La Bastide Chez Mus restaurant à Salon-de-Provence – Peut-être la plus belle affaire de la ville, l’hyper-centre place Crousillat, autrement dit devant la fameuse Fontaine Moussue. L’occasion d’avoir envie de siroter une mousse Chez Mus, pourquoi pas. Bref! On y mange aussi, donc. N’allez pas vous méprendre: je pense le meilleur à venir de cette maison. Après réglages. Et le problème est que je mange au présent, pas sur des spéculations d’un possible futur.
La rénovation de l’endroit repris de frais par de nouveaux proprios est formidable, un beau lieu classieux façon brasserie Belle-Epoque, enfin je crois, je suis pas le mensuel « Maisons et Décors ». Terrasse remplie par 45°C comme aujourd’hui: comment peut-on manger avec de telles températures? Ou la salle climatisée, pour moi. Personnel impec’ en salle, pour l’essentiel féminin, et intégralement masculin derrière le comptoir et le tiroir-caisse. Amusant. La dame est fort avenante, agréable avec des méthodes un peu à l’ancienne probablement dépassées, genre dire bonjour avec le sourire, vous accompagner à votre table et vous amener rapidement une carafe d’eau. Ça fait plaisir. Nombre de restaurants du coin peuvent prendre des notes, ça leur sera utile. La carte: sinon un plat du jour à 12,5€, une huitaine d’entrées de 12€ à 19€, deux pâtes non tarifées, deux poissons dont le dos de cabillaud à 18€, 3 burgers pour l’exercice obligé, et une dizaine de viande. Dont la milanaise de la Bastide et ses linguines.
A la dame, j’ai demandé si le veau sortait de chez le boucher avant d’être pané ici. Elle confirme: c’était vrai. J’en aurai pleuré tellement les escalopes milanaises industrialisées puis décongelées à la friteuse me défrisent l’asperge. Mais je suis triste. Si la viande est bonne, attendrie et légèrement rosée, l’accompagnement est à la ramasse: des tagliatelles trop cuites au lieu des linguines prévues et dessus, du pesto. 21€ et 12/20 malgré la viande de qualité. Une dizaine de desserts dont la tarte tatin (promise maison) et salade de fruits au sirop de menthe et sa tuile. Tuile qui n’est pas là où je l’attendais: des tranches de fruits bruts de décoffrage posées sur une grande assiette. Aucun geste de cuisinier. Pastèque, fraises, pomelos, orange, ananas et melon. Tout est bon dans son austérité inattendue. Pas de sirop de menthe ni de tuile. 6€ et 11/20. Deux plats choisis, deux plats qui présentent des distorsions importantes entre intitulé et réalité. Rien de bien méchant car la maison fait le pari du produit frais, un grand bravo pour ça. Mais c’est pénible de voir une volonté d’exigence affichée voisiner avec les assiettes dilettantes de la cuisine. Si j’ai pris un café? Sûrement pas: on m’aurait amené un thé!
La Bastide Chez Mus restaurant à Salon-de-Provence – Peut-être la plus belle affaire de la ville, l’hyper-centre place Crousillat, autrement dit devant la fameuse Fontaine Moussue. L’occasion d’avoir envie de siroter une mousse Chez Mus, pourquoi pas. Bref! On y mange aussi, donc. N’allez pas vous méprendre: je pense le meilleur à venir de cette maison. Après réglages. Et le problème est que je mange au présent, pas sur des spéculations d’un possible futur.
La rénovation de l’endroit repris de frais par de nouveaux proprios est formidable, un beau lieu classieux façon brasserie Belle-Epoque, enfin je crois, je suis pas le mensuel « Maisons et Décors ». Terrasse remplie par 45°C comme aujourd’hui: comment peut-on manger avec de telles températures? Ou la salle climatisée, pour moi. Personnel impec’ en salle, pour l’essentiel féminin, et intégralement masculin derrière le comptoir et le tiroir-caisse. Amusant. La dame est fort avenante, agréable avec des méthodes un peu à l’ancienne probablement dépassées, genre dire bonjour avec le sourire, vous accompagner à votre table et vous amener rapidement une carafe d’eau. Ça fait plaisir. Nombre de restaurants du coin peuvent prendre des notes, ça leur sera utile. La carte: sinon un plat du jour à 12,5€, une huitaine d’entrées de 12€ à 19€, deux pâtes non tarifées, deux poissons dont le dos de cabillaud à 18€, 3 burgers pour l’exercice obligé, et une dizaine de viande. Dont la milanaise de la Bastide et ses linguines.
A la dame, j’ai demandé si le veau sortait de chez le boucher avant d’être pané ici. Elle confirme: c’était vrai. J’en aurai pleuré tellement les escalopes milanaises industrialisées puis décongelées à la friteuse me défrisent l’asperge. Mais je suis triste. Si la viande est bonne, attendrie et légèrement rosée, l’accompagnement est à la ramasse: des tagliatelles trop cuites au lieu des linguines prévues et dessus, du pesto. 21€ et 12/20 malgré la viande de qualité. Une dizaine de desserts dont la tarte tatin (promise maison) et salade de fruits au sirop de menthe et sa tuile. Tuile qui n’est pas là où je l’attendais: des tranches de fruits bruts de décoffrage posées sur une grande assiette. Aucun geste de cuisinier. Pastèque, fraises, pomelos, orange, ananas et melon. Tout est bon dans son austérité inattendue. Pas de sirop de menthe ni de tuile. 6€ et 11/20. Deux plats choisis, deux plats qui présentent des distorsions importantes entre intitulé et réalité. Rien de bien méchant car la maison fait le pari du produit frais, un grand bravo pour ça. Mais c’est pénible de voir une volonté d’exigence affichée voisiner avec les assiettes dilettantes de la cuisine. Si j’ai pris un café? Sûrement pas: on m’aurait amené un thé!