Le Mas des Oliviers restaurant Saint-Zacharie – Dans la plus pure tradition de l’auberge hermétique au temps qui passe, un peu en retrait de l’avenue pour ne pas s’imposer, plus accueillante dedans qu’attirante dehors avec sa sage devanture, même pas démodée (elle n’a jamais été à la mode), sans coin lounge-bar ni de musique d’ascenseur. Cerise sur le chapeau: depuis le temps même pas connue de l’intégralité des autochtones tandis que le gourmand avisé vient de loin s’y faire le petit gueuleton.
Valérie Guerlesquin en discrète maitresse de cérémonie, jamais un mot ou un geste plus haut que l’autre, dans l’esprit de la mère de Marcel Pagnol, Augustine dans « le Château de ma Mère » voyez? Son mari de chef sort parfois des cuisines… quand il peut! Un jovial quadragénaire au béret vissé, passé par Baumanière (13) et le Castel Lumière (83). Un provençal plein fer tellement fier de son terroir qu’on entend le reflet des collines d’Eoures et du Garlaban dans son regard rieur et sa voix chantante. Hein? Oui c’est possible. Bref! Entrant à nouveau ici, je scrute avec anxiété l’ardoise des plats, un peu comme des lycéens cherchant leurs noms dans une liste de résultat d’examen au portail de l’école. Ouééé! Beignets de fleurs de courgette frais à la ricotta présents! Les entrées de qualité à moins de 10€ deviennent rares au restaurant. Délicates fleurs ballonnées du fromage travaillé, le croustillant tonifie les bouchées! 14,5/20 et 9,5€. Obsession du « fait maison » confirmée avec les gnocchi maison, tomate, pistou et burrata. Pas du gnocchi gnangnan qui colle aux ratiches. Ici, plus de 70% de pomme de terre dans la recette, ça vous changera des industriels avec 10% de patate qui pullulent au rayon du supermarché. 15/20 et 17€. Aimables avec le porte-monnaie, les desserts ne dépassent pas les 7€. Superbe mousse de pêche, tuile dentelle et sirop de menthe. Suave, adaptée aux premières chaleurs estivales. La mousse pète des brunoises de fruits de saison taillées du matin: pêches parfumées, fraises du tonnerre et même un peu de melon avec modération tant ce fruit est risqué en association. 15/20 et 7€. C’est marrant, la cuisine de Yannick Guerlesquin est si efficace qu’on pense abusivement faire pareil chez soi. Vas-y coco, essaye toi aussi. Car ce cuisinier a tant intégré la technique de son métier qu’il ne cherche pas (plus?) à démontrer, comme tant de chefs en mal de reconnaissance. Lui veut juste régaler notre machinerie à plaisir, pas se regarder dans le miroir.
Ce qui ne l’empêche pas d’être fier de son travail. Pas pareil et pour tout dire, très reposant pour le cobaye ambulant qui se tape un paquet de melons égocentriques dans l’inventaire de la tambouille. Bref! Jolie (de plus en plus) terrasse, jolie maison de pierre, jadis un four à terres cuites. Formule gagnante pour sentir la Provence par tous nos sens.
Le Mas des Oliviers restaurant Saint-Zacharie – Dans la plus pure tradition de l’auberge hermétique au temps qui passe, un peu en retrait de l’avenue pour ne pas s’imposer, plus accueillante dedans qu’attirante dehors avec sa sage devanture, même pas démodée (elle n’a jamais été à la mode), sans coin lounge-bar ni de musique d’ascenseur. Cerise sur le chapeau: depuis le temps même pas connue de l’intégralité des autochtones tandis que le gourmand avisé vient de loin s’y faire le petit gueuleton.
Valérie Guerlesquin en discrète maitresse de cérémonie, jamais un mot ou un geste plus haut que l’autre, dans l’esprit de la mère de Marcel Pagnol, Augustine dans « le Château de ma Mère » voyez? Son mari de chef sort parfois des cuisines… quand il peut! Un jovial quadragénaire au béret vissé, passé par Baumanière (13) et le Castel Lumière (83). Un provençal plein fer tellement fier de son terroir qu’on entend le reflet des collines d’Eoures et du Garlaban dans son regard rieur et sa voix chantante. Hein? Oui c’est possible. Bref! Entrant à nouveau ici, je scrute avec anxiété l’ardoise des plats, un peu comme des lycéens cherchant leurs noms dans une liste de résultat d’examen au portail de l’école. Ouééé! Beignets de fleurs de courgette frais à la ricotta présents! Les entrées de qualité à moins de 10€ deviennent rares au restaurant. Délicates fleurs ballonnées du fromage travaillé, le croustillant tonifie les bouchées! 14,5/20 et 9,5€. Obsession du « fait maison » confirmée avec les gnocchi maison, tomate, pistou et burrata. Pas du gnocchi gnangnan qui colle aux ratiches. Ici, plus de 70% de pomme de terre dans la recette, ça vous changera des industriels avec 10% de patate qui pullulent au rayon du supermarché. 15/20 et 17€. Aimables avec le porte-monnaie, les desserts ne dépassent pas les 7€. Superbe mousse de pêche, tuile dentelle et sirop de menthe. Suave, adaptée aux premières chaleurs estivales. La mousse pète des brunoises de fruits de saison taillées du matin: pêches parfumées, fraises du tonnerre et même un peu de melon avec modération tant ce fruit est risqué en association. 15/20 et 7€. C’est marrant, la cuisine de Yannick Guerlesquin est si efficace qu’on pense abusivement faire pareil chez soi. Vas-y coco, essaye toi aussi. Car ce cuisinier a tant intégré la technique de son métier qu’il ne cherche pas (plus?) à démontrer, comme tant de chefs en mal de reconnaissance. Lui veut juste régaler notre machinerie à plaisir, pas se regarder dans le miroir.
Ce qui ne l’empêche pas d’être fier de son travail. Pas pareil et pour tout dire, très reposant pour le cobaye ambulant qui se tape un paquet de melons égocentriques dans l’inventaire de la tambouille. Bref! Jolie (de plus en plus) terrasse, jolie maison de pierre, jadis un four à terres cuites. Formule gagnante pour sentir la Provence par tous nos sens.