Ô Rellys restaurant à Saint-Cyr-sur-Mer – Un jeune marseillais sexagénaire programmé pour un autre destin que celui de la cuisine. Il s’est pourtant exporté 25 années en Floride où il a régalé son monde. Pas tellement adapté au cursus scolaire, il débute comme apprenti chez Castelmuro rue Paradis, le célèbre traiteur-pâtissier de Marseille (1804-1999), puis file ensuite au Perroquet à Juan-les-Pins (06) pour 10 ans, jusqu’en 1993. Puis il traverse l’Atlantique et ouvre cinq restaurants à succès aux States, donc.
Même pas épuisé ni même assagi, voilà notre bouffeur de vie revenu aux affaires en France depuis quelques années au centre-ville de Saint-Cyr et, détail amusant pour un revenu des Amériques, son restaurant se trouve juste devant la mini-statue de la Liberté de la place Portalis. Autrement dit loin des avanies balnéaires et plagistes qui vous gâchent le moral avec leur tambouille à l’esbroufe et braqueuse de CB des touristes. Alors mes frères je tape direct dans le sujet car une bonne photo vaut mieux qu’un long discours. Même par écrit. Après réflexion sur une ardoise avec choix qui vous caresse là où ça fait du bien, je tape dans flat iron steak, persillé de basse-côte, sauce béarnaise. La béarnaise au restaurant, je veux dire la véritable, c’est le truc rare qui me déride à chaque fois les gencives, c’est le Père Noël toute l’année, la France Championne du Mooonde de ce que vous voulez. Viande tendre à la cuisson surveillée: saignante. Légumes grillés et frites maison. Je me suis garni le coffre sans retenue. 24€ et 15/20. La compagne du chef, vous la reconnaitrez. Elle iradie comme un soleil qui aurait un tas de jolies dents et s’appelle Anne Le Liboux. Elle m’a pris par les sentiments pour me fourguer un dessert que vous n’avez probablement jamais mangé. Une tatin flambée au Calvados. Après le saucier, voici le pâtissier. Servie dans son mignon caquelon débordant de générosité et du reste, pâte sablée immergée dans le sirop, pommes confites, boule vanille anecdotique. 10€ et un second 15/20 qui confirme mon avis sur le sérieux de la maison. Grande terrasse sur la place, jolie salle claire, ardoise dense d’une douzaine d’entrées/plats entre 14€ et 24€ si on excepte le plat du jour des midis en semaine. Lisez les spécialités écrites dans la colonne à droite, vous allez comprendre pourquoi j’ai hésité lors de mon choix.
Eric Mourjan m’a fait le coup du bon auquel on ne s’attend pas, il m’a régalé et je ne suis pas le seul: terrasse bien remplie ce midi de printemps! Ce type est simplement un doué de la vie et il vous en refile une tranche pendant une paire d’heures. C’est son état d’esprit et ça nous va bien.
Ô Rellys restaurant à Saint-Cyr-sur-Mer – Un jeune marseillais sexagénaire programmé pour un autre destin que celui de la cuisine. Il s’est pourtant exporté 25 années en Floride où il a régalé son monde. Pas tellement adapté au cursus scolaire, il débute comme apprenti chez Castelmuro rue Paradis, le célèbre traiteur-pâtissier de Marseille (1804-1999), puis file ensuite au Perroquet à Juan-les-Pins (06) pour 10 ans, jusqu’en 1993. Puis il traverse l’Atlantique et ouvre cinq restaurants à succès aux States, donc.
Même pas épuisé ni même assagi, voilà notre bouffeur de vie revenu aux affaires en France depuis quelques années au centre-ville de Saint-Cyr et, détail amusant pour un revenu des Amériques, son restaurant se trouve juste devant la mini-statue de la Liberté de la place Portalis. Autrement dit loin des avanies balnéaires et plagistes qui vous gâchent le moral avec leur tambouille à l’esbroufe et braqueuse de CB des touristes. Alors mes frères je tape direct dans le sujet car une bonne photo vaut mieux qu’un long discours. Même par écrit. Après réflexion sur une ardoise avec choix qui vous caresse là où ça fait du bien, je tape dans flat iron steak, persillé de basse-côte, sauce béarnaise. La béarnaise au restaurant, je veux dire la véritable, c’est le truc rare qui me déride à chaque fois les gencives, c’est le Père Noël toute l’année, la France Championne du Mooonde de ce que vous voulez. Viande tendre à la cuisson surveillée: saignante. Légumes grillés et frites maison. Je me suis garni le coffre sans retenue. 24€ et 15/20. La compagne du chef, vous la reconnaitrez. Elle iradie comme un soleil qui aurait un tas de jolies dents et s’appelle Anne Le Liboux. Elle m’a pris par les sentiments pour me fourguer un dessert que vous n’avez probablement jamais mangé. Une tatin flambée au Calvados. Après le saucier, voici le pâtissier. Servie dans son mignon caquelon débordant de générosité et du reste, pâte sablée immergée dans le sirop, pommes confites, boule vanille anecdotique. 10€ et un second 15/20 qui confirme mon avis sur le sérieux de la maison. Grande terrasse sur la place, jolie salle claire, ardoise dense d’une douzaine d’entrées/plats entre 14€ et 24€ si on excepte le plat du jour des midis en semaine. Lisez les spécialités écrites dans la colonne à droite, vous allez comprendre pourquoi j’ai hésité lors de mon choix.
Eric Mourjan m’a fait le coup du bon auquel on ne s’attend pas, il m’a régalé et je ne suis pas le seul: terrasse bien remplie ce midi de printemps! Ce type est simplement un doué de la vie et il vous en refile une tranche pendant une paire d’heures. C’est son état d’esprit et ça nous va bien.