Le Terminus restaurant Sénas – Superbe rénovation intérieure des vieux murs, la nouvelle direction en exploite formidablement le potentiel. Le coup de frais n’est pas seulement dans le décorum, la cuisine est ambitieuse, semble vouloir faire des efforts.

Le jeune homme aux avant-postes du service est une pile en 380 volts, la dame beaucoup trop en retrait, visiblement pas dans son élément. 5 entrées de 12€ à 16€, 2 autres « à partager » à 18€ et 21€. 4 plats de 19€ à 22€. Début avec « salade artichaut, asperges, truffe, roquette, pickels ». Artichauts en conserve, lamelles de truffe huileuse sans gout, des copeaux de parmesan, des pickles de chou-fleur, des fleurs aussi, des lamelles de betterave de Chioggia rose bref. Un assemblage cosmétique qui cherche à plaire, du marketing sans véritable fond de jeu. Pourtant annoncées, les asperges manquent à l’appel, tant mieux car de toute façon c’est pas la saison et les fraiches du moment arrivent du Pérou. Ce beau produit cultivé très localement finira comme le saumon ou le foie gras à force d’être banalisé à l’année. Bref! Curieusement, l’assiette bénéficie d’un œuf dur entier posé là comme un nez au milieu de la figure, on se demande ce qu’il fout dans cette assiette, il n’était pas annoncé contrairement aux asperges. Mollet encore, pourquoi pas. Mais dur… Bref! 11/20 et 14€. Séance rattrapage avec « cabillaud sauce chorizo, riz coloré ». Assiette creuse bien ramassée, solide, faite pour manger. Toujours l’effort de mise en scène mais avec de la gourmandise cette fois-ci. Poisson à la cuisson souple, laqué par la tonique sauce, des bricoles à boulotter ici ou là. Mérite le 15/20: un cuisinier dans la maison! Ouééé! Je paye au comptoir. Surprise les copains: l’entrée passe de 14€ à 15€ et le plat à 21€ contrairement à l’affichage extérieur (19€).

Quand un restaurant fait une somme d’efforts considérables pour attirer une clientèle locale prête à lui donner sa chance, il est quand même sidérant de la flinguer par de telles erreurs commerciales. Car « on n’a pas deux fois la chance de faire une 1ère impression » comme dit l’autre.

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 2/5★ ΨΨ
Adresse
4 boulevard Gabriel Péri
13560 SÉNAS
Tél:04.42.47.46.14
Mobile:06.24.22.62.77
Site : www.leterminus-senas.com/fr
Réseaux Sociaux :
Accueil:
14/20
Service:
13/20
Qualité/prix:
12/20
Cadre:
17/20
Pain:
14,5/20
Café:1,8€ pas pris
Thé:
Toilettes:
15/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : je sais pas
Spécialités
  • tarifs olé-olé
Menus
  • Formule 19€ et menu 24€ midi semaine
  • Ardoise
Fermetures
    Plus…
    • Parking
    • Terrasse
    • Hôtel
    Sur place et...
    A emporter
    Livraison
    - Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 2/5★ ΨΨ
    Adresse
    4 boulevard Gabriel Péri
    13560 SÉNAS
    Tél:04.42.47.46.14
    Mobile:06.24.22.62.77
    Site : www.leterminus-senas.com/fr
    Réseaux Sociaux :
    Accueil:
    14/20
    Service:
    13/20
    Qualité/prix:
    12/20
    Cadre:
    17/20
    Pain:
    14,5/20
    Café:1,8€ pas pris
    Thé:
    Toilettes:
    15/20
    Vin:
    Environnement:
    Aux fourneaux
    • Chef : je sais pas
    Spécialités
    • tarifs olé-olé
    Menus
    • Formule 19€ et menu 24€ midi semaine
    • Ardoise
    Fermetures
      Plus…
      • Parking
      • Terrasse
      • Hôtel
      Sur place et...
      A emporter
      Livraison

      Le Terminus restaurant Sénas – Superbe rénovation intérieure des vieux murs, la nouvelle direction en exploite formidablement le potentiel. Le coup de frais n’est pas seulement dans le décorum, la cuisine est ambitieuse, semble vouloir faire des efforts.

      Le jeune homme aux avant-postes du service est une pile en 380 volts, la dame beaucoup trop en retrait, visiblement pas dans son élément. 5 entrées de 12€ à 16€, 2 autres « à partager » à 18€ et 21€. 4 plats de 19€ à 22€. Début avec « salade artichaut, asperges, truffe, roquette, pickels ». Artichauts en conserve, lamelles de truffe huileuse sans gout, des copeaux de parmesan, des pickles de chou-fleur, des fleurs aussi, des lamelles de betterave de Chioggia rose bref. Un assemblage cosmétique qui cherche à plaire, du marketing sans véritable fond de jeu. Pourtant annoncées, les asperges manquent à l’appel, tant mieux car de toute façon c’est pas la saison et les fraiches du moment arrivent du Pérou. Ce beau produit cultivé très localement finira comme le saumon ou le foie gras à force d’être banalisé à l’année. Bref! Curieusement, l’assiette bénéficie d’un œuf dur entier posé là comme un nez au milieu de la figure, on se demande ce qu’il fout dans cette assiette, il n’était pas annoncé contrairement aux asperges. Mollet encore, pourquoi pas. Mais dur… Bref! 11/20 et 14€. Séance rattrapage avec « cabillaud sauce chorizo, riz coloré ». Assiette creuse bien ramassée, solide, faite pour manger. Toujours l’effort de mise en scène mais avec de la gourmandise cette fois-ci. Poisson à la cuisson souple, laqué par la tonique sauce, des bricoles à boulotter ici ou là. Mérite le 15/20: un cuisinier dans la maison! Ouééé! Je paye au comptoir. Surprise les copains: l’entrée passe de 14€ à 15€ et le plat à 21€ contrairement à l’affichage extérieur (19€).

      Quand un restaurant fait une somme d’efforts considérables pour attirer une clientèle locale prête à lui donner sa chance, il est quand même sidérant de la flinguer par de telles erreurs commerciales. Car « on n’a pas deux fois la chance de faire une 1ère impression » comme dit l’autre.