Café de la Source restaurant Seillons-Source-d’Argens – J’aime beaucoup ce village de 2600 âmes planqué non loin de Saint-Maximin. Il domine la situation en modestie, on lève un peu la tête quand on passe devant, un coup de volant et on y grimpe. Un seul établissement pour manger, il fait également bar. De tels lieux sont importants dans la vie d’une bourgade. Quelques tables dans la rue étroite et peu passante, une maison de village. J’entre: salle bien remplie et comptoir avec ses piliers, tous les piliers de France se ressemblent, seul leurs accents varient suivant la latitude.
J’ai bien fait de réserver par téléphone, le taulier m’avait sèchement avisé d’être à l’heure, à 12h45 précise. J’aime plutôt. Sauf que surpriiise: on ne m’a pas gardé de place et c’est rempli de clients. Le type derrière le comptoir et la serveuse restent comme deux ronds de flan, béats. Et moi aussi, planté que je suis au milieu de la salle. Trois ronds de flan, si vous préférez. Euuuh… je fais quoi? « Attendez qu’une table se libère! » qui m’disent les deux. Ben voyons. On vous offre à boire? Bref! 15 minutes après une fois que me voilà assis, la direction persévère dans l’approximation. Faut te lever pour aller lire l’ardoise. La serveuse ne l’amène pas, il ne m’étonnerait pas que l’idée ne lui ait même pas traversée l’esprit. Débrouille-toi coco, tu veux pas qu’on fasse la cuisine tant qu’on y est? Justement… Trois salades en petit et grand modèle. La salade tomate/mozza/pesto: rondelles de tomates sans gout, tranches débitée d’un pain rectangulaire d’une soi-disant mozzarella fadasse élaborée en Union Européenne et conditionnée sous-vide, feuilles d’une salade verte fraiche. Pesto partout. 8/20 pour 6€. 3 ou 4 plats possibles: tatin de légumes à 12€, pièce du boucher/frites à 17€, pâtes moules/persillade 14€ et le plat du jour: araignée de porc sauce au miel, pomme de terre grenaille. Moun dioun! Grenailles molles de réchauffage, haricots verts décongelés, durs et aillés à outrance. Coin salade avec deux rondelles de tomates identiques à mon entrée. Viande maltraitée par le grill, noire dessous, fade car non assaisonnée, ce morceau économique à l’achat doit être cuisiné pour s’épanouir. Un ratage intégral sauf la vinaigrette de la salade et un peu la sauce miel bricolée dans sa tasse, elle tente de faire passer le gout de la viande et du reste. Ce qui fait pas bezef au bilan. 7/20 et 14€. Desserts à éviter, j’ai tout vu: tatin de sous-traitance vendue par 12 pièces dans le catalogue Carigel, baba au rhum bouchon vendus par 10…
Pas de chance pour les habitants du village, aucune autre alternative que le « Café de La Source » pour organiser un repas. Une aubaine pour UberEat et autres livreurs d’alimentaire fast-food à domicile dans le village: la nature a horreur du vide.
Café de la Source restaurant Seillons-Source-d’Argens – J’aime beaucoup ce village de 2600 âmes planqué non loin de Saint-Maximin. Il domine la situation en modestie, on lève un peu la tête quand on passe devant, un coup de volant et on y grimpe. Un seul établissement pour manger, il fait également bar. De tels lieux sont importants dans la vie d’une bourgade. Quelques tables dans la rue étroite et peu passante, une maison de village. J’entre: salle bien remplie et comptoir avec ses piliers, tous les piliers de France se ressemblent, seul leurs accents varient suivant la latitude.
J’ai bien fait de réserver par téléphone, le taulier m’avait sèchement avisé d’être à l’heure, à 12h45 précise. J’aime plutôt. Sauf que surpriiise: on ne m’a pas gardé de place et c’est rempli de clients. Le type derrière le comptoir et la serveuse restent comme deux ronds de flan, béats. Et moi aussi, planté que je suis au milieu de la salle. Trois ronds de flan, si vous préférez. Euuuh… je fais quoi? « Attendez qu’une table se libère! » qui m’disent les deux. Ben voyons. On vous offre à boire? Bref! 15 minutes après une fois que me voilà assis, la direction persévère dans l’approximation. Faut te lever pour aller lire l’ardoise. La serveuse ne l’amène pas, il ne m’étonnerait pas que l’idée ne lui ait même pas traversée l’esprit. Débrouille-toi coco, tu veux pas qu’on fasse la cuisine tant qu’on y est? Justement… Trois salades en petit et grand modèle. La salade tomate/mozza/pesto: rondelles de tomates sans gout, tranches débitée d’un pain rectangulaire d’une soi-disant mozzarella fadasse élaborée en Union Européenne et conditionnée sous-vide, feuilles d’une salade verte fraiche. Pesto partout. 8/20 pour 6€. 3 ou 4 plats possibles: tatin de légumes à 12€, pièce du boucher/frites à 17€, pâtes moules/persillade 14€ et le plat du jour: araignée de porc sauce au miel, pomme de terre grenaille. Moun dioun! Grenailles molles de réchauffage, haricots verts décongelés, durs et aillés à outrance. Coin salade avec deux rondelles de tomates identiques à mon entrée. Viande maltraitée par le grill, noire dessous, fade car non assaisonnée, ce morceau économique à l’achat doit être cuisiné pour s’épanouir. Un ratage intégral sauf la vinaigrette de la salade et un peu la sauce miel bricolée dans sa tasse, elle tente de faire passer le gout de la viande et du reste. Ce qui fait pas bezef au bilan. 7/20 et 14€. Desserts à éviter, j’ai tout vu: tatin de sous-traitance vendue par 12 pièces dans le catalogue Carigel, baba au rhum bouchon vendus par 10…
Pas de chance pour les habitants du village, aucune autre alternative que le « Café de La Source » pour organiser un repas. Une aubaine pour UberEat et autres livreurs d’alimentaire fast-food à domicile dans le village: la nature a horreur du vide.