Domaine du Font des Pères restaurant Le Beausset – Accueil grandiose grâce au panorama d’exception sur le vert à perte de vue avec la Sainte-Baume, là-bas. Deux prestations! Le jeune homme en haut des escaliers m’informe que le côté bistrot est ici à sa droite en terrasse, et à gauche le côté gastro. Pour moi. Je décline la terrasse. Equipe de salle de 5 personnes, chacune se plie en quatre pour m’installer devant les cuisines ouvertes. Le gastro, donc. 5 entrées de 12€ à 16€, 6 plats de 23€ à 39€, 5 desserts de 12€ à 15€ si on exclut les possibilités de fromage. Des tarifs à la hauteur de l’endroit, faut voir à l’usage.
Mise en bouche amenée rapidement, crevettes crues et cuites au basilic. Deux belles crevettes coupées en deux, 4 morceaux. Brutes de décoffrage, pas agréable sinon pour la crevette crue un gout puissant de marée presque inquiétant. 11/20. Entrée les petits pois à la française, tartelette friable, crémeux de chèvre frais, salade du jardin et jambon ibérique. Selon Escoffier, oignons et laitue sont de la partie, mais pas ici. Où est la tartelette? Noyée dessous, feuilletage duraille au Parmesan. Et puis sur elle, une flaque de fromage trop liquide, une courte brunoise d’un jambon dur, des machins et des trucs comme des pétales de fleurs qui ne cassent pas trois cosses à un petit pois. Mais surtout, c’est pas tellement mangeable. A cause d’une calamiteuse surcharge en sel, un défoliant sur les produits frais utilisés. Les cuisiniers de la nouvelle génération ne goutent plus leurs préparations. C’est la génération Top Chef et Instagram.
Enfin bon. Pour ne pas éveiller les soupçons, je me force à presque tout avaler, un cauchemar, j’ai les yeux qui pleurent. 5/20 et 15€. J’attendais du réconfort avec le mérou de Méditerranée. « Yapu » qu’on me dit. Quand on ambitionne un certain standing avec une prestation irréprochable pour le client, faudrait voir à l’informer avant qu’il commande son plat. Du coup, les poivrons sweet, volaille farcie sous la peau au beurre de verveine, pomme de terre confite au jus, salicorne et girolles. Pas vue l’ombre d’un mini-poivron doux entier, il est en purée, avec un jus improbable et des épices bizarres. Pousses d’épinard frais, salicorne croquante, sauce travaillée. Haricots verts entier gros comme les doigts de Hulk, durs car peu cuits. Indélicat pour des assiettes titrées « gastro ». Tiens? Des girolles clous, ça faisait longtemps… La dodue volaille (le blanc) est souple après cuisson « basse température » (sous-vide), deux jolies tranches contisées au beurre de verveine… trop salé lui aussi! Ça devient un style! Je fais mon (demi) deuil de plaisir pour 29€: 10/20. Service aux belles individualités mais qui se marche un peu sur les babouches, on ne sait pas trop qui fait quoi. Serviette en papier. Carte des vins nationale et, sinon un magnum de Pibarnon à 195€, la maison joue le monopole de la vente de sa propre production en Bandol. Je ne comprendrais jamais cet esprit de moi sinon rien. Enfin bon… La cuisine sans relief renifle la sueur de l’effort, cherche à faire compliqué quand tout est pourtant simple lorsqu’on possède des produits frais à portée de main. Énorme déception, repas absolument pas à la hauteur des prétentions lisibles de l’établissement. Et puis, au lieu de recopier comme des ânes les dossiers de presse des restaurateurs, les blogueurs culinaires « influents » ainsi que les journalistes officiels devraient plutôt manger. Histoire de respecter le lecteur.
Domaine du Font des Pères restaurant Le Beausset – Accueil grandiose grâce au panorama d’exception sur le vert à perte de vue avec la Sainte-Baume, là-bas. Deux prestations! Le jeune homme en haut des escaliers m’informe que le côté bistrot est ici à sa droite en terrasse, et à gauche le côté gastro. Pour moi. Je décline la terrasse. Equipe de salle de 5 personnes, chacune se plie en quatre pour m’installer devant les cuisines ouvertes. Le gastro, donc. 5 entrées de 12€ à 16€, 6 plats de 23€ à 39€, 5 desserts de 12€ à 15€ si on exclut les possibilités de fromage. Des tarifs à la hauteur de l’endroit, faut voir à l’usage.
Mise en bouche amenée rapidement, crevettes crues et cuites au basilic. Deux belles crevettes coupées en deux, 4 morceaux. Brutes de décoffrage, pas agréable sinon pour la crevette crue un gout puissant de marée presque inquiétant. 11/20. Entrée les petits pois à la française, tartelette friable, crémeux de chèvre frais, salade du jardin et jambon ibérique. Selon Escoffier, oignons et laitue sont de la partie, mais pas ici. Où est la tartelette? Noyée dessous, feuilletage duraille au Parmesan. Et puis sur elle, une flaque de fromage trop liquide, une courte brunoise d’un jambon dur, des machins et des trucs comme des pétales de fleurs qui ne cassent pas trois cosses à un petit pois. Mais surtout, c’est pas tellement mangeable. A cause d’une calamiteuse surcharge en sel, un défoliant sur les produits frais utilisés. Les cuisiniers de la nouvelle génération ne goutent plus leurs préparations. C’est la génération Top Chef et Instagram.
Enfin bon. Pour ne pas éveiller les soupçons, je me force à presque tout avaler, un cauchemar, j’ai les yeux qui pleurent. 5/20 et 15€. J’attendais du réconfort avec le mérou de Méditerranée. « Yapu » qu’on me dit. Quand on ambitionne un certain standing avec une prestation irréprochable pour le client, faudrait voir à l’informer avant qu’il commande son plat. Du coup, les poivrons sweet, volaille farcie sous la peau au beurre de verveine, pomme de terre confite au jus, salicorne et girolles. Pas vue l’ombre d’un mini-poivron doux entier, il est en purée, avec un jus improbable et des épices bizarres. Pousses d’épinard frais, salicorne croquante, sauce travaillée. Haricots verts entier gros comme les doigts de Hulk, durs car peu cuits. Indélicat pour des assiettes titrées « gastro ». Tiens? Des girolles clous, ça faisait longtemps… La dodue volaille (le blanc) est souple après cuisson « basse température » (sous-vide), deux jolies tranches contisées au beurre de verveine… trop salé lui aussi! Ça devient un style! Je fais mon (demi) deuil de plaisir pour 29€: 10/20. Service aux belles individualités mais qui se marche un peu sur les babouches, on ne sait pas trop qui fait quoi. Serviette en papier. Carte des vins nationale et, sinon un magnum de Pibarnon à 195€, la maison joue le monopole de la vente de sa propre production en Bandol. Je ne comprendrais jamais cet esprit de moi sinon rien. Enfin bon… La cuisine sans relief renifle la sueur de l’effort, cherche à faire compliqué quand tout est pourtant simple lorsqu’on possède des produits frais à portée de main. Énorme déception, repas absolument pas à la hauteur des prétentions lisibles de l’établissement. Et puis, au lieu de recopier comme des ânes les dossiers de presse des restaurateurs, les blogueurs culinaires « influents » ainsi que les journalistes officiels devraient plutôt manger. Histoire de respecter le lecteur.