Hanawa restaurant à Toulon – Une bonne nouvelle supplémentaire dans le quartier de la poste à Toulon. Pas non plus de quoi se frapper l’appétit contre les murs mais au moins, le concept offre une alternative à la restauration dite traditionnelle. Déco fashion urbaine sur deux niveaux avec ampoules leds, banquettes colorées et mange-debout où tu manges assis. Mais aussi des sièges classiques confortables (bravo) devant de solides tables en bois rustique et aussi, une grande terrasse végétalisée aménagée devant. Très bien pensé dans l’exploitation des volumes existants. Les deux jeunes femmes à l’accueil et au service sont amicales à l’accueil, et s’avéreront moins pertinentes au service.
Au 1er coup d’œil, la lecture de la carte semble surfer sur la mode et la facilité: tomate mozza 5,5€, des toasts à 11,5€ et 12€, des salades à 12€ dont l’inévitable César, tartare, burger, gnocchi et six desserts aux tarifs doux de 3€ à 5,5€. Sauf qu’à mieux lire, les recettes sont originales et parfois interprétées avec personnalité comme la « tomate mozza » avec glace à la fleur de lait de bufflonne. Pourquoi pas? Et puis, des gyoza chèvre et basilic frais, célèbres ravioli japonais en forme de mini-chaussons. Sachant que personne –et encore moins les restaurants à sushis– ne façonne cette friandise salée souvent médiocre et de sous-traitance, j’ai naïvement demandé à la serveuse si ses gyoza étaient faits ici, par le chef. La belle répond que oui. J’ai failli pouffer mais elle aurait eu des miettes collées sur son joli nez. Seulement quatre clients (dont deux hamburgers aux frites marron foncé) et mon entrée arrive en 20 minutes, quand même. C’est long. Les 5 ou 6 gyoza sont bons, mais mous comme les horloges de Salvador Dali. Impossible de les bouloter à la main, ce qui fait pourtant partie du plaisir espéré. Gyoza poêlés d’un seul côté mais la farce est bonne, tonique.
Le cuisinier trouve pertinent de les badigeonner de pesto au basilic, du gras qui en ajoute au ramollo. 13/20 et 7,5€. Je campe dans les influences d’Asie avec pavé de saumon, riz thaï, sauce curry, chou pad choi, lait de coco, cacahuète et coriandre fraiche. Encore 20 minutes d’attente malgré la clientèle qui se fait décidément rare. Tête bien calée et coudes sur table, je piquais sans retenue un demi-roupillon que l’autre serveuse arrive plat en main par derrière en braillant « attentiooon! ». Comme si c’était à moi de faire gaffe! Malgré mon poids qui fait son poids, j’ai bondi jusqu’au plafond pourtant haut! Bref! Dans le gros bol, saumon bien cuit, souple, ça change des fréquentes cuissons trop poussées des cuisiniers asiatiques. Le curry jaune pousse (gaffe), tagliatelles de carotte et bouts de chou chinois croquent, et dessous beaucoup de riz, j’ai pas fini. 15€ et 14/20. Le café n’est pas le meilleur de la gamme Segafredo, dommage. Joli concept aux tarifs plutôt doux, une maison ouverte voilà 1 mois, entre Méditerranée et Japon. Laissons donc le soleil se lever et nous verrons.
Hanawa restaurant à Toulon – Une bonne nouvelle supplémentaire dans le quartier de la poste à Toulon. Pas non plus de quoi se frapper l’appétit contre les murs mais au moins, le concept offre une alternative à la restauration dite traditionnelle. Déco fashion urbaine sur deux niveaux avec ampoules leds, banquettes colorées et mange-debout où tu manges assis. Mais aussi des sièges classiques confortables (bravo) devant de solides tables en bois rustique et aussi, une grande terrasse végétalisée aménagée devant. Très bien pensé dans l’exploitation des volumes existants. Les deux jeunes femmes à l’accueil et au service sont amicales à l’accueil, et s’avéreront moins pertinentes au service.
Au 1er coup d’œil, la lecture de la carte semble surfer sur la mode et la facilité: tomate mozza 5,5€, des toasts à 11,5€ et 12€, des salades à 12€ dont l’inévitable César, tartare, burger, gnocchi et six desserts aux tarifs doux de 3€ à 5,5€. Sauf qu’à mieux lire, les recettes sont originales et parfois interprétées avec personnalité comme la « tomate mozza » avec glace à la fleur de lait de bufflonne. Pourquoi pas? Et puis, des gyoza chèvre et basilic frais, célèbres ravioli japonais en forme de mini-chaussons. Sachant que personne –et encore moins les restaurants à sushis– ne façonne cette friandise salée souvent médiocre et de sous-traitance, j’ai naïvement demandé à la serveuse si ses gyoza étaient faits ici, par le chef. La belle répond que oui. J’ai failli pouffer mais elle aurait eu des miettes collées sur son joli nez. Seulement quatre clients (dont deux hamburgers aux frites marron foncé) et mon entrée arrive en 20 minutes, quand même. C’est long. Les 5 ou 6 gyoza sont bons, mais mous comme les horloges de Salvador Dali. Impossible de les bouloter à la main, ce qui fait pourtant partie du plaisir espéré. Gyoza poêlés d’un seul côté mais la farce est bonne, tonique.
Le cuisinier trouve pertinent de les badigeonner de pesto au basilic, du gras qui en ajoute au ramollo. 13/20 et 7,5€. Je campe dans les influences d’Asie avec pavé de saumon, riz thaï, sauce curry, chou pad choi, lait de coco, cacahuète et coriandre fraiche. Encore 20 minutes d’attente malgré la clientèle qui se fait décidément rare. Tête bien calée et coudes sur table, je piquais sans retenue un demi-roupillon que l’autre serveuse arrive plat en main par derrière en braillant « attentiooon! ». Comme si c’était à moi de faire gaffe! Malgré mon poids qui fait son poids, j’ai bondi jusqu’au plafond pourtant haut! Bref! Dans le gros bol, saumon bien cuit, souple, ça change des fréquentes cuissons trop poussées des cuisiniers asiatiques. Le curry jaune pousse (gaffe), tagliatelles de carotte et bouts de chou chinois croquent, et dessous beaucoup de riz, j’ai pas fini. 15€ et 14/20. Le café n’est pas le meilleur de la gamme Segafredo, dommage. Joli concept aux tarifs plutôt doux, une maison ouverte voilà 1 mois, entre Méditerranée et Japon. Laissons donc le soleil se lever et nous verrons.