Le Bistrot de la Galine restaurant Saint-Rémy-de-Provence – Dans la rubrique “plaisirs de table et art de vivre dans les Alpilles”, voici une maison qui reprise à peine depuis une année nous a mis le frisson dans la fourchette! A Mauricette et à moi. Et à un cousin éloigné de Mauricette tapant l’incruste qui ressemble comme deux coups de pinceaux à Salvador Dali. Terrasse au calme, celle planquée derrière avec notamment le jardin aux herbes du chef, ombragée avec vue sur le barbecue/brocherie. Très joli aussi dedans, si ça vous dit. Pour tout dire, je m’oblige à causer du décorum formidablement rénové car quand je narrerais l’ambroisie, je n’aurais plus de place à la fin. Déjà: le menu complet à 16€ des midis de semaine est le contraire d’une sous-prestation. Pour 100 balles t’as plus rien… sauf ici! On chouchoute le client sans distinction de CB, baskets ou talons-aiguilles, vélo ou Porsche. L’italien Aurel Radovani sait le meilleur: école de cuisine internationale d’Alma de Parme! Tandis qu’Ingrid Devaux (Vatel à Nîmes) tient la maison avec aisance, bien secondée. Menu-carte à 28€! Poulpe comme un ceviche, suprêmes de pamplemousse, fenouil et croûtons de pain tape fort d’entrée! Au propre comme au figuré: piment qui pousse! L’octopode est fort tendre, mariné le temps qu’il faut, pamplemousse pelé à vif. 15,5/20. Aussi, fleurs de courgette en tempura farci de mozzarella Buffala, anchois et menthe sur coulis de tomates-cerise: anchois et menthe susurrés, le contraire du cuisinier façon tractopelle qui veut que ça s’enfonce bien dans ton ciboulot. Copieux, de surcroit. Un second 15,5/20. Le miracle, c’est salade d’artichaut cru, crevettes, pois chiche et copeaux de Parmesan, vinaigrette à l’estragon. L’art délicat de la taille précise et de l’assaisonnement pointu, pensé. 16/20, bim. Plats dans la lignée avec saumon, poêlée de légumes printaniers, purée aux olives noires, siphon de crustacés. Légumes traités avec délicatesse et doigté (comme toutes les assiettes) et le pavé de saumon de belle qualité est souple dedans, un peu croûté autour. Une merveille avec la fine giclée de crustacés. 15,5/20. Un 16/20 pour le suprême de pintade rôti, sauté de légumes d’été, gnocchi truffés, sauce corsée. Jus court du diable, et somptueux gnocchi fait maison qui changent du mastic habituel! 16/20. Faites ici aussi: les pâtes! Comme les mezzelune farcis aux cèpes et ricotta, sauce tomate et origan, copeaux de Parmesan. Ils sont fermes et parfumés, donnent envie de chanter comme Pavarotti! Pavarotti et Dali à la même table, ça aurait de la gueule non? Bref! 15/20. Finitions sucrées avec pêche en plusieurs textures, sorbet pêche de vigne et crumble sésame et un blanc-manger, citron vert, crème spéculoos et crumble chocolat soignés à 15/20. Je vous avais bien dit que je serais trop long! Voilà, c’est fait. Pour de plus amples renseignements sur la maison, demandez à Mauricette quand vous la croiserez sur le marché. Elle est intarissable sur “Le Bistrot de la Galine”.
Le Bistrot de la Galine restaurant Saint-Rémy-de-Provence – Dans la rubrique “plaisirs de table et art de vivre dans les Alpilles”, voici une maison qui reprise à peine depuis une année nous a mis le frisson dans la fourchette! A Mauricette et à moi. Et à un cousin éloigné de Mauricette tapant l’incruste qui ressemble comme deux coups de pinceaux à Salvador Dali. Terrasse au calme, celle planquée derrière avec notamment le jardin aux herbes du chef, ombragée avec vue sur le barbecue/brocherie. Très joli aussi dedans, si ça vous dit. Pour tout dire, je m’oblige à causer du décorum formidablement rénové car quand je narrerais l’ambroisie, je n’aurais plus de place à la fin. Déjà: le menu complet à 16€ des midis de semaine est le contraire d’une sous-prestation. Pour 100 balles t’as plus rien… sauf ici! On chouchoute le client sans distinction de CB, baskets ou talons-aiguilles, vélo ou Porsche. L’italien Aurel Radovani sait le meilleur: école de cuisine internationale d’Alma de Parme! Tandis qu’Ingrid Devaux (Vatel à Nîmes) tient la maison avec aisance, bien secondée. Menu-carte à 28€! Poulpe comme un ceviche, suprêmes de pamplemousse, fenouil et croûtons de pain tape fort d’entrée! Au propre comme au figuré: piment qui pousse! L’octopode est fort tendre, mariné le temps qu’il faut, pamplemousse pelé à vif. 15,5/20. Aussi, fleurs de courgette en tempura farci de mozzarella Buffala, anchois et menthe sur coulis de tomates-cerise: anchois et menthe susurrés, le contraire du cuisinier façon tractopelle qui veut que ça s’enfonce bien dans ton ciboulot. Copieux, de surcroit. Un second 15,5/20. Le miracle, c’est salade d’artichaut cru, crevettes, pois chiche et copeaux de Parmesan, vinaigrette à l’estragon. L’art délicat de la taille précise et de l’assaisonnement pointu, pensé. 16/20, bim. Plats dans la lignée avec saumon, poêlée de légumes printaniers, purée aux olives noires, siphon de crustacés. Légumes traités avec délicatesse et doigté (comme toutes les assiettes) et le pavé de saumon de belle qualité est souple dedans, un peu croûté autour. Une merveille avec la fine giclée de crustacés. 15,5/20. Un 16/20 pour le suprême de pintade rôti, sauté de légumes d’été, gnocchi truffés, sauce corsée. Jus court du diable, et somptueux gnocchi fait maison qui changent du mastic habituel! 16/20. Faites ici aussi: les pâtes! Comme les mezzelune farcis aux cèpes et ricotta, sauce tomate et origan, copeaux de Parmesan. Ils sont fermes et parfumés, donnent envie de chanter comme Pavarotti! Pavarotti et Dali à la même table, ça aurait de la gueule non? Bref! 15/20. Finitions sucrées avec pêche en plusieurs textures, sorbet pêche de vigne et crumble sésame et un blanc-manger, citron vert, crème spéculoos et crumble chocolat soignés à 15/20. Je vous avais bien dit que je serais trop long! Voilà, c’est fait. Pour de plus amples renseignements sur la maison, demandez à Mauricette quand vous la croiserez sur le marché. Elle est intarissable sur “Le Bistrot de la Galine”.