’attendais pas à de la sardine crue, il s’agit ici de conserve. Mais de la bonne de chez Marius Sardineur. Faudrait juste prévenir le client. 14/20. Suit filet de julienne, sauce crustacés au pastis. Une volonté qu’on trouve rarement dans les assiettes du coin (et ailleurs), surtout dans un menu du midi à 20€. Du frais intégral, un beau pavé cuit avec application, une façon de travailler les saveurs à l’orientale, carotte, courgette et d’autres choses. Les épices dépassent un peu le crustacé de la sauce, mais je n’ai pas boudé mon plaisir. 14,5/20 encore. Un peu loupée, la verrine au chocolat. Pas fini, elle est trop tassée même dans une verrine (je suis drôle). 12/20. J’étais attablé anonymement, les tauliers tapant amicalement la discute pendant mon repas. Et puis pfuit. Le couple part, me laissant avec des apprentis et un personnel de salle particulièrement détaché de ses prérogatives minimum de cordialité, ni merci, ni au revoir. J’ai payé au milieu d’une petite pagaille dans l’organisation vu que ce soir et comme fréquemment ici, c’est concert avec groupe. Ma question est: la maison est elle capable de servir du frais lors de ce repas-concert comme pour mon repas de ce midi? Pas sûr, d’autant que les cocktails et tapas sont de la proposition! Le cas ferait dans ce cas exception.

Lieu d’esprit culturel varié, peinture, sculpture et musique. Ah. On m’informe dans l’oreillette que le sobriquet de l’établissement change et devient Gerarh. Pourquoi pas.