Sunshine Café restaurant à Entrecasteaux – Cet hiver dans le canton pour manger le midi, c’était la croix et la bannière. 14h: un oasis. J’ai fondé beaucoup d’espoir, espoir souvent proportionnel au besoin de se nourrir: j’ai faim. Devanture bricolée, snackeuse et colorée, la période obligeait l’emporté. La dame américaine, ça fait longtemps qu’elle vit en France.
Ça pouvait laisser espérer un abandon des pratiques alimentaires de ses origines. Beaucoup de propositions, des burgers de 8€ à 11€, des nuggets, des frites au Cheddar, dirty fries, onions rings, accras de morue, samoussa au bœuf, des tacos et des plats purs tels qu’on peut les entendre comme poulet thaï au curry et fish and chips. Pour l’esprit repas façon camping, le samoussa au bœuf me tente. En fait ils sont deux et l’avantage de l’emporté, c’est que le taulier (ou la taulière) ne voit pas que vous n’en mangez que la moitié d’un. J’ai jeté le reste. Les trucs sont gorgés d’huile rance qui, à la coupe dentaire, dégouline entre les dents et vous pisse au palais. Autant vous dire que je n’ai pas utilisé la sauce tartare livrée avec dans sa petite boite. Une horreur. 4/20. Le burger montagnard, je l’ai pris seul: j’avais bien vu le sachet de frites congelées, en cuisine. Lui aussi a de gros défauts: viande blafarde avec beaucoup de morceaux de blancs, une très basse qualité qui pue le gras de la poêle. La sauce poivre gélifiée ne laisse aucune illusion sur sa provenance industrielle, et le mauvais bacon dur comme du bois est précuit depuis l’élection de Ronald Reegan. Le pain pourrait être le meilleur, mais il est mou et froid. 5/20.
Il est possible de travailler des produits de qualité, ça reste un choix du restaurateur. Et ce n’est pas forcément beaucoup plus cher. Alors bien sûr, je sais que pour 10 balles t’as plus rien. Mais là, c’est moins que rien. Bref! C’est quand même ballot d’être déçu à ce point par le seul établissement qui fasse l’effort d’être ouvert dans le coin lors de la période du test. Voilà c’est tout pour ce nouvel épisode de « à emporter ».
Sunshine Café restaurant à Entrecasteaux – Cet hiver dans le canton pour manger le midi, c’était la croix et la bannière. 14h: un oasis. J’ai fondé beaucoup d’espoir, espoir souvent proportionnel au besoin de se nourrir: j’ai faim. Devanture bricolée, snackeuse et colorée, la période obligeait l’emporté. La dame américaine, ça fait longtemps qu’elle vit en France.
Ça pouvait laisser espérer un abandon des pratiques alimentaires de ses origines. Beaucoup de propositions, des burgers de 8€ à 11€, des nuggets, des frites au Cheddar, dirty fries, onions rings, accras de morue, samoussa au bœuf, des tacos et des plats purs tels qu’on peut les entendre comme poulet thaï au curry et fish and chips. Pour l’esprit repas façon camping, le samoussa au bœuf me tente. En fait ils sont deux et l’avantage de l’emporté, c’est que le taulier (ou la taulière) ne voit pas que vous n’en mangez que la moitié d’un. J’ai jeté le reste. Les trucs sont gorgés d’huile rance qui, à la coupe dentaire, dégouline entre les dents et vous pisse au palais. Autant vous dire que je n’ai pas utilisé la sauce tartare livrée avec dans sa petite boite. Une horreur. 4/20. Le burger montagnard, je l’ai pris seul: j’avais bien vu le sachet de frites congelées, en cuisine. Lui aussi a de gros défauts: viande blafarde avec beaucoup de morceaux de blancs, une très basse qualité qui pue le gras de la poêle. La sauce poivre gélifiée ne laisse aucune illusion sur sa provenance industrielle, et le mauvais bacon dur comme du bois est précuit depuis l’élection de Ronald Reegan. Le pain pourrait être le meilleur, mais il est mou et froid. 5/20.
Il est possible de travailler des produits de qualité, ça reste un choix du restaurateur. Et ce n’est pas forcément beaucoup plus cher. Alors bien sûr, je sais que pour 10 balles t’as plus rien. Mais là, c’est moins que rien. Bref! C’est quand même ballot d’être déçu à ce point par le seul établissement qui fasse l’effort d’être ouvert dans le coin lors de la période du test. Voilà c’est tout pour ce nouvel épisode de « à emporter ».