Café Paradis restaurant Saint-Raphaël – Sans être règle absolue, une fois encore l’exigence et le sérieux brillent à l’écart du strict littoral! Repris en janvier 2022, le bien nommé Café Paradis est au cœur de ville, s’épargnant ainsi des affres de la manne strictement touristique. Embarquement immédiat avec la maitresse de maison, elle prend les commandes sur son navire, la radieuse Marie Moulet. Elle, c’est sourire et compagnie, un soleil qui vous rappelle simplement que vous êtes vivant. Beaucoup moins féminin et tout aussi avenant, son compagnon Benoit Gasnier n’est jamais bien loin: il est le vibrionnant animateur de l’annexe voisine « Le P’tit St-Raph », tapas (de qualité) et cocktails (aussi).
Bref! Salle de restaurant chaleureuse exonérée de lourdeur, d’un bon goût certain, cuisine ouverte, bar astiqué, poêle à bois vitré allumé en hiver, lumières et reflets toute l’année. Et puis tout au bout mes petits homards, on se pince: un patio au calme, tout en verdure et discrétion. Un petit éden au Café Paradis, ce qui tombe plutôt bien. Fort peu d’établissements de la ville peuvent se vanter de posséder un tel bijou. Toute cette avalanche de beau pour qui? Pour nous les amis! Attendez! C’est pas fini! Après le beau: le bon! Fallait bien une cuisine à la mesure de l’endroit, maison et sérieuse. Elle s’évite les intitulés snob des maisons frimeuses, les tarifs sont bien pensés. En ce moment: œuf cocotte au foie gras, ceviche de St-Jacques marinade exotique, tartare de dorade aux agrumes, émincé de bœuf Angus sauce aux Cèpes, rognons de veau au Porto… et en hiver, ris de veau sauce Madère et chateaubriand Rossini jus truffé, par exemple. Oui môssieur! Et un menu du midi à 21€ décliné en formule, oui madame! A la carte: « duo d’asperges blanches & verte sauce beurre blanc ». La saison des asperges, c’est maintenant. Enfin pour moi. Quand vous lirez ça, finitos: fallait venir avant! Dressage appliqué, asperges dodues de la hanche. J’ai craint une carence en sauce de la belle assiette. Marie aussi. Elle a l’œil, Marie. Elle en a même deux et ça lui va bien. Alors elle est spontanément revenue vers moi avec un ramequin rempli de beurre blanc: « j’ai fait comme pour moi » qu’elle m’a dit! Les meilleurs plats sont souvent dopés aux sentiments! 15/20 et 12€. Le plat du jour: « risotto de la mer ». Du copieux travaillé, saumon frais et filet de dorade tous deux délicatement poêlés, joliment dorés du dos. Quelques moules, et si le risotto manque un peu de Parmesan, sa cuisson est précise. 15/20 pour 13,5€! Voilà qui incite à fuir la vue mer et sa médiocrité. Le jeune couple enthousiaste qui ne pense qu’à votre plaisir nous arrive du sud-Vaucluse. Leur Café Paradis en étonnera plus d’un! Surtout si comme moi, vous en avez ras le moutardier de ces taules à bouffe qui pullulent dans le canton et qui vous prennent pour des pigeons. Cave à vin formidable! Adresse réconfortante et même subversive vu la rareté de ce genre de phénomène. Pourvu que ça dure!
Café Paradis restaurant Saint-Raphaël – Sans être règle absolue, une fois encore l’exigence et le sérieux brillent à l’écart du strict littoral! Repris en janvier 2022, le bien nommé Café Paradis est au cœur de ville, s’épargnant ainsi des affres de la manne strictement touristique. Embarquement immédiat avec la maitresse de maison, elle prend les commandes sur son navire, la radieuse Marie Moulet. Elle, c’est sourire et compagnie, un soleil qui vous rappelle simplement que vous êtes vivant. Beaucoup moins féminin et tout aussi avenant, son compagnon Benoit Gasnier n’est jamais bien loin: il est le vibrionnant animateur de l’annexe voisine « Le P’tit St-Raph », tapas (de qualité) et cocktails (aussi).
Bref! Salle de restaurant chaleureuse exonérée de lourdeur, d’un bon goût certain, cuisine ouverte, bar astiqué, poêle à bois vitré allumé en hiver, lumières et reflets toute l’année. Et puis tout au bout mes petits homards, on se pince: un patio au calme, tout en verdure et discrétion. Un petit éden au Café Paradis, ce qui tombe plutôt bien. Fort peu d’établissements de la ville peuvent se vanter de posséder un tel bijou. Toute cette avalanche de beau pour qui? Pour nous les amis! Attendez! C’est pas fini! Après le beau: le bon! Fallait bien une cuisine à la mesure de l’endroit, maison et sérieuse. Elle s’évite les intitulés snob des maisons frimeuses, les tarifs sont bien pensés. En ce moment: œuf cocotte au foie gras, ceviche de St-Jacques marinade exotique, tartare de dorade aux agrumes, émincé de bœuf Angus sauce aux Cèpes, rognons de veau au Porto… et en hiver, ris de veau sauce Madère et chateaubriand Rossini jus truffé, par exemple. Oui môssieur! Et un menu du midi à 21€ décliné en formule, oui madame! A la carte: « duo d’asperges blanches & verte sauce beurre blanc ». La saison des asperges, c’est maintenant. Enfin pour moi. Quand vous lirez ça, finitos: fallait venir avant! Dressage appliqué, asperges dodues de la hanche. J’ai craint une carence en sauce de la belle assiette. Marie aussi. Elle a l’œil, Marie. Elle en a même deux et ça lui va bien. Alors elle est spontanément revenue vers moi avec un ramequin rempli de beurre blanc: « j’ai fait comme pour moi » qu’elle m’a dit! Les meilleurs plats sont souvent dopés aux sentiments! 15/20 et 12€. Le plat du jour: « risotto de la mer ». Du copieux travaillé, saumon frais et filet de dorade tous deux délicatement poêlés, joliment dorés du dos. Quelques moules, et si le risotto manque un peu de Parmesan, sa cuisson est précise. 15/20 pour 13,5€! Voilà qui incite à fuir la vue mer et sa médiocrité. Le jeune couple enthousiaste qui ne pense qu’à votre plaisir nous arrive du sud-Vaucluse. Leur Café Paradis en étonnera plus d’un! Surtout si comme moi, vous en avez ras le moutardier de ces taules à bouffe qui pullulent dans le canton et qui vous prennent pour des pigeons. Cave à vin formidable! Adresse réconfortante et même subversive vu la rareté de ce genre de phénomène. Pourvu que ça dure!