Aux Petits Pavés restaurant Orgon – Une auberge comme on n’en trouve plus. Enfin si, justement. Qu’il est agréable l’hiver de sentir la chaleur de la cheminée de la belle salle claire! Et l’été de déjeuner sous les arbres en terrasse: les Alpilles commence ici, chez les Brès. Sauf qu’ici, les tarifs restent sages, nappages doux et serviettes repassées, service entre ancien expérimenté et jeunesse virevoltante. Tous ont le souci permanent de ne pas vous décevoir. Nicole Brès ayant pris un peu de recul son fils Frédéric Brès est le capitaine de vaisseau d’une restauration traditionnelle aux codes assumés. Cet excellent cuisinier n’en fait pas mystère, il tape dans les recettes classiques du bon vieux temps, ce qui ne nous rajeunit pas. Sauf que Frédéric Brès trempe ses assiettes dans un élixir de jeunesse: il a bien pigé que si sa cuisine était gouteuse, le XXIème siècle était celui de l’image.
Mauricette, elle-même icône pop du XIXème siècle avec son chapeau vert et sa façon de marcher comme Marie-Antoinette, n’a pas hésité une seconde! Formidables moules gratinées à la provençale bien dodues, passées au four avec thym et romarin, beurre, ail fin et persil. A sa façon de lécher bruyamment le fond de chaque coquille, l’assemblée subjuguée a bien compris qu’elle se régalait! 15/20. Elle vire du mollusque divin au gastéropode fin avec le non moins réputé feuilleté de l’auberge aux escargots. Pas de l’escargot mastoc, du petit délicat et en quantité bien travaillé, sauce crémée au Cognac. 15/20. Ce qui est bien ici, c’est que vous mangiez à la carte ou sur le menu du jour, l’approche soignée est à l’identique. Et les assiettes servies chaudes. Pas comme chez ces escrocs de la gamelle qui vous les amènent froides pour vous voir partir plus vite après avoir aspiré votre CB. Comme le démontre ma jolie mousseline de loup sauce Nantua. Sauce aux favouilles, peut-être des écrevisses aussi comme le réclame la recette. « Froid melles boules », en guest-star. Je veux dire « trois belles moules », ça m’apprendra à parler la bouche pleine. 14,5/20. Belle présentation encore avec noisette d’agneau au parfum des Alpilles. Bon mais cuisson trop poussée, sauce parfumée inutilement lourde pour de l’agneau qui se suffit à lui-même. 14/20. Et deux 14,5/20 pour nos ile flottante » et « crème brulée au safran. Mieux que conformes à ce qu’on attend de ces deux desserts classiques! Du fait maison, onctuosité idéale de la crème, et le croustillant du blanc d’œuf sucré vous pelote la brioche avec bonheur.
Pour ceux qui sont en bisbille avec leur banquier ou leur comptable, Mauricette mangeait sur un menu à 31€ et ma pomme croquait dans le menu du jour à 18€. Promo spéciale pour les lecteurs du Bouche à Oreille: un bulot offert supplémentaire pour l’aïoli du vendredi! Lui, faut le faire au moins une fois dans sa vie!
Aux Petits Pavés restaurant Orgon – Une auberge comme on n’en trouve plus. Enfin si, justement. Qu’il est agréable l’hiver de sentir la chaleur de la cheminée de la belle salle claire! Et l’été de déjeuner sous les arbres en terrasse: les Alpilles commence ici, chez les Brès. Sauf qu’ici, les tarifs restent sages, nappages doux et serviettes repassées, service entre ancien expérimenté et jeunesse virevoltante. Tous ont le souci permanent de ne pas vous décevoir. Nicole Brès ayant pris un peu de recul son fils Frédéric Brès est le capitaine de vaisseau d’une restauration traditionnelle aux codes assumés. Cet excellent cuisinier n’en fait pas mystère, il tape dans les recettes classiques du bon vieux temps, ce qui ne nous rajeunit pas. Sauf que Frédéric Brès trempe ses assiettes dans un élixir de jeunesse: il a bien pigé que si sa cuisine était gouteuse, le XXIème siècle était celui de l’image.
Mauricette, elle-même icône pop du XIXème siècle avec son chapeau vert et sa façon de marcher comme Marie-Antoinette, n’a pas hésité une seconde! Formidables moules gratinées à la provençale bien dodues, passées au four avec thym et romarin, beurre, ail fin et persil. A sa façon de lécher bruyamment le fond de chaque coquille, l’assemblée subjuguée a bien compris qu’elle se régalait! 15/20. Elle vire du mollusque divin au gastéropode fin avec le non moins réputé feuilleté de l’auberge aux escargots. Pas de l’escargot mastoc, du petit délicat et en quantité bien travaillé, sauce crémée au Cognac. 15/20. Ce qui est bien ici, c’est que vous mangiez à la carte ou sur le menu du jour, l’approche soignée est à l’identique. Et les assiettes servies chaudes. Pas comme chez ces escrocs de la gamelle qui vous les amènent froides pour vous voir partir plus vite après avoir aspiré votre CB. Comme le démontre ma jolie mousseline de loup sauce Nantua. Sauce aux favouilles, peut-être des écrevisses aussi comme le réclame la recette. « Froid melles boules », en guest-star. Je veux dire « trois belles moules », ça m’apprendra à parler la bouche pleine. 14,5/20. Belle présentation encore avec noisette d’agneau au parfum des Alpilles. Bon mais cuisson trop poussée, sauce parfumée inutilement lourde pour de l’agneau qui se suffit à lui-même. 14/20. Et deux 14,5/20 pour nos ile flottante » et « crème brulée au safran. Mieux que conformes à ce qu’on attend de ces deux desserts classiques! Du fait maison, onctuosité idéale de la crème, et le croustillant du blanc d’œuf sucré vous pelote la brioche avec bonheur.
Pour ceux qui sont en bisbille avec leur banquier ou leur comptable, Mauricette mangeait sur un menu à 31€ et ma pomme croquait dans le menu du jour à 18€. Promo spéciale pour les lecteurs du Bouche à Oreille: un bulot offert supplémentaire pour l’aïoli du vendredi! Lui, faut le faire au moins une fois dans sa vie!