Le Mattilio restaurant Peypin – Affaire reprise et rebaptisée en 2019 je crois, de sacrés travaux réalisés, je n’aurais pas reconnu… sauf le rustique parking très pratique. Grande terrasse, spacieuse véranda télescopique vitrée, plusieurs salles, des recoins, un bar. Chapeau bas à l’entrepreneur, il a bien bossé. Certes l’esprit auberge d’antan s’est barré, on fricote désormais avec un registre plus urbain de brasserie classieuse. En tout cas pour les murs et le mobilier.

Pour la cuisine il s’agit de tout venant d’une triste banalité. J’entends par « tout venant » que la direction a visiblement bien compris qu’on ne gagnait pas de l’argent dans la restauration avec un Mozart aux fourneaux qu’il faut rémunérer toujours trop, parait-il. Mieux vaut pratiquer le non-art de la tambouille moyenne éventuellement sous-traitée à l’industrie de la bouffe qu’on vendra le plus cher possible. Toutes les viandes d’ici sont d’Origine Union Européenne, cet affichage est devenu obligatoire au restaurant. Ce métier de restaurateur est devenu terrible: mieux tu fais, plus c’est compliqué. A contrario: fricoter dans le médiocre consolide les marges. Enfin bon. Des entrées, des plats, des suggestions, une formule midi à 15,5€. La carte des plats ne s’embarrasse pas de sophistication avec 6 plats: entrecôte Simmental 22€, ravioli au pesto à 17,5€, pasta a l’olio 15,5€, cheese burger 16,5€, fish & chips 15,5€ et la milanaise de veau. Elle m’arrive en 3 minutes sous le museau, c’est vous dire si elle est pressée d’en découdre. Fine chair marron foncé dure, croute molle comme une crêpe, brute de décoffrage « tout prêt ». Frites fraiches molles, feuilles de salade verte avec sauce kebab, bouts de tomates, citron, lamelles de parmesan. 9/20 pour 22€.

Aucun tarif de boissons proposé, j’ai horreur de ça: pas de café donc. Juste tarifées l’ardoise des vins déclinés au verre. Date du sachet de moutarde dépassée. Un pot d’eau chaude tirée du robinet pour le VRP qui passait dans la ZA voisine et qu’on ne reverra pas avant longtemps (tu m’étonnes)… tandis que les habitués de voisins bénéficient d’eau fraiche sortie du frigo. Soigné l’habitué et négliger le passager: une habitude que je croyais disparue qui renait à Peypin, à l’ancienne. J’avais donc tort.

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 0.5/5★ 0
Adresse
Quartier de Valdonne Le Casteou
13124 PEYPIN
Tél:04.42.83.21.29
Site : lemattilio.eatbu.com/
Réseaux Sociaux :
Accueil:
14/20
Service:
14/20
Qualité/prix:
9/20
Cadre:
15/20
Pain:
13/20
Café:pas prix
Thé:
Toilettes:
15/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : allez savoir!
Spécialités
  • vin au verre et parking
Menus
  • Formule 15,5€ midi semaine
  • Suggestions
  • Pizzas de 12€ à 20€
  • Carte
  • Menu enfant
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
  • Terrasse
  • Parking
Sur place et...
A emporter
Livraison
- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 0.5/5★ 0
Adresse
Quartier de Valdonne Le Casteou
13124 PEYPIN
Tél:04.42.83.21.29
Site : lemattilio.eatbu.com/
Réseaux Sociaux :
Accueil:
14/20
Service:
14/20
Qualité/prix:
9/20
Cadre:
15/20
Pain:
13/20
Café:pas prix
Thé:
Toilettes:
15/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : allez savoir!
Spécialités
  • vin au verre et parking
Menus
  • Formule 15,5€ midi semaine
  • Suggestions
  • Pizzas de 12€ à 20€
  • Carte
  • Menu enfant
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
  • Terrasse
  • Parking
Sur place et...
A emporter
Livraison

Le Mattilio restaurant Peypin – Affaire reprise et rebaptisée en 2019 je crois, de sacrés travaux réalisés, je n’aurais pas reconnu… sauf le rustique parking très pratique. Grande terrasse, spacieuse véranda télescopique vitrée, plusieurs salles, des recoins, un bar. Chapeau bas à l’entrepreneur, il a bien bossé. Certes l’esprit auberge d’antan s’est barré, on fricote désormais avec un registre plus urbain de brasserie classieuse. En tout cas pour les murs et le mobilier.

Pour la cuisine il s’agit de tout venant d’une triste banalité. J’entends par « tout venant » que la direction a visiblement bien compris qu’on ne gagnait pas de l’argent dans la restauration avec un Mozart aux fourneaux qu’il faut rémunérer toujours trop, parait-il. Mieux vaut pratiquer le non-art de la tambouille moyenne éventuellement sous-traitée à l’industrie de la bouffe qu’on vendra le plus cher possible. Toutes les viandes d’ici sont d’Origine Union Européenne, cet affichage est devenu obligatoire au restaurant. Ce métier de restaurateur est devenu terrible: mieux tu fais, plus c’est compliqué. A contrario: fricoter dans le médiocre consolide les marges. Enfin bon. Des entrées, des plats, des suggestions, une formule midi à 15,5€. La carte des plats ne s’embarrasse pas de sophistication avec 6 plats: entrecôte Simmental 22€, ravioli au pesto à 17,5€, pasta a l’olio 15,5€, cheese burger 16,5€, fish & chips 15,5€ et la milanaise de veau. Elle m’arrive en 3 minutes sous le museau, c’est vous dire si elle est pressée d’en découdre. Fine chair marron foncé dure, croute molle comme une crêpe, brute de décoffrage « tout prêt ». Frites fraiches molles, feuilles de salade verte avec sauce kebab, bouts de tomates, citron, lamelles de parmesan. 9/20 pour 22€.

Aucun tarif de boissons proposé, j’ai horreur de ça: pas de café donc. Juste tarifées l’ardoise des vins déclinés au verre. Date du sachet de moutarde dépassée. Un pot d’eau chaude tirée du robinet pour le VRP qui passait dans la ZA voisine et qu’on ne reverra pas avant longtemps (tu m’étonnes)… tandis que les habitués de voisins bénéficient d’eau fraiche sortie du frigo. Soigné l’habitué et négliger le passager: une habitude que je croyais disparue qui renait à Peypin, à l’ancienne. J’avais donc tort.