O! La Vaca! Restaurant Draguignan – Non que la cuisine soit mauvaise, on pourrait même y déceler une volonté de faire correctement à manger, tendance carnivore. J’explique. On entre dans une salle rustique de pierre, haute de plafond et vide de clients. Ambiance austère templière: on se croirait dans le décor de la série télé de 1972 « Les Rois Maudits » et les soldats du roi viennent m’arrêter pour hérésie, nous sommes en 1314 et le roi Philippe le Bel fait la chasse aux Templiers. Bref!

Curieusement dans ce cadre réfrigérant à plus d’un titre (pas de chauffage en hiver ce midi), tables dressées avec du tissu, nappages et serviettes. Comme au restaurant. Bravo. La petite serveuse en apprentissage est volontaire, récite ses cours bien seule face au client. La carte monsieur? Les spécialités seraient argentines, comme les proprios installés depuis mars 2022. Enpanadas à 2,5€, 3 salades à 15€ (médiévale, prêtre et templier), saumon et truite grillés à 25€, une flopée de viandes de 10€ (saucisse) à 70€ (côte de bœuf), la fameuse parillada argentina à 30€. Des milanaises au bœuf, poulet ou même daurade. Et une incongrue carte de plats de chasse plutôt dodue de 22€ à 25€: chevreuil, biche, sanglier, cerf, perdrix, caille, lièvre… en recettes cuisinées. Quel stock miraculeux! Bref! Devant cette avalanche de propositions et devant mon hésitation, le patron vient à ma table secourir son apprentie. Il fait un effort de communication, explique. La formule à 19€ semble l’arranger, avec « plat-dessert-café » à 19€. Parfait! Ça m’évitera de choisir! Seules possibilités de plat: milanaise bœuf ou milanaise poulet! Bœuf pour moi! Spécialité italienne qui a immigré en Argentine avec les ressortissants de la Botte, à une époque. Une assiette grasse, deux ronds poêlés dans le gras comme des beignets panés chargés en ail et d’autres choses mystérieuses, ail reniflé jusqu’au lendemain matin. Ce qui serait du rond-de-gite selon le taulier est fin comme du jambon. Trois rondelles d’une patate cuite à l’eau qui aura pataugé sans retenue dans le gras de la poêle, un coin salade inondé de balsamique. 11/20. Hors formule, plat facturé à la carte 19€ quand même. Je pensais m’empaler dans le banal avec le flan maison. Il est très convenable, présentée dans une grande assiette bariolée de topping chocolat, rond comme une crème caramel avec un prout sur le côté, comme une confiture de lait. 14/20. Et 7€ à la carte. Le café mériterait un réglage de machine. 19€ la formule, avec un pain que l’apprentie est allée chercher chez le boulanger voisin vu que la direction n’avait pas prévu de stock en cas de client inopiné. La lumière des WC a des ratés et je n’ai pas réussi à mettre en route le sèche-mains.

Et puis on se les gèle pour manger, ce n’est pas la patronne qui me contredira, elle-même est emmitouflée avec une écharpe devant son ordinateur. Il faut dire qu’à titre personnel je ne suis pas tellement habitué à la météo de la Cordillère des Andes ni aux caprices climatiques de la Patagonie.

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 2/5★ Ψ
Adresse
1 place du Marché
83300 DRAGUIGNAN
Tél:
Mobile:07.72.46.07.64
Réseaux Sociaux :
Accueil:
11/20
Service:
12/20
Qualité/prix:
12/20
Cadre:
15/20
Pain:
14,5/20
Café:Giovanni Pietrini
12/20
Thé:
Toilettes:
13/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : Gabriel Franzini
Spécialités
  • argentines
Menus
  • Formule midi 19€
  • Carte
  • Enfant 12€
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
  • Terrasse
  • Soirées
Sur place et...
A emporter
Livraison
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Accueil:
11/20
Service:
12/20
Qualité/prix:
12/20
Cadre:
15/20
Pain:
14,5/20
Café:Giovanni Pietrini
12/20
Thé:
Toilettes:
13/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : Gabriel Franzini
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  • argentines
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  • Carte
  • Enfant 12€
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
  • Terrasse
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O! La Vaca! Restaurant Draguignan – Non que la cuisine soit mauvaise, on pourrait même y déceler une volonté de faire correctement à manger, tendance carnivore. J’explique. On entre dans une salle rustique de pierre, haute de plafond et vide de clients. Ambiance austère templière: on se croirait dans le décor de la série télé de 1972 « Les Rois Maudits » et les soldats du roi viennent m’arrêter pour hérésie, nous sommes en 1314 et le roi Philippe le Bel fait la chasse aux Templiers. Bref!

Curieusement dans ce cadre réfrigérant à plus d’un titre (pas de chauffage en hiver ce midi), tables dressées avec du tissu, nappages et serviettes. Comme au restaurant. Bravo. La petite serveuse en apprentissage est volontaire, récite ses cours bien seule face au client. La carte monsieur? Les spécialités seraient argentines, comme les proprios installés depuis mars 2022. Enpanadas à 2,5€, 3 salades à 15€ (médiévale, prêtre et templier), saumon et truite grillés à 25€, une flopée de viandes de 10€ (saucisse) à 70€ (côte de bœuf), la fameuse parillada argentina à 30€. Des milanaises au bœuf, poulet ou même daurade. Et une incongrue carte de plats de chasse plutôt dodue de 22€ à 25€: chevreuil, biche, sanglier, cerf, perdrix, caille, lièvre… en recettes cuisinées. Quel stock miraculeux! Bref! Devant cette avalanche de propositions et devant mon hésitation, le patron vient à ma table secourir son apprentie. Il fait un effort de communication, explique. La formule à 19€ semble l’arranger, avec « plat-dessert-café » à 19€. Parfait! Ça m’évitera de choisir! Seules possibilités de plat: milanaise bœuf ou milanaise poulet! Bœuf pour moi! Spécialité italienne qui a immigré en Argentine avec les ressortissants de la Botte, à une époque. Une assiette grasse, deux ronds poêlés dans le gras comme des beignets panés chargés en ail et d’autres choses mystérieuses, ail reniflé jusqu’au lendemain matin. Ce qui serait du rond-de-gite selon le taulier est fin comme du jambon. Trois rondelles d’une patate cuite à l’eau qui aura pataugé sans retenue dans le gras de la poêle, un coin salade inondé de balsamique. 11/20. Hors formule, plat facturé à la carte 19€ quand même. Je pensais m’empaler dans le banal avec le flan maison. Il est très convenable, présentée dans une grande assiette bariolée de topping chocolat, rond comme une crème caramel avec un prout sur le côté, comme une confiture de lait. 14/20. Et 7€ à la carte. Le café mériterait un réglage de machine. 19€ la formule, avec un pain que l’apprentie est allée chercher chez le boulanger voisin vu que la direction n’avait pas prévu de stock en cas de client inopiné. La lumière des WC a des ratés et je n’ai pas réussi à mettre en route le sèche-mains.

Et puis on se les gèle pour manger, ce n’est pas la patronne qui me contredira, elle-même est emmitouflée avec une écharpe devant son ordinateur. Il faut dire qu’à titre personnel je ne suis pas tellement habitué à la météo de la Cordillère des Andes ni aux caprices climatiques de la Patagonie.