Le Cheval Blanc restaurant La Bastide des Jourdans – Été brûlant plein fer, sans âme qui vive et volets clos ce midi assommant, boudiou qu’il fait chaud. Jolie bastide au bout du strict centre-village, façade comme intérieur, de la pierre à ne savoir qu’en faire. Je me glisse dans le long couloir: personne. J’avance au bout où à droite, une sympathique dame repasse son linge. Elle peine à dissimuler sa surprise, j’ai pourtant réservé au téléphone. Dehors en terrasse et même à l’ombre, c’est la fusion thermique. L’intérieur des vieux murs est mieux, frais.
La dame m’amène la carte des plats. Et le menu unique à 38€. Boing. Curieux, j’avais repéré sur le site de la maison un menu à 24€ décliné en formule à 19€ le midi en semaine. Je commence à piger la raison pour laquelle je suis seul dans le restaurant. Enfin bon. La carte donc: 3 entrées de 16€ à 22€ (ouch), 4 plats de 24€ à 30€, 3 desserts à 8€ aux tarifs plus sages. Le menu 38€ reprend la carte deux suppléments sur 4 plats et une entrée. Ça me court sur le haricot, les suppléments, surtout dans un menu chérot. Enfin bon. Vu les tarifs qui vous mettent un taquet derrière la marinade, faudra pas de l’approximatif dans l’assiette. La carte avec filet d’agneau grillé aux épices, aubergine snackée, houmous. Avec supplément de 8€ dans le menu à 38€ mes seigneurs. Le voici, comme un pavé de viande dur, mais faut dire qu’il est à 80% cru, à peine poêlé. Un joli rouge mais quand même. L’agneau se mange rosé et non cru. J’ingurgite presque tout car à 30€ la blague, je ne veux pas laisser l’occasion au chef de faire des tomates farcies avec les restes, qu’il me vendrait 26€. Pas de reste non plus avec la demi-aubergine fondante comme dans un rêve, maquillée de pistache sèche et de mini-tomates séchées sorties du vinaigre. Le houmous est froid et trempe dans du lait à la menthe. C’est pas folichon du bonbon, mes petits cochons. 12/20. Le millefeuille chocolat noir/lait cacahuète, glace caramel beurre noisette est volontaire mais lourdaud. Comme trois tuiles épaisses d’un biscuit saturé en cacahuètes pour feuilles du millefeuille, crème cacaotée écœurante, boule de glace avec du givre. 11/20 et 8€. Cafetière à piston pour le café.
Ça change. Seul client du service, le couple a eu le temps de m’observer et il est possible que j’ai été repéré dans mes attributions de cobaye. En fin de repas la patronne-serveuse se lance. Pour me dire que finalement, suite à ma remarque sur l’absence de menu à 24€ le midi en ce moment, le chef fait une formule 26€ entrée/plat ou plat/dessert tirée du menu à 38€. Belle improvisation. Mais du coup, mon repas devient une meilleure affaire puisque il est facturé 26,50€ café compris au lieu des 40,50€ prévu. Compte-tenu des produits frais utilisés et du travail effectué, fut-il maladroit, le rapport qualité prix devient plus intéressant. Il s’en est fallu de peu qu’il vire au rouge.
Le Cheval Blanc restaurant La Bastide des Jourdans – Été brûlant plein fer, sans âme qui vive et volets clos ce midi assommant, boudiou qu’il fait chaud. Jolie bastide au bout du strict centre-village, façade comme intérieur, de la pierre à ne savoir qu’en faire. Je me glisse dans le long couloir: personne. J’avance au bout où à droite, une sympathique dame repasse son linge. Elle peine à dissimuler sa surprise, j’ai pourtant réservé au téléphone. Dehors en terrasse et même à l’ombre, c’est la fusion thermique. L’intérieur des vieux murs est mieux, frais.
La dame m’amène la carte des plats. Et le menu unique à 38€. Boing. Curieux, j’avais repéré sur le site de la maison un menu à 24€ décliné en formule à 19€ le midi en semaine. Je commence à piger la raison pour laquelle je suis seul dans le restaurant. Enfin bon. La carte donc: 3 entrées de 16€ à 22€ (ouch), 4 plats de 24€ à 30€, 3 desserts à 8€ aux tarifs plus sages. Le menu 38€ reprend la carte deux suppléments sur 4 plats et une entrée. Ça me court sur le haricot, les suppléments, surtout dans un menu chérot. Enfin bon. Vu les tarifs qui vous mettent un taquet derrière la marinade, faudra pas de l’approximatif dans l’assiette. La carte avec filet d’agneau grillé aux épices, aubergine snackée, houmous. Avec supplément de 8€ dans le menu à 38€ mes seigneurs. Le voici, comme un pavé de viande dur, mais faut dire qu’il est à 80% cru, à peine poêlé. Un joli rouge mais quand même. L’agneau se mange rosé et non cru. J’ingurgite presque tout car à 30€ la blague, je ne veux pas laisser l’occasion au chef de faire des tomates farcies avec les restes, qu’il me vendrait 26€. Pas de reste non plus avec la demi-aubergine fondante comme dans un rêve, maquillée de pistache sèche et de mini-tomates séchées sorties du vinaigre. Le houmous est froid et trempe dans du lait à la menthe. C’est pas folichon du bonbon, mes petits cochons. 12/20. Le millefeuille chocolat noir/lait cacahuète, glace caramel beurre noisette est volontaire mais lourdaud. Comme trois tuiles épaisses d’un biscuit saturé en cacahuètes pour feuilles du millefeuille, crème cacaotée écœurante, boule de glace avec du givre. 11/20 et 8€. Cafetière à piston pour le café.
Ça change. Seul client du service, le couple a eu le temps de m’observer et il est possible que j’ai été repéré dans mes attributions de cobaye. En fin de repas la patronne-serveuse se lance. Pour me dire que finalement, suite à ma remarque sur l’absence de menu à 24€ le midi en ce moment, le chef fait une formule 26€ entrée/plat ou plat/dessert tirée du menu à 38€. Belle improvisation. Mais du coup, mon repas devient une meilleure affaire puisque il est facturé 26,50€ café compris au lieu des 40,50€ prévu. Compte-tenu des produits frais utilisés et du travail effectué, fut-il maladroit, le rapport qualité prix devient plus intéressant. Il s’en est fallu de peu qu’il vire au rouge.