La Cuisine des Halles restaurant à Salernes – Que je vous dise d’abord: lors de ma réservation un peu gênée au téléphone pour 13h30 (c’est tard), la dame me dit « ne vous inquiétez pas, on vous attend ». Voilà qui vous imprime d’emblée un état d’esprit. In situ, mignonne et claire salle bistrotière née en juin 2020 (une ex-boucherie), moins d’une vingtaine de veinards peuvent s’y lubrifier le vilebrequin. Ils ne font pas tellement les malins, se tiennent à carreau: ils sont assiégés par une sacrée collec’ de flacons bio ou nature aux murs. Gaffe, si une bouteille nous saute dessus, faudra la boire!
Côté cuistance, ardoise ramassée ce jour sur 3 entrées, 3 plats et 2 desserts. Du traditionnel français plein d’amour pour le produit: brouillade aux truffes du pays, terrine de campagne faite ici (le patron maitrise), rémoulade de céleri vinaigrette de lentilles au miel, entrecôte limousine aux herbes, cabillaud sauce vierge et demain sera un autre jour et je serais ailleurs. Aucune frime littéraire dans les intitulés, exercice adoré des grands communicants de la tambouille qui se la pètent dru. Juste épaule d’agneau au four, simplement. Voilà un agneau de l’Aveyron bien traité par le cuisinier, qui a pris son temps. Il a cuit doucement, sans stress. L’agneau. Pas Frédéric Meunier, le cuisinier. Grande assiette avec chair confite qui s’effiloche juste sous le regard, sauce formidable: j’ai bien trempé avec l’excellent pain! Ramequins à part, macaroni au gorgonzola et légumes frais du moment. Un peu de cette cuisine bourgeoise et généreuse d’avant, sauf que je l’ai dégustée aujourd’hui. Vraiment bien. Avec mon verre de rouge bio de Correns, j’avais envie de faire des bisous à la planète entière. 24€ et 15/20. Ça fait pas tellement longtemps que Ferdy et Frédéric Meunier tiennent table ici. Avec leur fille, ils tiennent déjà les mitoyennes « Halles de Salernes », croquignolette boutique toute aussi haute en couleurs! Légumes, fruits, miel, fromages, charcuteries et produits de saison et même des Gillardeau qu’on retrouve parfois au resto, le patron les adore. Une flopée de fournisseurs sain et sérieux: porc d’Anjou, agneau de l’Aveyron, agrumes de Berre, asperges et tomates de Pertuis, volailles de Varages, poisson livré tous les jours, et donc, une merveilleuse cave à prix caviste avec conseils du patron. Vu la méthode de travail, la carte bouge chaque jour, n’allez pas pester si mon agneau de plat est aux abonnés absents! Terrasse sur la place en saison, juste devant. Jamais plus de 30 clients par service.
Dans un canton habitué à profiter de la manne touristique, voici un exemplaire de table avec des proprios qui ont choisi de travailler à l’échelle humaine pour des individus, de cuisiner comme pour leur propre famille. Ça fait la différence entre taule obsessionnelle du tiroir-caisse et saine humanité.
La Cuisine des Halles restaurant à Salernes – Que je vous dise d’abord: lors de ma réservation un peu gênée au téléphone pour 13h30 (c’est tard), la dame me dit « ne vous inquiétez pas, on vous attend ». Voilà qui vous imprime d’emblée un état d’esprit. In situ, mignonne et claire salle bistrotière née en juin 2020 (une ex-boucherie), moins d’une vingtaine de veinards peuvent s’y lubrifier le vilebrequin. Ils ne font pas tellement les malins, se tiennent à carreau: ils sont assiégés par une sacrée collec’ de flacons bio ou nature aux murs. Gaffe, si une bouteille nous saute dessus, faudra la boire!
Côté cuistance, ardoise ramassée ce jour sur 3 entrées, 3 plats et 2 desserts. Du traditionnel français plein d’amour pour le produit: brouillade aux truffes du pays, terrine de campagne faite ici (le patron maitrise), rémoulade de céleri vinaigrette de lentilles au miel, entrecôte limousine aux herbes, cabillaud sauce vierge et demain sera un autre jour et je serais ailleurs. Aucune frime littéraire dans les intitulés, exercice adoré des grands communicants de la tambouille qui se la pètent dru. Juste épaule d’agneau au four, simplement. Voilà un agneau de l’Aveyron bien traité par le cuisinier, qui a pris son temps. Il a cuit doucement, sans stress. L’agneau. Pas Frédéric Meunier, le cuisinier. Grande assiette avec chair confite qui s’effiloche juste sous le regard, sauce formidable: j’ai bien trempé avec l’excellent pain! Ramequins à part, macaroni au gorgonzola et légumes frais du moment. Un peu de cette cuisine bourgeoise et généreuse d’avant, sauf que je l’ai dégustée aujourd’hui. Vraiment bien. Avec mon verre de rouge bio de Correns, j’avais envie de faire des bisous à la planète entière. 24€ et 15/20. Ça fait pas tellement longtemps que Ferdy et Frédéric Meunier tiennent table ici. Avec leur fille, ils tiennent déjà les mitoyennes « Halles de Salernes », croquignolette boutique toute aussi haute en couleurs! Légumes, fruits, miel, fromages, charcuteries et produits de saison et même des Gillardeau qu’on retrouve parfois au resto, le patron les adore. Une flopée de fournisseurs sain et sérieux: porc d’Anjou, agneau de l’Aveyron, agrumes de Berre, asperges et tomates de Pertuis, volailles de Varages, poisson livré tous les jours, et donc, une merveilleuse cave à prix caviste avec conseils du patron. Vu la méthode de travail, la carte bouge chaque jour, n’allez pas pester si mon agneau de plat est aux abonnés absents! Terrasse sur la place en saison, juste devant. Jamais plus de 30 clients par service.
Dans un canton habitué à profiter de la manne touristique, voici un exemplaire de table avec des proprios qui ont choisi de travailler à l’échelle humaine pour des individus, de cuisiner comme pour leur propre famille. Ça fait la différence entre taule obsessionnelle du tiroir-caisse et saine humanité.