L’Embuscade restaurant Pierrefeu – Non accueil cinglant, un saloon de village où l’inconnu incongru n’est pas bienvenu, on vous scie d’emblée la joie de vivre avec des serveuses éteintes derrière le comptoir qui regardent d’un œil hagard de blasées de la vie picoler les cow-boys. Ne manque que le piano bastringue comme dans la BD Lucky-Luke. A côté, seule la cuisinière sur son tabouret me salue et sourit un peu en fumant sa clope, comme quelques clients. A Pierrefeu vous comprenez, on fait ce qu’on veut, on est libres et on craint dégun et surtout pas les étrangers qui n’ont jamais chassé le sanglier avec les dents. Et toi l’autochtone, tu l’as chassé le sanglier? Moi? Non mais c’est pas pareil. Pierrefeu quoi.
Bref! Contexte bien dommage vu que point de vue gamelle, un effort certain pour éviter une trop grande banalité est fait. La carte avec 7 plats part dans tous les sens, répondant ainsi à une demande supposée des clients: gnocchi pesto 16€, wok de poulet thaï 17€, salade italienne 15€, salade César 15€, tartare classique ou thaï 17€, pièce du boucher 22€ et…. crevettes au curry vert. Vu le mélange des genres culinaires, j’attendais la gamelle au tournant pour la choper au vol. Sauf que j’ai pris du plaisir, je m’attendais pourtant au pire. On pige vite qu’un thaï ne cuisine pas ici mais idée agréable dans le genre propret, petits légumes taillés (brocoli, carotte…), feuilles de coriandre comme s’il en pleuvait, une pluie de graines de je ne sais quoi, un bouillon un peu timide en curry. Et un riz gras servi à part vraiment formidable même si pas du tout cuisiné façon thaï. A la fin, il restait 6 queues de crevettes et des lamelles de poivrons jaune et rouge. 18€ et 14/20. Bravo à la cuisinière. Les desserts à 6,5€ attendent leur heure de gloire dans la vitrine réfrigérée en compagnie du topping au chocolat et la chantilly en bouteille.
Les deux serveuses restent conforme à leur accueil, aussi aimables que des bornes kilométriques. Ya pas mieux pour décourager le chaland de remettre le tarbouif dans la bouillabaisse d’ici un de ces jours. Les deux expliquent à elles seules le nom « embuscade ». Dommage, la cuisine est correcte. Mais de quoi j’me mêêêle? Oui je sais. Pierrefeu… on fait ce qu’on veut et on craint dégun… Vous avez du sanglier en plat du jour?
L’Embuscade restaurant Pierrefeu – Non accueil cinglant, un saloon de village où l’inconnu incongru n’est pas bienvenu, on vous scie d’emblée la joie de vivre avec des serveuses éteintes derrière le comptoir qui regardent d’un œil hagard de blasées de la vie picoler les cow-boys. Ne manque que le piano bastringue comme dans la BD Lucky-Luke. A côté, seule la cuisinière sur son tabouret me salue et sourit un peu en fumant sa clope, comme quelques clients. A Pierrefeu vous comprenez, on fait ce qu’on veut, on est libres et on craint dégun et surtout pas les étrangers qui n’ont jamais chassé le sanglier avec les dents. Et toi l’autochtone, tu l’as chassé le sanglier? Moi? Non mais c’est pas pareil. Pierrefeu quoi.
Bref! Contexte bien dommage vu que point de vue gamelle, un effort certain pour éviter une trop grande banalité est fait. La carte avec 7 plats part dans tous les sens, répondant ainsi à une demande supposée des clients: gnocchi pesto 16€, wok de poulet thaï 17€, salade italienne 15€, salade César 15€, tartare classique ou thaï 17€, pièce du boucher 22€ et…. crevettes au curry vert. Vu le mélange des genres culinaires, j’attendais la gamelle au tournant pour la choper au vol. Sauf que j’ai pris du plaisir, je m’attendais pourtant au pire. On pige vite qu’un thaï ne cuisine pas ici mais idée agréable dans le genre propret, petits légumes taillés (brocoli, carotte…), feuilles de coriandre comme s’il en pleuvait, une pluie de graines de je ne sais quoi, un bouillon un peu timide en curry. Et un riz gras servi à part vraiment formidable même si pas du tout cuisiné façon thaï. A la fin, il restait 6 queues de crevettes et des lamelles de poivrons jaune et rouge. 18€ et 14/20. Bravo à la cuisinière. Les desserts à 6,5€ attendent leur heure de gloire dans la vitrine réfrigérée en compagnie du topping au chocolat et la chantilly en bouteille.
Les deux serveuses restent conforme à leur accueil, aussi aimables que des bornes kilométriques. Ya pas mieux pour décourager le chaland de remettre le tarbouif dans la bouillabaisse d’ici un de ces jours. Les deux expliquent à elles seules le nom « embuscade ». Dommage, la cuisine est correcte. Mais de quoi j’me mêêêle? Oui je sais. Pierrefeu… on fait ce qu’on veut et on craint dégun… Vous avez du sanglier en plat du jour?