Au Resto restaurant Brignoles – Adresse reprise printemps 2022. Un restaurant en zone artisanale, pas l’endroit le plus facile pour exploiter même pour un vrai cuisinier. Alors quand c’est mitonné dans l’abyssal du naze, c’est quasi mission impossible. Une cuisine en kit ni faite ni à faire, on n’a pas idée d’ouvrir un restaurant quand on n’y connait rien à la tambouille.

Le début: terrasse désertée pour cause de canicule. Derrière la porte un micro-comptoir avec 5 piliers au coude à coude qui pastissent dru. Faut se frayer un passage pour rejoindre à l’arrière une salle bien aménagée pour un hangar… et au frais! La patronne déserte un moment le bar pour amener l’ardoise: pas grand-chose d’écrit. C’est parfois tant mieux mais pas ici. Trois entrées dont la petite salade César à 4€. Pas cher Albert. Un bol bien garni pour une « petite ». Croûtons calibrés direct du sachet, jolis lardons taillés dans la tranche, bouts de poulet pané industriel, demi-tomate, râpure de parmesan ou assimilé, feuilles de salade fraiche, pas du sachet. Pas de sauce anchois, juste une fade vinaigrette et encore, bien peu et au fond. Rien d’une « César ». Comme si le cuisinier oubliait la sauce tomate dans des pâtes bolognaises ou la crème dans le poulet à la crème. 8/20. Ça n’était rien à côté de aiguillettes de canard sauce forestière, frites et salade. Je visais le « cabillaud sauce fruits de mer » élu par un malheureux voisin. Assiette sous le pif, le pauvre type m’a fixé avec son regard éteint de comptable dépressif avec des yeux qui disaient « pars loin l’ami pendant qu’il est encore temps! ». J’aurai dû l’écouter: 4 aiguillettes blanches comme bouillies ou cuites au micro-onde, immangeables. Elles trempent alignées dans une sauce gélifiée de fond de veau en poudre bas de gamme, comme chez les mauvais asiatiques. Dessus des tranches molles de champignons de Paris flotteux en conserve ou décongelées, j’en sais rien, je veux pas savoir. Une montagne de frites façon potatoes mais meilleures que les maquedo et beaucoup de feuilles de salade verte: les deux trempent dans l’infâme sauce forestière qui me les brise menu, encore que là: c’est à la carte. 14€ pour un 4/20 mémorable, encore que là: c’est pas du lapin.

Vu que le tarif des boissons n’est pas indiqué, pas pris de liquide ni de café. D’autant que la patronne-serveuse attend le dernier moment pour amener une carafe d’eau comme il se fait communément en zone alimentaire civilisée, c’est-à-dire dès que le client est assis et non pas après la prise de commande pour tenter de vendre un demi-panaché à l’assoiffé. Bref! Faut pas pousser grand-mère dans le jus de nèfles.

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 0/5★ 000
Adresse
1262 boulevard Bernard Long ZA Les Consacs
83170 BRIGNOLES
Tél:04.89.67.92.31
Réseaux Sociaux :
Accueil:
12/20
Service:
13/20
Qualité/prix:
6/20
Cadre:
14/20
Pain:
14/20
Café:
Café pas pris
Thé:
Toilettes:
14,5/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : allez savoir!
Spécialités
  • c'est très mauvais
Menus
  • Ardoise et plat du jour
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
  • Bar
  • Terrasse
  • Parking
Sur place et...
A emporter
Livraison
- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 0/5★ 000
Adresse
1262 boulevard Bernard Long ZA Les Consacs
83170 BRIGNOLES
Tél:04.89.67.92.31
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Accueil:
12/20
Service:
13/20
Qualité/prix:
6/20
Cadre:
14/20
Pain:
14/20
Café:
Café pas pris
Thé:
Toilettes:
14,5/20
Vin:
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  • Ardoise et plat du jour
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
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  • Parking
Sur place et...
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Au Resto restaurant Brignoles – Adresse reprise printemps 2022. Un restaurant en zone artisanale, pas l’endroit le plus facile pour exploiter même pour un vrai cuisinier. Alors quand c’est mitonné dans l’abyssal du naze, c’est quasi mission impossible. Une cuisine en kit ni faite ni à faire, on n’a pas idée d’ouvrir un restaurant quand on n’y connait rien à la tambouille.

Le début: terrasse désertée pour cause de canicule. Derrière la porte un micro-comptoir avec 5 piliers au coude à coude qui pastissent dru. Faut se frayer un passage pour rejoindre à l’arrière une salle bien aménagée pour un hangar… et au frais! La patronne déserte un moment le bar pour amener l’ardoise: pas grand-chose d’écrit. C’est parfois tant mieux mais pas ici. Trois entrées dont la petite salade César à 4€. Pas cher Albert. Un bol bien garni pour une « petite ». Croûtons calibrés direct du sachet, jolis lardons taillés dans la tranche, bouts de poulet pané industriel, demi-tomate, râpure de parmesan ou assimilé, feuilles de salade fraiche, pas du sachet. Pas de sauce anchois, juste une fade vinaigrette et encore, bien peu et au fond. Rien d’une « César ». Comme si le cuisinier oubliait la sauce tomate dans des pâtes bolognaises ou la crème dans le poulet à la crème. 8/20. Ça n’était rien à côté de aiguillettes de canard sauce forestière, frites et salade. Je visais le « cabillaud sauce fruits de mer » élu par un malheureux voisin. Assiette sous le pif, le pauvre type m’a fixé avec son regard éteint de comptable dépressif avec des yeux qui disaient « pars loin l’ami pendant qu’il est encore temps! ». J’aurai dû l’écouter: 4 aiguillettes blanches comme bouillies ou cuites au micro-onde, immangeables. Elles trempent alignées dans une sauce gélifiée de fond de veau en poudre bas de gamme, comme chez les mauvais asiatiques. Dessus des tranches molles de champignons de Paris flotteux en conserve ou décongelées, j’en sais rien, je veux pas savoir. Une montagne de frites façon potatoes mais meilleures que les maquedo et beaucoup de feuilles de salade verte: les deux trempent dans l’infâme sauce forestière qui me les brise menu, encore que là: c’est à la carte. 14€ pour un 4/20 mémorable, encore que là: c’est pas du lapin.

Vu que le tarif des boissons n’est pas indiqué, pas pris de liquide ni de café. D’autant que la patronne-serveuse attend le dernier moment pour amener une carafe d’eau comme il se fait communément en zone alimentaire civilisée, c’est-à-dire dès que le client est assis et non pas après la prise de commande pour tenter de vendre un demi-panaché à l’assoiffé. Bref! Faut pas pousser grand-mère dans le jus de nèfles.