Café du Siècle restaurant Collobrières – Les beaux murs racontent un passé non frelaté, du fond de jeu façon objets chinés et brocante dévalisée sans la moindre trace d’IKEA. Comme si Toulouse Lautrec et Aristide Bruant sortaient tout juste d’ici après un café… ou une giclée d’absinthe! Le comptoir tout en longueur ne laisse place à aucune ambigüité quand à la notion de bistrot, bar, café et plus si affinités. Le plus si affinités s’appelle « cuisine »!
En effet mes petits marrons confits chéris, sans pour autant qu’il s’agisse de la cuisine du siècle au Café du Siècle, on mange vraiment bien chez les sœurs Clémentine et Cécile Abadie. Cuisine simple adaptées à l’air du temps aux accents urbains ce qu’il faut, une bien jolie alternative aux restaurants « tradi » du village. A l’ardoise: sauté de porc moutarde à l’ancienne ou dahl de lentilles corail, aumônière mozza et jambon cru ou tartine pois chiche au cumin et fromage frais, jambon au four caramélisé ou cuisse de canard confite aux cèpes et châtaignes, par exemple. Plat idéal par ces chaleurs assommantes: tartare de thon, mangue, échalote, tomate, gingembre, sauce soja, riz basmati. Rien à ajouter, tout est dit. Sauf qu’il s’agit du plat du jour, servi dans une grosse coupelle pour pêche-Melba des années 50. Ajout de jus de citron frais pour booster l’ensemble plantureux et nourrissant. 14/20 et 14€. Inattendu dessert d’un fort joli niveau. Sauf que. Sauf que quoi? Hébé c’est bon et fait ici mes petits colibris. Une soyeuse tarte au citron meringuée qui ne manque pas de croustille en fond de jeu (dressée minute), pousse l’agrume et met le sucre aux arrières-postes. Une petite merveille à 15/20 et 6€ la régalade! Service actif et polyvalent bar/restaurant de Cécile Abadie bien secondée, de sa cuisine ouverte Clémentine Abadie observe la salle, les regards, les sourires. Jolie prestation exonérée de minauderies et de simagrées démagogiques pour touristes en virée bucolique.
Une histoire de famille avec le père jamais bien loin et une proche cousine à l’ouvrage! Un jour pas comme les autres, tous se retroussent les manches pour faire une cure de rajeunissement à la pas toute jeune boutique fermée pendant plus de deux années. Pour tout dire, si nos pétillantes sœurettes trentenaires ont chu à Collobrières, c’est surtout pour de se rapprocher de Angèle, leur grand-mère aux poches pleines de recettes et d’amour… de grand-mère. Bref! Adresse joyeuse bien dans son présent et suffisamment éloignée de l’urbanité pour évacuer nos soucis du quotidien. Collobrières quoi!
Café du Siècle restaurant Collobrières – Les beaux murs racontent un passé non frelaté, du fond de jeu façon objets chinés et brocante dévalisée sans la moindre trace d’IKEA. Comme si Toulouse Lautrec et Aristide Bruant sortaient tout juste d’ici après un café… ou une giclée d’absinthe! Le comptoir tout en longueur ne laisse place à aucune ambigüité quand à la notion de bistrot, bar, café et plus si affinités. Le plus si affinités s’appelle « cuisine »!
En effet mes petits marrons confits chéris, sans pour autant qu’il s’agisse de la cuisine du siècle au Café du Siècle, on mange vraiment bien chez les sœurs Clémentine et Cécile Abadie. Cuisine simple adaptées à l’air du temps aux accents urbains ce qu’il faut, une bien jolie alternative aux restaurants « tradi » du village. A l’ardoise: sauté de porc moutarde à l’ancienne ou dahl de lentilles corail, aumônière mozza et jambon cru ou tartine pois chiche au cumin et fromage frais, jambon au four caramélisé ou cuisse de canard confite aux cèpes et châtaignes, par exemple. Plat idéal par ces chaleurs assommantes: tartare de thon, mangue, échalote, tomate, gingembre, sauce soja, riz basmati. Rien à ajouter, tout est dit. Sauf qu’il s’agit du plat du jour, servi dans une grosse coupelle pour pêche-Melba des années 50. Ajout de jus de citron frais pour booster l’ensemble plantureux et nourrissant. 14/20 et 14€. Inattendu dessert d’un fort joli niveau. Sauf que. Sauf que quoi? Hébé c’est bon et fait ici mes petits colibris. Une soyeuse tarte au citron meringuée qui ne manque pas de croustille en fond de jeu (dressée minute), pousse l’agrume et met le sucre aux arrières-postes. Une petite merveille à 15/20 et 6€ la régalade! Service actif et polyvalent bar/restaurant de Cécile Abadie bien secondée, de sa cuisine ouverte Clémentine Abadie observe la salle, les regards, les sourires. Jolie prestation exonérée de minauderies et de simagrées démagogiques pour touristes en virée bucolique.
Une histoire de famille avec le père jamais bien loin et une proche cousine à l’ouvrage! Un jour pas comme les autres, tous se retroussent les manches pour faire une cure de rajeunissement à la pas toute jeune boutique fermée pendant plus de deux années. Pour tout dire, si nos pétillantes sœurettes trentenaires ont chu à Collobrières, c’est surtout pour de se rapprocher de Angèle, leur grand-mère aux poches pleines de recettes et d’amour… de grand-mère. Bref! Adresse joyeuse bien dans son présent et suffisamment éloignée de l’urbanité pour évacuer nos soucis du quotidien. Collobrières quoi!