Le Palais du Boucher restaurant Fréjus – Des ardoises et des cartes partout où que l’on tourne le regard, une trentaine de propositions en tout, une terrasse qui profite de l’arrière-saison estivale, une salle mouchoir de poche pour une dizaine de mangeurs au coude à coude. Et le patron-cuisinier à la dégaine de biker tatoué avec sa barbe blanche qui joue de la gamelle dans sa micro-cuisine ouverte, dans une caricature de boucher de quartier qui fait son cinoche de commerçant, elle est belle ma bavette madame, si ça vous dit, j’ai la même à la maison.
Du bœuf sous toutes ses formes, une tentative maritime avec saumon et St-Jacques, et surtout des abats: rognons, ris de veau, tête de veau (non dispo, elle est en train de cuire), langue de bœuf et même cervelle d’agneau à 16€ sur une ardoise et à 20€ sur une autre. Enfin bon. Et puis le dab me séduit avec une tranche de foie de veau persillé annoncée à 20€ et débitée de frais devant mes mirettes ébahies, et pas découpée au laser mes frères! Ça c’est du direct m’sieur-dame! Un régal pour le strict abat cuit comme au paradis, mais ail blanc trop fort, frites fraiches molles, salade verte du sachet. 14/20. J’étais heureux de la simplicité du moment, observant avec amusement la clientèle notamment féminine séduite par la prestation du volubile taulier, livrant par exemple à une pimpante sexagénaire attablée seule des rognons de veau à la crème avec un verre de blanc pendant que son mari fait du vélo avec ses copains, dit-elle. Bref! Serveuse complémentaire à son patron, discrète et efficace.
Au moment de payer au comptoir, non seulement la demie Orezza est facturée 5,5€ (boum) mais mon foie de veau est passé en 30 minutes de 20€ sur l’ardoise à 22€ en caisse. 10% d’inflation, l’alibi usant des petits boutiquiers mesquins qui sont pourtant les 1ers à brailler quand ils la subissent. La faute à Poutine, aux chinois, à Macron, à la guerre, à ma sœur, à mon cheval, à trop de charges, à trop de taxes. Bref! Boutique comme partagée entre envie de bien faire avec du simple bistrotier, et obsession impérative du tiroir-caisse au détriment du client. Un peu dommage.
Le Palais du Boucher restaurant Fréjus – Des ardoises et des cartes partout où que l’on tourne le regard, une trentaine de propositions en tout, une terrasse qui profite de l’arrière-saison estivale, une salle mouchoir de poche pour une dizaine de mangeurs au coude à coude. Et le patron-cuisinier à la dégaine de biker tatoué avec sa barbe blanche qui joue de la gamelle dans sa micro-cuisine ouverte, dans une caricature de boucher de quartier qui fait son cinoche de commerçant, elle est belle ma bavette madame, si ça vous dit, j’ai la même à la maison.
Du bœuf sous toutes ses formes, une tentative maritime avec saumon et St-Jacques, et surtout des abats: rognons, ris de veau, tête de veau (non dispo, elle est en train de cuire), langue de bœuf et même cervelle d’agneau à 16€ sur une ardoise et à 20€ sur une autre. Enfin bon. Et puis le dab me séduit avec une tranche de foie de veau persillé annoncée à 20€ et débitée de frais devant mes mirettes ébahies, et pas découpée au laser mes frères! Ça c’est du direct m’sieur-dame! Un régal pour le strict abat cuit comme au paradis, mais ail blanc trop fort, frites fraiches molles, salade verte du sachet. 14/20. J’étais heureux de la simplicité du moment, observant avec amusement la clientèle notamment féminine séduite par la prestation du volubile taulier, livrant par exemple à une pimpante sexagénaire attablée seule des rognons de veau à la crème avec un verre de blanc pendant que son mari fait du vélo avec ses copains, dit-elle. Bref! Serveuse complémentaire à son patron, discrète et efficace.
Au moment de payer au comptoir, non seulement la demie Orezza est facturée 5,5€ (boum) mais mon foie de veau est passé en 30 minutes de 20€ sur l’ardoise à 22€ en caisse. 10% d’inflation, l’alibi usant des petits boutiquiers mesquins qui sont pourtant les 1ers à brailler quand ils la subissent. La faute à Poutine, aux chinois, à Macron, à la guerre, à ma sœur, à mon cheval, à trop de charges, à trop de taxes. Bref! Boutique comme partagée entre envie de bien faire avec du simple bistrotier, et obsession impérative du tiroir-caisse au détriment du client. Un peu dommage.