Chez Lucie restaurant Saint-Raphaël – Ah cette satanée rue Charabois du cœur de ville! Elle nous en aura fait baver depuis le temps qu’on s’y garnit la panse avec plus ou moins de bonheur… et plutôt moins! On aura tout vu! Des très bons restés 6 mois, de très mauvais restés 6 mois, des moyens qui y sont encore. Le moyen, c’est souvent le plus sûr pour pérenniser sa petite entreprise: produits moyen, cuisinier moyen, tarifs moyens…

Bref! Un prénom en chasse un autre, ainsi Lucie chasse Marius son prédécesseur! La boutique d’esprit familial semble refaite de frais, une grande baie vitrée inonde la salle de lumière. Assise confortable. « Une bonne chaise, c’est quand on ne se souvient plus être assis dessus » dit toujours Mauricette. Serveuse volontaire et patron-serveur qui la soutient, en terrasse ou en salle. Carte plastifiée avec des photos de plats comme dans les restaurants asiatiques: 12 entrées et salades de 5€ (tomate-mozza) à salade de saumon pour 20€. 11 plats de 12€ (quiche lorraine) au magret de canard à 24€. Ça ne donne pas tellement envie, quelle idée aussi de mettre des photos? Enfin bon. Et puis à l’ardoise midi et soir, formule 18€ et menu 22€: 4 entrées, 6 plats et 5 desserts possibles. Aguicheuse proposition dans un quartier où la concurrence fait rage pour alpaguer une clientèle à l’année, contrairement au strict littoral qui s’occupe du tout venant touristique. Dommage que la salade piémontaise soit à côté de ce qu’on en attend. Dressée minute, seule la patate et le jambon sont dans la sauce, le reste est nature. Morceaux de jambon encore durs de la congélation, ça vous déglingue un fantasme de régalade en moins de deux. Dommage. 12/20. Un poil échaudé, je serre les fesses en attendant ma bavette sauce marchand de vin. Camarades, je n’ai pas mangé un aussi bon morceau de viande depuis bien longtemps. Une bavette d’aloyau pas loin de 300 grammes dorée du dos et tendre comme du beurre, extra. Sauce à part cuisinée, le contraire du cache-misère pour une viande qui se suffit à elle-même. Frites fraiches longues et raides comme aime Mauricette, patates bien choisies et huile propre. Un 15/20 sur ce plat simple n’est pas une usurpation tant le savoir-faire est balèze. Pain de boulanger doré, le café de qualité est vendu 1,3€ seulement. Du rare en zone balnéaire ou presque, là où le grattage de centimes est le sport national vu qu’on ne reverra jamais le client empalé. Bref!

Payement au comptoir, la patronne-cuisinière sort de l’arrière-boutique. Elle est descendue dans le midi après avoir quitté Paris, y tenait un hôtel-restaurant. Malgré quelques errements d’assiettes (le jambon congelé), espérons que sa philosophie viandarde tiendra le cap. Tout va si vite dans ce monde chahuté.

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 3.5/5★ ΨΨ
Adresse
12 rue Charabois
83700 SAINT-RAPHAEL
Tél:04.94.95.14.31
Réseaux Sociaux :
Accueil:
15/20
Service:
14,5/20
Qualité/prix:
14,5/20
Cadre:
14/20
Pain:
14,5/20
Café:Richard 1,3€
15/20
Thé:
Toilettes:
étages 15/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : Ana Iddir
Spécialités
  • bavette d'aloyau et frites
Menus
  • Formule 18€ et menu 22€ midi et soir
  • Carte
  • Enfant 10€
Fermetures
  • Ouvert du mardi au samedi
Plus…
  • A emporter
  • Terrasse rue
Sur place et...
A emporter
Livraison
- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 3.5/5★ ΨΨ
Adresse
12 rue Charabois
83700 SAINT-RAPHAEL
Tél:04.94.95.14.31
Réseaux Sociaux :
Accueil:
15/20
Service:
14,5/20
Qualité/prix:
14,5/20
Cadre:
14/20
Pain:
14,5/20
Café:Richard 1,3€
15/20
Thé:
Toilettes:
étages 15/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : Ana Iddir
Spécialités
  • bavette d'aloyau et frites
Menus
  • Formule 18€ et menu 22€ midi et soir
  • Carte
  • Enfant 10€
Fermetures
  • Ouvert du mardi au samedi
Plus…
  • A emporter
  • Terrasse rue
Sur place et...
A emporter
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Chez Lucie restaurant Saint-Raphaël – Ah cette satanée rue Charabois du cœur de ville! Elle nous en aura fait baver depuis le temps qu’on s’y garnit la panse avec plus ou moins de bonheur… et plutôt moins! On aura tout vu! Des très bons restés 6 mois, de très mauvais restés 6 mois, des moyens qui y sont encore. Le moyen, c’est souvent le plus sûr pour pérenniser sa petite entreprise: produits moyen, cuisinier moyen, tarifs moyens…

Bref! Un prénom en chasse un autre, ainsi Lucie chasse Marius son prédécesseur! La boutique d’esprit familial semble refaite de frais, une grande baie vitrée inonde la salle de lumière. Assise confortable. « Une bonne chaise, c’est quand on ne se souvient plus être assis dessus » dit toujours Mauricette. Serveuse volontaire et patron-serveur qui la soutient, en terrasse ou en salle. Carte plastifiée avec des photos de plats comme dans les restaurants asiatiques: 12 entrées et salades de 5€ (tomate-mozza) à salade de saumon pour 20€. 11 plats de 12€ (quiche lorraine) au magret de canard à 24€. Ça ne donne pas tellement envie, quelle idée aussi de mettre des photos? Enfin bon. Et puis à l’ardoise midi et soir, formule 18€ et menu 22€: 4 entrées, 6 plats et 5 desserts possibles. Aguicheuse proposition dans un quartier où la concurrence fait rage pour alpaguer une clientèle à l’année, contrairement au strict littoral qui s’occupe du tout venant touristique. Dommage que la salade piémontaise soit à côté de ce qu’on en attend. Dressée minute, seule la patate et le jambon sont dans la sauce, le reste est nature. Morceaux de jambon encore durs de la congélation, ça vous déglingue un fantasme de régalade en moins de deux. Dommage. 12/20. Un poil échaudé, je serre les fesses en attendant ma bavette sauce marchand de vin. Camarades, je n’ai pas mangé un aussi bon morceau de viande depuis bien longtemps. Une bavette d’aloyau pas loin de 300 grammes dorée du dos et tendre comme du beurre, extra. Sauce à part cuisinée, le contraire du cache-misère pour une viande qui se suffit à elle-même. Frites fraiches longues et raides comme aime Mauricette, patates bien choisies et huile propre. Un 15/20 sur ce plat simple n’est pas une usurpation tant le savoir-faire est balèze. Pain de boulanger doré, le café de qualité est vendu 1,3€ seulement. Du rare en zone balnéaire ou presque, là où le grattage de centimes est le sport national vu qu’on ne reverra jamais le client empalé. Bref!

Payement au comptoir, la patronne-cuisinière sort de l’arrière-boutique. Elle est descendue dans le midi après avoir quitté Paris, y tenait un hôtel-restaurant. Malgré quelques errements d’assiettes (le jambon congelé), espérons que sa philosophie viandarde tiendra le cap. Tout va si vite dans ce monde chahuté.