L’Olivier restaurant Bormes-les-Mimosas – Les nappages en coton blanc sur les tables du trottoir sont des attrape-pigeons, laissent espérer une table traditionnelle conforme et de bon aloi. C’est pour mieux t’alpaguer mon enfant. L’illusion dure jusqu’au moment où sur ma belle nappe blanche en coton blanc, on dirait qu’un ramoneur a fait son quatre heures. Hébé. Comme si de rien n’était le taulier en casquette brosse le nappage de quelques coups de mains, comme si de rien n’était.

La suite ne sera qu’une confirmation d’approximations ponctuées de loupés radicaux pris sur le coin de la mandarine. Les tarifs sont considérables, ne serait-ce que le menu du midi à 29€ décliné en formule à 22€. A la carte, 4 entrées de 13€ à 16€ avec des « gambas flambées au pastis » à 16€ et un « foie gras de canard aux graines de paradis » au même tarif mon dieu, c’est chou, j’adooore, on se croirait au spa avec sa musique douce de Gilbert le Chippendale où qu’on va avec Roseline. 3 salades de 16€ à 18€. 3 viandes de 24€ à 28€ dont le magret de canard à 26€ alors qu’on ne trouve que du hongrois congelé de basse qualité sur le marché en ce moment. Du poisson de 23€ à 27€… 27€ pour un aïoli de cabillaud! Le mieux aurait été de partir. J’y ai songé. Comme il vaut mieux en rire, je limite les dégâts en direction de la formule 22€ avec comme entame le carpaccio de bœuf. Du décongelé caoutchouteux de basse extraction, des demies-tomates cœur de pigeons, 5 olives noires desséchées, des câpres sans gout, des miettes de parmesan au microgramme, un peu de salade verte et puis Zorro est arrivé avec une avalanches de zigouigouis d’un vinaigre balsamique qui pollue l’ensemble. Comment un cuisinier peut-il sortir un truc qu’il ne mangerait pas? Je ne comprendrais jamais! 8/20 et vendu 13€ à la carte quand même! C’est moins que 23€ pour les supions à la provençale. Un ramequin de soupe de bouts de tomates, de la flotte non assaisonnée, le grand vide. De petits supions pâlots décongelés nagent dans cette eau chaude, donc. On touche le fond, j’ai rien mangé, c’est au-dessus de mes forces. Accompagné de fin capellini vaguement travaillés. Peut-être à la poêle mais j’en doute: les bouts sont secs, les pâtes cuitent datent. Le lundi, le cuisinier les précuit peut-être pour la semaine et les pioche dans le stock du mardi au dimanche. Fièrement, le serveur-cuisinier m’annonce comme une faveur d’avoir ajouté au bord de l’assiette une chorizade. Purée tomatée de chorizo, le meilleur de l’assiette. Ce qui semble indiquer que ce truc n’est pas fait ici. Bref! 5/20 le plat.

Le client romantique se fait envaper par les nappages et surtout, par la rhétorique de plats classiques, aussi par le charme discret de l’emplacement donnant sur une placette un peu à l’écart du village et du flux touristique. Ce qui met le client en confiance. Tu parles Charles.

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 0/5★ 00
Adresse
5 rue Gabriel Péri (placette du Bazar)
83230 BORMES-LES-MIMOSAS
Tél:
Mobile:06.58.80.50.51
Site : www.restaurant-bormes.fr/
Réseaux Sociaux :
Accueil:
14/20
Service:
13/20
Qualité/prix:
7/20
Cadre:
14,5/20
Pain:
14,5/20
Café:2,2 pas pris
Thé:
Toilettes:
14/20.
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : Julien Wiart
Spécialités
  • tir aux pigeons
Menus
  • Formule midi 22€ et menu 29€
  • Carte
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
  • Terrasse trottoir
Sur place et...
A emporter
Livraison
- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 0/5★ 00
Adresse
5 rue Gabriel Péri (placette du Bazar)
83230 BORMES-LES-MIMOSAS
Tél:
Mobile:06.58.80.50.51
Site : www.restaurant-bormes.fr/
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Accueil:
14/20
Service:
13/20
Qualité/prix:
7/20
Cadre:
14,5/20
Pain:
14,5/20
Café:2,2 pas pris
Thé:
Toilettes:
14/20.
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : Julien Wiart
Spécialités
  • tir aux pigeons
Menus
  • Formule midi 22€ et menu 29€
  • Carte
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
  • Terrasse trottoir
Sur place et...
A emporter
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L’Olivier restaurant Bormes-les-Mimosas – Les nappages en coton blanc sur les tables du trottoir sont des attrape-pigeons, laissent espérer une table traditionnelle conforme et de bon aloi. C’est pour mieux t’alpaguer mon enfant. L’illusion dure jusqu’au moment où sur ma belle nappe blanche en coton blanc, on dirait qu’un ramoneur a fait son quatre heures. Hébé. Comme si de rien n’était le taulier en casquette brosse le nappage de quelques coups de mains, comme si de rien n’était.

La suite ne sera qu’une confirmation d’approximations ponctuées de loupés radicaux pris sur le coin de la mandarine. Les tarifs sont considérables, ne serait-ce que le menu du midi à 29€ décliné en formule à 22€. A la carte, 4 entrées de 13€ à 16€ avec des « gambas flambées au pastis » à 16€ et un « foie gras de canard aux graines de paradis » au même tarif mon dieu, c’est chou, j’adooore, on se croirait au spa avec sa musique douce de Gilbert le Chippendale où qu’on va avec Roseline. 3 salades de 16€ à 18€. 3 viandes de 24€ à 28€ dont le magret de canard à 26€ alors qu’on ne trouve que du hongrois congelé de basse qualité sur le marché en ce moment. Du poisson de 23€ à 27€… 27€ pour un aïoli de cabillaud! Le mieux aurait été de partir. J’y ai songé. Comme il vaut mieux en rire, je limite les dégâts en direction de la formule 22€ avec comme entame le carpaccio de bœuf. Du décongelé caoutchouteux de basse extraction, des demies-tomates cœur de pigeons, 5 olives noires desséchées, des câpres sans gout, des miettes de parmesan au microgramme, un peu de salade verte et puis Zorro est arrivé avec une avalanches de zigouigouis d’un vinaigre balsamique qui pollue l’ensemble. Comment un cuisinier peut-il sortir un truc qu’il ne mangerait pas? Je ne comprendrais jamais! 8/20 et vendu 13€ à la carte quand même! C’est moins que 23€ pour les supions à la provençale. Un ramequin de soupe de bouts de tomates, de la flotte non assaisonnée, le grand vide. De petits supions pâlots décongelés nagent dans cette eau chaude, donc. On touche le fond, j’ai rien mangé, c’est au-dessus de mes forces. Accompagné de fin capellini vaguement travaillés. Peut-être à la poêle mais j’en doute: les bouts sont secs, les pâtes cuitent datent. Le lundi, le cuisinier les précuit peut-être pour la semaine et les pioche dans le stock du mardi au dimanche. Fièrement, le serveur-cuisinier m’annonce comme une faveur d’avoir ajouté au bord de l’assiette une chorizade. Purée tomatée de chorizo, le meilleur de l’assiette. Ce qui semble indiquer que ce truc n’est pas fait ici. Bref! 5/20 le plat.

Le client romantique se fait envaper par les nappages et surtout, par la rhétorique de plats classiques, aussi par le charme discret de l’emplacement donnant sur une placette un peu à l’écart du village et du flux touristique. Ce qui met le client en confiance. Tu parles Charles.