Le Comptoir de Gaspard restaurant Besse-sur-Issole – Il faut reconnaitre la modestie du propos affiché en devanture: bar-snack-bar à vins. N’empêche que comme au restaurant, une ardoise annonce une carte avec entrecôte-frites simple 16,9€ ou black-Angus 18,9€, des salades (César et chèvre), des charcuteries, gnocchi et camembert au four, des ravioles, un carpaccio de bœuf. Et puis un menu complet à 16,90€ aux énoncés qui attisent la curiosité, qui interrogent positivement.

Avec tartine confit d’oignons, mortadelle. Sous le pif, un kit à monter soi-même. Une ardoise carrée des années 90 avec un mini-bol en inox avec le confit d’oignons en conserve, 4 bouts de pain de mie alignés vaguement grillés et mous, une brunoise de mortadelle de 3ème zone, des zigouigouis d’un balsamique qui ne touche rien de l’alimentaire, ouf. C’est là qu’on se dit que ya des CAP cuisines qui se perdent. Comment peut-on servir un truc pareil sans rire, totalement décalé des réalités? Je suis ouvert à la créativité mais ici, faut pas pousser mémé dans les orties! 7/20. L’ardoise promettait un onglet Black-Angus, frites, cette pièce est une de mes préférés, c’est pour elle que je suis entré. Le serveur n’aura pas pris la peine d’effacer le plat à l’ardoise: « yapu » qui me dit l’oiseau. Remplacé par une entrecôte. Mais une belle, quand même. Un peu dure toutefois. Pas la traumatisée nerveuse et trop fine, la sous-barbaque de troisième catégorie habituelle dans ce niveau de tarification presque amical: bravo. Horreur rance de frites à l’odeur de vieille huile, à moins que ça soit la mayonnaise faite avec de l’huile de vidange recyclée de tanks russes en sachet de marque Saxo. 12/20. La belle surprise pouvait venir du fondant chocolat maison: c’est vrai, il est fait ici! Moulé dans le ramequin en Pyrex qui lui tend un piège: trop cuit et brûlé aux entournures! Béoué! Gaffe: sorti du four, la cuisson continue! Forcément! Enfin bon. 12/20. Café bien, 1,5€. 16,90€ le menu, « c’est pas cher » comme dit mon beau-frère. Je lui réponds toujours « ça dépend ce qu’il y a dedans ». Serveur qui déroule sans sentiment, englué dans un strict fonctionnel robotisé. Ambiance générale de bistrot urbain d’une polyvalence utile dans un village: bar avec lumières chaudes, couleurs vives, chaises métal multicolores, tables de copains habitués, tables de perdus ici car tout les autres sont fermés aujourd’hui dans le village.

Et puis… encore un restaurant référencé dans le guide culinaro-publicitaire Gault et Millau qui n’en finit pas de délirer. A côté, le Petit Futé est le guide culinaire de référence. C’est vous dire la misère.

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 2/5★ Ψ
Adresse
2 rue de la République
83890 BESSE-SUR-ISSOLE
Tél:04.94.04.17.68
Site : le-comptoir-de-gaspard.business.site/
Réseaux Sociaux :
Accueil:
13/20
Service:
13/20
Qualité/prix:
12/20
Cadre:
14/20
Pain:
13/20
Café: Lavazza 1,5€
14,5/20
Thé:
Toilettes:
14,5/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : je sais pas
Spécialités
  • je sais pas non plus
Menus
  • Formule 14,90€ et menu 16,90€ (19,90€ le ouic-end)
  • Carte
Fermetures
  • Fermé mardi
Plus…
  • Terrasse
Sur place et...
A emporter
Livraison
- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 2/5★ Ψ
Adresse
2 rue de la République
83890 BESSE-SUR-ISSOLE
Tél:04.94.04.17.68
Site : le-comptoir-de-gaspard.business.site/
Réseaux Sociaux :
Accueil:
13/20
Service:
13/20
Qualité/prix:
12/20
Cadre:
14/20
Pain:
13/20
Café: Lavazza 1,5€
14,5/20
Thé:
Toilettes:
14,5/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : je sais pas
Spécialités
  • je sais pas non plus
Menus
  • Formule 14,90€ et menu 16,90€ (19,90€ le ouic-end)
  • Carte
Fermetures
  • Fermé mardi
Plus…
  • Terrasse
Sur place et...
A emporter
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Le Comptoir de Gaspard restaurant Besse-sur-Issole – Il faut reconnaitre la modestie du propos affiché en devanture: bar-snack-bar à vins. N’empêche que comme au restaurant, une ardoise annonce une carte avec entrecôte-frites simple 16,9€ ou black-Angus 18,9€, des salades (César et chèvre), des charcuteries, gnocchi et camembert au four, des ravioles, un carpaccio de bœuf. Et puis un menu complet à 16,90€ aux énoncés qui attisent la curiosité, qui interrogent positivement.

Avec tartine confit d’oignons, mortadelle. Sous le pif, un kit à monter soi-même. Une ardoise carrée des années 90 avec un mini-bol en inox avec le confit d’oignons en conserve, 4 bouts de pain de mie alignés vaguement grillés et mous, une brunoise de mortadelle de 3ème zone, des zigouigouis d’un balsamique qui ne touche rien de l’alimentaire, ouf. C’est là qu’on se dit que ya des CAP cuisines qui se perdent. Comment peut-on servir un truc pareil sans rire, totalement décalé des réalités? Je suis ouvert à la créativité mais ici, faut pas pousser mémé dans les orties! 7/20. L’ardoise promettait un onglet Black-Angus, frites, cette pièce est une de mes préférés, c’est pour elle que je suis entré. Le serveur n’aura pas pris la peine d’effacer le plat à l’ardoise: « yapu » qui me dit l’oiseau. Remplacé par une entrecôte. Mais une belle, quand même. Un peu dure toutefois. Pas la traumatisée nerveuse et trop fine, la sous-barbaque de troisième catégorie habituelle dans ce niveau de tarification presque amical: bravo. Horreur rance de frites à l’odeur de vieille huile, à moins que ça soit la mayonnaise faite avec de l’huile de vidange recyclée de tanks russes en sachet de marque Saxo. 12/20. La belle surprise pouvait venir du fondant chocolat maison: c’est vrai, il est fait ici! Moulé dans le ramequin en Pyrex qui lui tend un piège: trop cuit et brûlé aux entournures! Béoué! Gaffe: sorti du four, la cuisson continue! Forcément! Enfin bon. 12/20. Café bien, 1,5€. 16,90€ le menu, « c’est pas cher » comme dit mon beau-frère. Je lui réponds toujours « ça dépend ce qu’il y a dedans ». Serveur qui déroule sans sentiment, englué dans un strict fonctionnel robotisé. Ambiance générale de bistrot urbain d’une polyvalence utile dans un village: bar avec lumières chaudes, couleurs vives, chaises métal multicolores, tables de copains habitués, tables de perdus ici car tout les autres sont fermés aujourd’hui dans le village.

Et puis… encore un restaurant référencé dans le guide culinaro-publicitaire Gault et Millau qui n’en finit pas de délirer. A côté, le Petit Futé est le guide culinaire de référence. C’est vous dire la misère.