La Cuisine restaurant Fontvieille – On y avait trempé la moustache voilà une dizaine d’années, un cuisinier italien faisait un joli boulot avec trois fois rien si je me souviens bien. Ce midi de fin d’été et de presque rentrée, terrasse comble. La clientèle d’habitués y a des réflexes, on y croise même des ex-restaurateurs devenus retraités y taquinant la formule du jour à 17€. Pour le reste des plats, la maison tape un peu fort sur la tirelire: 4 salades à 17€ et une à 16€, andouillette 18€, seiches grillées 20€, magret 23€, loup ou dorade 24€… des prix supérieurs à l’idée de simple brasserie familiale de village, fut-il touristique.
La formule est faite pour les méfiants, les radins et ceux qui n’ont pas les moyens. Entrée+plat ou plat+dessert: j’évite le « taboulé maison », j’ai le même… à la maison. Pour taper directos dans la brochette de porc au miel et à la moutarde, gratin dauphinois. Viande en générosité d’une jolie cuisson rosée, la brochette ne sèche pas depuis ce matin sur la plancha. Du filet mignon ou dans le genre. Mignons légumes aussi, travaillés en découpe rustique agréable, et même des petits pois (hors-saison) qui apportent du vert fluo au milieu du rouge des tomates-grappe et des poivrons entiers rouge et orange. Le dodu gratin de pommes de terre fromagé n’est donc pas « dauphinois » mais gourmand grâce à la crème. 14,5/20 pour ce « jour » bon et généreux. Choix de desserts, j’opte pour la brioche perdue. Comme du pain perdu mais avec une brioche, voyez. Bon. On comprend vite que la pâtisserie, ça gonfle le chef. Un classique.
Tranche de brioche pâteuse en bouche et ventousée à l’assiette par de la crème anglaise des fois qu’elle s’échappe. Vous avez déjà remarqué des tranches de brioche qui traversent la route sans prévenir comme des poules désorientées? Et bé voilà: brioche perdue! Faut la coller avec de la crème à anglaise à l’assiette sinon pfuiiit! Les zigouigouis de topping caramel et de chantilly tous deux en bouteilles « tout prêt » en ajoute au marasme. C’est bien nul. Seule une incongrue figue fraiche ravive l’idée. Le chef a préféré la trucider en la coupant en deux pour qu’elle ne sache pas où elle a fini, et avec qui. Bref! 10/20. La serveuse rigolote bosse depuis toujours ici et déroule sérieusement, entre détachement résigné et clope dans un coin quand l’affluence tombe. Elle m’a accueilli à 13h45, merci à elle. Ça change des nazes de la gamelle qui vous envoie balader à 13h10 et qui geignent que les clients vont ailleurs! Bref! Fontvieille, le village que les parisiens imaginent en banlieue aixoise alors qu’on y renifle Arles à plein pif: à peine 10 kilomètres!
La Cuisine restaurant Fontvieille – On y avait trempé la moustache voilà une dizaine d’années, un cuisinier italien faisait un joli boulot avec trois fois rien si je me souviens bien. Ce midi de fin d’été et de presque rentrée, terrasse comble. La clientèle d’habitués y a ses habitudes, on y croise même des ex-restaurateurs devenus retraités y taquinant la formule du jour à 17€. Pour le reste des plats, la maison tape un peu fort sur la tirelire: 4 salades à 17€ et une à 16€, andouillette 18€, seiches grillées 20€, magret 23€, loup ou dorade 24€… des prix supérieurs à l’idée de simple brasserie familiale de village, fut-il touristique.
La formule est faite pour les méfiants, les radins et ceux qui n’ont pas les moyens. Entrée+plat ou plat+dessert: j’évite le « taboulé maison », j’ai le même… à la maison. Pour taper directos dans la brochette de porc au miel et à la moutarde, gratin dauphinois. Viande en générosité d’une jolie cuisson rosée, la brochette ne sèche pas depuis ce matin sur la plancha. Du filet mignon ou dans le genre. Mignons légumes aussi, travaillés en découpe rustique agréable, et même des petits pois (hors-saison) qui apportent du vert fluo au milieu du rouge des tomates-grappe et des poivrons entiers rouge et orange. Le dodu gratin de pommes de terre fromagé n’est donc pas « dauphinois » mais gourmand grâce à la crème. 14,5/20 pour ce « jour » bon et généreux. Choix de desserts, j’opte pour la brioche perdue. Comme du pain perdu mais avec une brioche, voyez. Bon. On comprend vite que la pâtisserie, ça gonfle le chef. Un classique.
Tranche de brioche pâteuse en bouche et ventousée à l’assiette par de la crème anglaise des fois qu’elle s’échappe. Vous avez déjà remarqué des tranches de brioche qui traversent la route sans prévenir comme des poules désorientées? Et bé voilà: brioche perdue! Faut la coller avec de la crème à anglaise à l’assiette sinon pfuiiit! Les zigouigouis de topping caramel et de chantilly tous deux en bouteilles « tout prêt » en ajoute au marasme. C’est bien nul. Seule une incongrue figue fraiche ravive l’idée. Le chef a préféré la trucider en la coupant en deux pour qu’elle ne sache pas où elle a fini, et avec qui. Bref! 10/20. La serveuse rigolote bosse depuis toujours ici et déroule sérieusement, entre détachement résigné et clope dans un coin quand l’affluence tombe. Elle m’a accueilli à 13h45, merci à elle. Ça change des nazes de la gamelle qui vous envoie balader à 13h10 et qui geignent que les clients vont ailleurs! Bref! Fontvieille, le village que les parisiens imaginent en banlieue aixoise alors qu’on y renifleArles à plein pif: à peine 10 kilomètres!
La Cuisine restaurant Fontvieille – On y avait trempé la moustache voilà une dizaine d’années, un cuisinier italien faisait un joli boulot avec trois fois rien si je me souviens bien. Ce midi de fin d’été et de presque rentrée, terrasse comble. La clientèle d’habitués y a des réflexes, on y croise même des ex-restaurateurs devenus retraités y taquinant la formule du jour à 17€. Pour le reste des plats, la maison tape un peu fort sur la tirelire: 4 salades à 17€ et une à 16€, andouillette 18€, seiches grillées 20€, magret 23€, loup ou dorade 24€… des prix supérieurs à l’idée de simple brasserie familiale de village, fut-il touristique.
La formule est faite pour les méfiants, les radins et ceux qui n’ont pas les moyens. Entrée+plat ou plat+dessert: j’évite le « taboulé maison », j’ai le même… à la maison. Pour taper directos dans la brochette de porc au miel et à la moutarde, gratin dauphinois. Viande en générosité d’une jolie cuisson rosée, la brochette ne sèche pas depuis ce matin sur la plancha. Du filet mignon ou dans le genre. Mignons légumes aussi, travaillés en découpe rustique agréable, et même des petits pois (hors-saison) qui apportent du vert fluo au milieu du rouge des tomates-grappe et des poivrons entiers rouge et orange. Le dodu gratin de pommes de terre fromagé n’est donc pas « dauphinois » mais gourmand grâce à la crème. 14,5/20 pour ce « jour » bon et généreux. Choix de desserts, j’opte pour la brioche perdue. Comme du pain perdu mais avec une brioche, voyez. Bon. On comprend vite que la pâtisserie, ça gonfle le chef. Un classique.
Tranche de brioche pâteuse en bouche et ventousée à l’assiette par de la crème anglaise des fois qu’elle s’échappe. Vous avez déjà remarqué des tranches de brioche qui traversent la route sans prévenir comme des poules désorientées? Et bé voilà: brioche perdue! Faut la coller avec de la crème à anglaise à l’assiette sinon pfuiiit! Les zigouigouis de topping caramel et de chantilly tous deux en bouteilles « tout prêt » en ajoute au marasme. C’est bien nul. Seule une incongrue figue fraiche ravive l’idée. Le chef a préféré la trucider en la coupant en deux pour qu’elle ne sache pas où elle a fini, et avec qui. Bref! 10/20. La serveuse rigolote bosse depuis toujours ici et déroule sérieusement, entre détachement résigné et clope dans un coin quand l’affluence tombe. Elle m’a accueilli à 13h45, merci à elle. Ça change des nazes de la gamelle qui vous envoie balader à 13h10 et qui geignent que les clients vont ailleurs! Bref! Fontvieille, le village que les parisiens imaginent en banlieue aixoise alors qu’on y renifle Arles à plein pif: à peine 10 kilomètres!
La Cuisine restaurant Fontvieille – On y avait trempé la moustache voilà une dizaine d’années, un cuisinier italien faisait un joli boulot avec trois fois rien si je me souviens bien. Ce midi de fin d’été et de presque rentrée, terrasse comble. La clientèle d’habitués y a ses habitudes, on y croise même des ex-restaurateurs devenus retraités y taquinant la formule du jour à 17€. Pour le reste des plats, la maison tape un peu fort sur la tirelire: 4 salades à 17€ et une à 16€, andouillette 18€, seiches grillées 20€, magret 23€, loup ou dorade 24€… des prix supérieurs à l’idée de simple brasserie familiale de village, fut-il touristique.
La formule est faite pour les méfiants, les radins et ceux qui n’ont pas les moyens. Entrée+plat ou plat+dessert: j’évite le « taboulé maison », j’ai le même… à la maison. Pour taper directos dans la brochette de porc au miel et à la moutarde, gratin dauphinois. Viande en générosité d’une jolie cuisson rosée, la brochette ne sèche pas depuis ce matin sur la plancha. Du filet mignon ou dans le genre. Mignons légumes aussi, travaillés en découpe rustique agréable, et même des petits pois (hors-saison) qui apportent du vert fluo au milieu du rouge des tomates-grappe et des poivrons entiers rouge et orange. Le dodu gratin de pommes de terre fromagé n’est donc pas « dauphinois » mais gourmand grâce à la crème. 14,5/20 pour ce « jour » bon et généreux. Choix de desserts, j’opte pour la brioche perdue. Comme du pain perdu mais avec une brioche, voyez. Bon. On comprend vite que la pâtisserie, ça gonfle le chef. Un classique.
Tranche de brioche pâteuse en bouche et ventousée à l’assiette par de la crème anglaise des fois qu’elle s’échappe. Vous avez déjà remarqué des tranches de brioche qui traversent la route sans prévenir comme des poules désorientées? Et bé voilà: brioche perdue! Faut la coller avec de la crème à anglaise à l’assiette sinon pfuiiit! Les zigouigouis de topping caramel et de chantilly tous deux en bouteilles « tout prêt » en ajoute au marasme. C’est bien nul. Seule une incongrue figue fraiche ravive l’idée. Le chef a préféré la trucider en la coupant en deux pour qu’elle ne sache pas où elle a fini, et avec qui. Bref! 10/20. La serveuse rigolote bosse depuis toujours ici et déroule sérieusement, entre détachement résigné et clope dans un coin quand l’affluence tombe. Elle m’a accueilli à 13h45, merci à elle. Ça change des nazes de la gamelle qui vous envoie balader à 13h10 et qui geignent que les clients vont ailleurs! Bref! Fontvieille, le village que les parisiens imaginent en banlieue aixoise alors qu’on y renifleArles à plein pif: à peine 10 kilomètres!