Le Mas des Oliviers restaurant à Saint-Zacharie – La sérieuse cuisine traditionnelle de Yannick Guerlesquin, on en raffole! Sérieuse et joyeuse, souriante même. N’avez-vous donc jamais vu une terrine de sanglier et lactaires au vinaigre faire risette? Une daube de poulpe au mourvèdre sourire? Des pieds-paquets raconter une blague de Marius? Des ravioli au fromage et bouillon de poule au pot danser la Macarena? Héhé… La cuisine récitée est persillée de saveurs comme une entrecôte de l’Aubrac de bon gras, elle raconte son histoire personnelle, les collines du côté d’Eoures et le Garlaban, j’ai dix ans et je gambade dans la campagne en écoutant les champignons et en ramassant les cigales. Plus tard, le ciboulot rempli à vie d’envies et d’odeurs, Yannick Guerlesquin entre dans le métier, comme on dit. Direction notamment les Alpilles avec Baumanière (13) du chef Alain Burnel, le Var aussi au Castel Lumière du Castellet (83) où il apprend à valoriser le produit, le souci du détail et la discipline qui rend humble: remettre chaque jour son ouvrage sur la table du client chéri. A lire l’ardoise, ce chef ne se torture pas la béarnaise à violoner du nom de plat! Mais sous votre pif quand arrive les assiettes, c’est la fiesta du frichti! Des entrées en petit ou en grand! Si l’on s’en tient à la petite assiette de beignets de fleurs de courgette à 9€, elles sont 5. Elles tiennent la route mais les à-côtés font de l’ombre: coulis de pastèque, glace au chèvre, salade mélangée avec un tas de bricoles fraîches…et une tranche de nougat de chèvre frais avec abricot, raisin blanc, noisettes. Je m’en remettrais bien une louche vu que Mauricette m’en a tapé les trois-quarts! Enfin bon. 14,5/20.
Nos plats? Pour moi plat du jour: saucisse-lentilles du Puy“. Faut avoir faim! C’est mon métier d’avoir faim! Féculent bien travaillé, saucisse au gras agréable, sans aigreur comme fréquemment. 14,5/20. La dame au chapeau vert s’entiche de son magret déglacé aux pêches. Magret entier cuit comme souhaité, pêche fraîche sucrée de fin d’été et pas de la conserve sirupeuse, petits pois frais, flan de légume, poêlée de girolles, frites fraîches, n’en jetez plus, la cour est pleine! Et caramel de balsamique maison, trois points, ouvrez les guillemets: “c’est très bon!” 15/20. Au rayon dessert, des idées simples en apparence… comme le reste. Sauf que réussir un “financier” n’est pas si simple comme dirait mon comptable. Démoulé de frais mais un peu trop chaud, taquiné par une réduction de verveine infusée lui donnant une dimension supérieure: 15/20 et seulement 6€! C’est mieux que les desserts industriels à 9€ non? Discrète comme la violette sous la mousse, la souriante Valérie Guerlesquin tient la salle, déroule en sobriété. Les Guerlesquin sont arrivés au Mas des Oliviers en mai 2018. Avec Mauricette on adore, et vous ça devrait pas tardez.
Le Mas des Oliviers restaurant à Saint-Zacharie – La sérieuse cuisine traditionnelle de Yannick Guerlesquin, on en raffole! Sérieuse et joyeuse, souriante même. N’avez-vous donc jamais vu une terrine de sanglier et lactaires au vinaigre faire risette? Une daube de poulpe au mourvèdre sourire? Des pieds-paquets raconter une blague de Marius? Des ravioli au fromage et bouillon de poule au pot danser la Macarena? Héhé… La cuisine récitée est persillée de saveurs comme une entrecôte de l’Aubrac de bon gras, elle raconte son histoire personnelle, les collines du côté d’Eoures et le Garlaban, j’ai dix ans et je gambade dans la campagne en écoutant les champignons et en ramassant les cigales. Plus tard, le ciboulot rempli à vie d’envies et d’odeurs, Yannick Guerlesquin entre dans le métier, comme on dit. Direction notamment les Alpilles avec Baumanière (13) du chef Alain Burnel, le Var aussi au Castel Lumière du Castellet (83) où il apprend à valoriser le produit, le souci du détail et la discipline qui rend humble: remettre chaque jour son ouvrage sur la table du client chéri. A lire l’ardoise, ce chef ne se torture pas la béarnaise à violoner du nom de plat! Mais sous votre pif quand arrive les assiettes, c’est la fiesta du frichti! Des entrées en petit ou en grand! Si l’on s’en tient à la petite assiette de beignets de fleurs de courgette à 9€, elles sont 5. Elles tiennent la route mais les à-côtés font de l’ombre: coulis de pastèque, glace au chèvre, salade mélangée avec un tas de bricoles fraîches…et une tranche de nougat de chèvre frais avec abricot, raisin blanc, noisettes. Je m’en remettrais bien une louche vu que Mauricette m’en a tapé les trois-quarts! Enfin bon. 14,5/20.
Nos plats? Pour moi plat du jour: saucisse-lentilles du Puy“. Faut avoir faim! C’est mon métier d’avoir faim! Féculent bien travaillé, saucisse au gras agréable, sans aigreur comme fréquemment. 14,5/20. La dame au chapeau vert s’entiche de son magret déglacé aux pêches. Magret entier cuit comme souhaité, pêche fraîche sucrée de fin d’été et pas de la conserve sirupeuse, petits pois frais, flan de légume, poêlée de girolles, frites fraîches, n’en jetez plus, la cour est pleine! Et caramel de balsamique maison, trois points, ouvrez les guillemets: “c’est très bon!” 15/20. Au rayon dessert, des idées simples en apparence… comme le reste. Sauf que réussir un “financier” n’est pas si simple comme dirait mon comptable. Démoulé de frais mais un peu trop chaud, taquiné par une réduction de verveine infusée lui donnant une dimension supérieure: 15/20 et seulement 6€! C’est mieux que les desserts industriels à 9€ non? Discrète comme la violette sous la mousse, la souriante Valérie Guerlesquin tient la salle, déroule en sobriété. Les Guerlesquin sont arrivés au Mas des Oliviers en mai 2018. Avec Mauricette on adore, et vous ça devrait pas tardez.