Le Mas des Oliviers restaurant Saint-Zacharie – Dans cette Provence chère à Pagnol, je suis toujours étonné de tomber sur les cuisiniers(ères) de mémoire fous de leur terroir et de son histoire. Souvent de tempérament modeste, ils mettent l’importance de l’œuvre avant eux-mêmes, c’est pas moi, juste que mon terroir est formidable, les tomates viennent d’à côté à dos d’écureuil et de la maison j’entends les chèvres de mon fromage qui bêlent sous les chênes verts. La Provence, c’est l’ADN de Yannick Guerlesquin. Pas du genre premier de la classe à l’école vu qu’il préférait gambader dans les collines d’Eoures et du Garlaban à s’égratigner les cigales en écoutant les genoux.
Pour en finir avec les préliminaires et les présentations, notre quadragénaire passé par Baumanière (13) et Castel Lumière (83) propose une carte bistrotière non intégriste de son strict terroir! Ça en fait des T! Même l’été, toujours la formule à 18,5€ des midis de semaine. A côté, la carte avec des hits sans rides comme les beignets de fleurs de courgette frais à la ricotta. Héhé… j’ai alpagué les derniers de la saison, fallait venir avant. Ou attendre l’an prochain. Bref! La farce en abondance plombe la légèreté du produit, le choix de la générosité pour le chef. On ne refait pas: ici on mange! 14,5/20 et 9,5€. Autre classique avec seiche en persillade, huile vierge. Du bestiau maousse et tendre snacké, équipé en série d’un formidable riz aux petits légumes qu’aurait adoubé Song Yingxing. Même dotée d’une sauce vierge sudiste aux belles couleurs. 21€ et 15/20. Pavlova, crème de lait au citron, framboises des Nayes: le dressage malin privilégie le fond à la forme, ne s’embarrasse pas de chichi-panpan. Plongeon dans la meringue planquée sous la crème fouettée (de lait) de belle tenue titillée par l’agrume, framboises extra tombées du nid dans un jardin à Saint-Zacharie, ce matin encore elles taillaient la bavette avec les abeilles. 15/20 et 7€. Une cuisine de cuisinier enthousiaste drogué de son métier, une équipe impliquée qui autorise Yannick Guerlesquin à venir en salle, histoire de seconder sa discrète épouse Valérie. Il est comme ça, faut qu’il voie les clients, il aime les gens. Bref!
Vieilles pierres et bois d’une maison qui abrita autrefois un four à terres cuites, mas provençal sans mandoline folklo pour gogos en goguette, des plats de bonté, un couple adorable. Vous le cherchiez, vous l’avez trouvé, il s’appelle le Mas des Oliviers!
Le Mas des Oliviers restaurant Saint-Zacharie – Dans cette Provence chère à Pagnol, je suis toujours étonné de tomber sur les cuisiniers(ères) de mémoire fous de leur terroir et de son histoire. Souvent de tempérament modeste, ils mettent l’importance de l’œuvre avant eux-mêmes, c’est pas moi, juste que mon terroir est formidable, les tomates viennent d’à côté à dos d’écureuil et de la maison j’entends les chèvres de mon fromage qui bêlent sous les chênes verts. La Provence, c’est l’ADN de Yannick Guerlesquin. Pas du genre premier de la classe à l’école vu qu’il préférait gambader dans les collines d’Eoures et du Garlaban à s’égratigner les cigales en écoutant les genoux.
Pour en finir avec les préliminaires et les présentations, notre quadragénaire passé par Baumanière (13) et Castel Lumière (83) propose une carte bistrotière non intégriste de son strict terroir! Ça en fait des T! Même l’été, toujours la formule à 18,5€ des midis de semaine. A côté, la carte avec des hits sans rides comme les beignets de fleurs de courgette frais à la ricotta. Héhé… j’ai alpagué les derniers de la saison, fallait venir avant. Ou attendre l’an prochain. Bref! La farce en abondance plombe la légèreté du produit, le choix de la générosité pour le chef. On ne refait pas: ici on mange! 14,5/20 et 9,5€. Autre classique avec seiche en persillade, huile vierge. Du bestiau maousse et tendre snacké, équipé en série d’un formidable riz aux petits légumes qu’aurait adoubé Song Yingxing. Même dotée d’une sauce vierge sudiste aux belles couleurs. 21€ et 15/20. Pavlova, crème de lait au citron, framboises des Nayes: le dressage malin privilégie le fond à la forme, ne s’embarrasse pas de chichi-panpan. Plongeon dans la meringue planquée sous la crème fouettée (de lait) de belle tenue titillée par l’agrume, framboises extra tombées du nid dans un jardin à Saint-Zacharie, ce matin encore elles taillaient la bavette avec les abeilles. 15/20 et 7€. Une cuisine de cuisinier enthousiaste drogué de son métier, une équipe impliquée qui autorise Yannick Guerlesquin à venir en salle, histoire de seconder sa discrète épouse Valérie. Il est comme ça, faut qu’il voie les clients, il aime les gens. Bref!
Vieilles pierres et bois d’une maison qui abrita autrefois un four à terres cuites, mas provençal sans mandoline folklo pour gogos en goguette, des plats de bonté, un couple adorable. Vous le cherchiez, vous l’avez trouvé, il s’appelle le Mas des Oliviers!