Côté Mer restaurant Fontvieille – Alors? Il est où? Seuls les suiveurs historiques de la maison Roux (Salins de Giraud, Fontvieille, Le Paradou…) et les finauds qui filent en bas du texte pour lire l’adresse savent. Les autres se hasarderont à pointer du doigt le littoral sur une carte géographique dépliée! Héhé… la bonne blague! Puisque vous avez la carte sous le pif: ce restaurant de la mer se planque dans les Alpilles à Fontvieille, entre Saint-Rémy et Arles! Etonnant non?
Suivant arrivage et les caprices du Mistral qui contrarie les sorties des pêcheurs, l’aficionado retrouve à la carte poissons sauvages, huitres de Bouzigues, tellines en petit aïoli, petits rougets de pays, calamars en persillade, daube de poulpe ainsi qu’une véritable bouillabaisse et sa fameuse soupe de poisson. L’inventaire classique pourrait stopper net, la bouillabaisse est ici légende déjà fréquentée par une autre légende l’an passé, Mauricette. J’y étais aussi. Profitant de fournisseurs-pêcheurs qui aiment (aussi) leur boulot, la formidable Elsa Iogna (re)propose des assiettes qui vous lustrent avec grâce la moustache: les devenus classiques tataki de thon et pickles de légumes, Saint-Jacques à la fondue de poireau ou gourmands calamars farcis (un régal!). Options tarifaires simples cantonnées à une formule à 17€ le midi (sauf dimanches et jours fériés) et un menu-carte à 32€ d’un sacré niveau, faut le dire Casimir. Je vise le ceviche de muge, j’aime le poisson cru, qui l’eut cuit? Jolie assiette creuse, travail délicat en couleurs: découpes au cordeau de l’oignon rouge, du fenouil, de la mangue, de la tomate, du persil… et du poisson! Mariné dans le jus de citron et probablement d’autres choses! 15,5/20. Le barbue (toujours sauvage) est curieusement boudé au restaurant, on lui préfère le plus “noble” et surtout plus cher turbot pourtant souvent d’élevage. Mais passons! Filets de barbue, crémeux de petits pois/brousse. Le poisson plat en deux beaux filets posés sur un crémeux de petits pois qui pète la chlorophylle, quelques petits pois échappés du mixeur, quelques cosses cuites au citron, quenelle de brousse. Bon sang que c’est bon! 15,5/20. La coupe de fraises du village (hébé oui) clôt les agapes à 14,5/20.
maison confirme la sincérité historique du propos en annonçant que les desserts de qualité sont faits par des pâtissiers extérieurs. Après une solide formation dans quelques établissement réputés du canton, poursuivie quelques années avec ses parents Patrick et Patricia Roux, Elsa et son mari Mickael Iogna visiblement épanoui au service, sont désormais à la barre! Heureux comme des poissons dans l’eau! Vous alliez le dire! Et quelle humilité vu le niveau de cuisine!
Côté Mer restaurant Fontvieille – Alors? Il est où? Seuls les suiveurs historiques de la maison Roux (Salins de Giraud, Fontvieille, Le Paradou…) et les finauds qui filent en bas du texte pour lire l’adresse savent. Les autres se hasarderont à pointer du doigt le littoral sur une carte géographique dépliée! Héhé… la bonne blague! Puisque vous avez la carte sous le pif: ce restaurant de la mer se planque dans les Alpilles à Fontvieille, entre Saint-Rémy et Arles! Etonnant non?
Suivant arrivage et les caprices du Mistral qui contrarie les sorties des pêcheurs, l’aficionado retrouve à la carte poissons sauvages, huitres de Bouzigues, tellines en petit aïoli, petits rougets de pays, calamars en persillade, daube de poulpe ainsi qu’une véritable bouillabaisse et sa fameuse soupe de poisson. L’inventaire classique pourrait stopper net, la bouillabaisse est ici légende déjà fréquentée par une autre légende l’an passé, Mauricette. J’y étais aussi. Profitant de fournisseurs-pêcheurs qui aiment (aussi) leur boulot, la formidable Elsa Iogna (re)propose des assiettes qui vous lustrent avec grâce la moustache: les devenus classiques tataki de thon et pickles de légumes, Saint-Jacques à la fondue de poireau ou gourmands calamars farcis (un régal!). Options tarifaires simples cantonnées à une formule à 17€ le midi (sauf dimanches et jours fériés) et un menu-carte à 32€ d’un sacré niveau, faut le dire Casimir. Je vise le ceviche de muge, j’aime le poisson cru, qui l’eut cuit? Jolie assiette creuse, travail délicat en couleurs: découpes au cordeau de l’oignon rouge, du fenouil, de la mangue, de la tomate, du persil… et du poisson! Mariné dans le jus de citron et probablement d’autres choses! 15,5/20. Le barbue (toujours sauvage) est curieusement boudé au restaurant, on lui préfère le plus “noble” et surtout plus cher turbot pourtant souvent d’élevage. Mais passons! Filets de barbue, crémeux de petits pois/brousse. Le poisson plat en deux beaux filets posés sur un crémeux de petits pois qui pète la chlorophylle, quelques petits pois échappés du mixeur, quelques cosses cuites au citron, quenelle de brousse. Bon sang que c’est bon! 15,5/20. La coupe de fraises du village (hébé oui) clôt les agapes à 14,5/20.
maison confirme la sincérité historique du propos en annonçant que les desserts de qualité sont faits par des pâtissiers extérieurs. Après une solide formation dans quelques établissement réputés du canton, poursuivie quelques années avec ses parents Patrick et Patricia Roux, Elsa et son mari Mickael Iogna visiblement épanoui au service, sont désormais à la barre! Heureux comme des poissons dans l’eau! Vous alliez le dire! Et quelle humilité vu le niveau de cuisine!