La Fabbrica di Marco restaurant Toulon – On pourrait s’accommoder de la qualité convenable des pizzas de la maison. Sauf que la spécialité est ici à mettre en parallèle avec une communication considérable de l’impétrant des lieux. Et largement relayée par les blogueurs locaux qui mangent surtout des dossiers de presse. A fond la com’, mon minois partout, sur mon propre site internet et mes réseaux sociaux, me fabriquer une crédibilité en prenant la pose avec des « grands chefs » têtes de gondole (même pas vénitienne) locales comme Lionel Levy du Continental à Marseille et même, afficher des posters de moi (et mes équipiers) jusque dans mes toilettes. Ma trogne partout.
Sauf qu’avec Mauricette, depuis toujours on s’attache au fond de jeu. Une serveuse militaire nous flanque dans un coin de la salle bondée. Pas grave sinon le spartiate banc en planches duraille pour la rhumatismale dame au chapeau vert. La responsable de salle s’avère infiniment plus amicale, une jeune femme remarquable, elle adore son boulot. Bref! Serviette blanche façon kleenex fripé. Les tarifs de la huitaine de pizza vont de 11,9€ à 16,5€ avec des produits annoncés de qualité, farine bio etc. Trois employés les produisent devant le joli four. La serveuse qui tire une tronche de 6 pieds de long refile la carte des « antipasti à 8€ », elle a oublié l’ardoise des plats qu’amène sa responsable qui compense. Bref! 4 plats de 17€ à 19€. J’opte pour escalope de veau déglacée au vin blanc, orange, pomme de terre et salade. Pas d’escalope mais deux escalopines façon saltimbocca, trop cuites, trop fines. Dommage, sauce adroite et non exempte d’esprit de cuisine italienne. A côté: agréables patates méticuleusement dorées, salade verte en sachet. 12/20 et 17€. Mauricette envisage la pizza Modena. Mozza de lait de vache, parmesan, burrata, jambon cru 24 mois Rovagnati, réduction de vinaigre balsamique de Modène aux figues, éclats de noisettes, basilic frais. Belle musique. Pizza « napolitaine », pâte molle comme une montre de Dali. On se croirait à Paimpol à se boulotter une crêpe au froment pas assez cuite. Impossible de la manger à la main sauf à la rouler comme à Naples! Dessus, tout est bon mais radin, surtout les fromages au compte-goutte. Basilic folklo de janvier sans parfum ni saveur: d’où vient-il? 12/20 et 15,5€ quand même.
Pas de quoi s’égosiller avec une mandoline à deux heures du matin sur le port de Toulon. Seulement voilà: boutique installée à deux pas des nouvelles Halles de Toulon! Et hop: on alpague le chaland affamé qui s’y rend. Malin: la place Raspail est à l’arrière de la rue Paul Lendrin, adresse initiale de La Fabbrica di Marco. Les plats cuisinés sortent donc par la porte de service, j’ai tout compris. Bref! Des pizzas, oui il en existe ailleurs des infiniment moins bonnes… mais aussi de largement plus intéressantes. Celle de Marco Casolla est trop molle, c’est Mauricette qui le dit! Sur le strict bilan culinaire: c’est du charre, du baratin.
La Fabbrica di Marco restaurant Toulon – On pourrait s’accommoder de la qualité convenable des pizzas de la maison. Sauf que la spécialité est ici à mettre en parallèle avec une communication considérable de l’impétrant des lieux. Et largement relayée par les blogueurs locaux qui mangent surtout des dossiers de presse. A fond la com’, mon minois partout, sur mon propre site internet et mes réseaux sociaux, me fabriquer une crédibilité en prenant la pose avec des « grands chefs » têtes de gondole (même pas vénitienne) locales comme Lionel Levy du Continental à Marseille et même, afficher des posters de moi (et mes équipiers) jusque dans mes toilettes. Ma trogne partout.
Sauf qu’avec Mauricette, depuis toujours on s’attache au fond de jeu. Une serveuse militaire nous flanque dans un coin de la salle bondée. Pas grave sinon le spartiate banc en planches duraille pour la rhumatismale dame au chapeau vert. La responsable de salle s’avère infiniment plus amicale, une jeune femme remarquable, elle adore son boulot. Bref! Serviette blanche façon kleenex fripé. Les tarifs de la huitaine de pizza vont de 11,9€ à 16,5€ avec des produits annoncés de qualité, farine bio etc. Trois employés les produisent devant le joli four. La serveuse qui tire une tronche de 6 pieds de long refile la carte des « antipasti à 8€ », elle a oublié l’ardoise des plats qu’amène sa responsable qui compense. Bref! 4 plats de 17€ à 19€. J’opte pour escalope de veau déglacée au vin blanc, orange, pomme de terre et salade. Pas d’escalope mais deux escalopines façon saltimbocca, trop cuites, trop fines. Dommage, sauce adroite et non exempte d’esprit de cuisine italienne. A côté: agréables patates méticuleusement dorées, salade verte en sachet. 12/20 et 17€. Mauricette envisage la pizza Modena. Mozza de lait de vache, parmesan, burrata, jambon cru 24 mois Rovagnati, réduction de vinaigre balsamique de Modène aux figues, éclats de noisettes, basilic frais. Belle musique. Pizza « napolitaine », pâte molle comme une montre de Dali. On se croirait à Paimpol à se boulotter une crêpe au froment pas assez cuite. Impossible de la manger à la main sauf à la rouler comme à Naples! Dessus, tout est bon mais radin, surtout les fromages au compte-goutte. Basilic folklo de janvier sans parfum ni saveur: d’où vient-il? 12/20 et 15,5€ quand même.
Pas de quoi s’égosiller avec une mandoline à deux heures du matin sur le port de Toulon. Seulement voilà: boutique installée à deux pas des nouvelles Halles de Toulon! Et hop: on alpague le chaland affamé qui s’y rend. Malin: la place Raspail est à l’arrière de la rue Paul Lendrin, adresse initiale de La Fabbrica di Marco. Les plats cuisinés sortent donc par la porte de service, j’ai tout compris. Bref! Des pizzas, oui il en existe ailleurs des infiniment moins bonnes… mais aussi de largement plus intéressantes. Celle de Marco Casolla est trop molle, c’est Mauricette qui le dit! Sur le strict bilan culinaire: c’est du charre, du baratin.