L’Alizé restaurant Hyères – Accueil aimable et service qui sait faire: j’ai pensé être d’emblée dans de bonnes mains. D’autant que l’avant-propos de la carte annonce le programme: le chef Christophe a bossé au Ritz, au Georges V, Taillevent… Alors je me prends à rêver du meilleur devant le port, sensation amplifiée par la présence d’une abondante clientèle « hors-saison » comme un supposé gage de qualité.

Seulement voilà. Le niveau de cuisine est franchement court vus les tarifs. La carte et même la formule 34€ ainsi que le menu 42€ ne sont pas donnés vu mon expérience de repas… A ces tarifs, faudrait que les assiettes aient une âme, soient réalisées pour chacun et non pour tout le monde (pas pareil), laissent entendre une belle musique. Loin d’être le cas d’autant qu’on vous embrouille la pastèque sous couvert de pédagogie avec du bavardage dans les noms de plats. Entrée bisque de homard et pistils de safran, raviole farcie aux pinces de crabe, homard et brunoise de légumes. Assiette creuse avec un fin velouté très crémeux, une raviole « maison » comme un sous-marin, planquée. Dedans, du dur et du mou illisible, on ne sent rien tant c’est noyé, on ne voit rien, juste une sensation de crème qui marche sur la tête de la farce, qui efface. 14/20 et 16€ à la carte. Et puis les noix de Saint-Jacques poêlées, purée de cœur d’artichauts et noisette, asperges vertes et jus de volaille perlé à 28€. Assiette chaude, ouééé. Trois Saint-Jacques non calibrées (tant mieux) et cotonneuses dont deux avec plus de corail que de chair (pfou), non marquées par la poêle comme annoncé, ensemble maladroit « à l’arrache ». Le jus de volaille est positivement coquin, la purée de cœur d’artichauts flotteuse et je n’ai pas senti la noisette annoncée. Comme je suis de tempérament modeste, je me dis que je ne dois rien comprendre à l’assiette… Je comprends juste qu’il ne faut pas rogner sur la marge considérable: la direction se fend d’une asperge et demie en décoration. 12/20 et 28€ à la carte, bing! Plat moyen d’un cynisme flagrant, façon tiroir-caisse en avant mesdames et messieurs dans un instant ça va commencer.

Pour moi c’est fini, je mets les voiles de l’Alizé, je décampe sans prendre le café. Le miracle attendu n’a pas eu lieu contrairement à l’expérience du blogueur Jacques Gantié qui a visiblement mangé ici des Saint-Jacques joliment poêlées et exonérées de corail*. Le non-anonymat du critique: les limites d’un genre. Bref! Malgré l’indiscutable doigté du cuisinier, pas de quoi faire vriller le croupion d’une mouette en plein vol pour le client commun qui paye ses repas.

* https://www.jacquesgantie.com/restaurants/bonne-table/hyeres-cap-sur-lalize-de-laure-et-christophe-guibert/

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 2/5★ Ψ½
Adresse
59 avenue du Docteur Robin Port Saint-Pierre
83400 HYÈRES
Tél: 04.94.58.07.71
Site : restaurantalize83.fr/
Réseaux Sociaux :
Accueil:
16/20
Service:
15/20
Qualité/prix:
12/20
Cadre:
15/20
Pain:
12/20
Café:Café 2,3€ pas pris
Thé:
Toilettes:
15/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : Christophe Guibert
Spécialités
  • assiettes spéciales pour les critiques reconnus
Menus
  • Suggestion du jour
  • Formule carte 34€ et menu-carte 42€
  • Menu 56€
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
  • Terrasse
Sur place et...
A emporter
Livraison
- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 2/5★ Ψ½
Adresse
59 avenue du Docteur Robin Port Saint-Pierre
83400 HYÈRES
Tél: 04.94.58.07.71
Site : restaurantalize83.fr/
Réseaux Sociaux :
Accueil:
16/20
Service:
15/20
Qualité/prix:
12/20
Cadre:
15/20
Pain:
12/20
Café:Café 2,3€ pas pris
Thé:
Toilettes:
15/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : Christophe Guibert
Spécialités
  • assiettes spéciales pour les critiques reconnus
Menus
  • Suggestion du jour
  • Formule carte 34€ et menu-carte 42€
  • Menu 56€
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
  • Terrasse
Sur place et...
A emporter
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L’Alizé restaurant Hyères – Accueil aimable et service qui sait faire: j’ai pensé être d’emblée dans de bonnes mains. D’autant que l’avant-propos de la carte annonce le programme: le chef Christophe a bossé au Ritz, au Georges V, Taillevent… Alors je me prends à rêver du meilleur devant le port, sensation amplifiée par la présence d’une abondante clientèle « hors-saison » comme un supposé gage de qualité.

Seulement voilà. Le niveau de cuisine est franchement court vus les tarifs. La carte et même la formule 34€ ainsi que le menu 42€ ne sont pas donnés vu mon expérience de repas… A ces tarifs, faudrait que les assiettes aient une âme, soient réalisées pour chacun et non pour tout le monde (pas pareil), laissent entendre une belle musique. Loin d’être le cas d’autant qu’on vous embrouille la pastèque sous couvert de pédagogie avec du bavardage dans les noms de plats. Entrée bisque de homard et pistils de safran, raviole farcie aux pinces de crabe, homard et brunoise de légumes. Assiette creuse avec un fin velouté très crémeux, une raviole « maison » comme un sous-marin, planquée. Dedans, du dur et du mou illisible, on ne sent rien tant c’est noyé, on ne voit rien, juste une sensation de crème qui marche sur la tête de la farce, qui efface. 14/20 et 16€ à la carte. Et puis les noix de Saint-Jacques poêlées, purée de cœur d’artichauts et noisette, asperges vertes et jus de volaille perlé à 28€. Assiette chaude, ouééé. Trois Saint-Jacques non calibrées (tant mieux) et cotonneuses dont deux avec plus de corail que de chair (pfou), non marquées par la poêle comme annoncé, ensemble maladroit « à l’arrache ». Le jus de volaille est positivement coquin, la purée de cœur d’artichauts flotteuse et je n’ai pas senti la noisette annoncée. Comme je suis de tempérament modeste, je me dis que je ne dois rien comprendre à l’assiette… Je comprends juste qu’il ne faut pas rogner sur la marge considérable: la direction se fend d’une asperge et demie en décoration. 12/20 et 28€ à la carte, bing! Plat moyen d’un cynisme flagrant, façon tiroir-caisse en avant mesdames et messieurs dans un instant ça va commencer.

Pour moi c’est fini, je mets les voiles de l’Alizé, je décampe sans prendre le café. Le miracle attendu n’a pas eu lieu contrairement à l’expérience du blogueur Jacques Gantié qui a visiblement mangé ici des Saint-Jacques joliment poêlées et exonérées de corail*. Le non-anonymat du critique: les limites d’un genre. Bref! Malgré l’indiscutable doigté du cuisinier, pas de quoi faire vriller le croupion d’une mouette en plein vol pour le client commun qui paye ses repas.

* https://www.jacquesgantie.com/restaurants/bonne-table/hyeres-cap-sur-lalize-de-laure-et-christophe-guibert/