Auberge de la Loube restaurant La Roquebrussanne – Célèbre établissement du coin, nous eûmes plaisir à y manger du temps des nombreux anciens passés par là. Du cuisinier traditionnel vieux de la vieille qui pataugeait dans les principes d’Escoffier, au chef raffiné et son épouse sommelière émancipés de la gastronomie étoilée. Fin de la rigolade gourmande pour une immersion dans du banal très évitable.
Grande salle avec imposante cheminée non allumée malgré une météo hivernale, carrelage au sol façon damier, des tas de leds pour éclairer mais l’accueil lui reste éteint. J’ai vite pigé que la demoiselle bancale n’était pas de la direction. Si elle est apprentie, la direction n’est pas cool de la laisser seule se noyer dans le grand bain du service et de l’accueil. Arrivée en fin de service pour tapoter son tiroir-caisse, celle qui semble être la patronne n’est pas plus aimable. Enfin bon. A ce stade du constat, j’ai un peu espéré que l’assiette rattraperait. 3 salades à 15€/16€/17€. 5 plats de 18€ (tartare de bœuf) à 28€ le carré d’agneau en croûte d’herbes. Une planche à partager à 12€ et des burgers à 16€ et 18€. Et des suggestions comme une tartiflette à 15€ et une choucroute à 18€. Quand j’ai vu la tronche du client à ma gauche qui matait son filet de St-Pierre, j’ai su que c’était pas la bonne pêche: pas décongelé à cœur et donc, froid. Le type a regardé sa femme avec un regard plein d’effroi. Elle, c’est sa tartiflette tiède qu’elle demande à réchauffer. Hébé didon. La serveuse l’a ramenée en cuisine, diiiing, puis lui a rapportée. Elle n’a plus touché son plat, j’en ignore la raison. Alors moi mes canards, je reste planté devant la carte, indécis. Bon sang: quoi prendre? Tiens: escalope de veau, crème de chorizo et piquillos! Arrive une flaque de sauce orange achevée aux herbes de Provence. Dessous se cache une escalope de belle superficie trop dure aux entournures, mais bien rosée à cœur. Mettons le défaut sur une viande trop fraiche, alors qu’il est possible qu’elle soit simplement de mauvaise qualité. La salade composée trempe les pieds dans la sauce orange, à côté du caquelon protégé de l’inondation. Dedans un gratin dauphinois truffé réchauffé mais à la commande, d’autres garnitures sont proposées, c’est sympa. 11/20 pour 18€. Bilan moins pire que mon voisin. J’ai donc pas trop mal visé. Chuis content.
Comme la direction tient également le bar mitoyen, on a droit aux allers-retours du personnel qui vous passe devant sans vous regarder ni saluer l’assistance, sauf un jeune homme barbu, plus avenant. Et le chien de la maison qui fait le tour des tables. Lui. Bref! Une affaire en or compliquée à exploiter: elle demande beaucoup de disponibilités dans toutes ses missions! Et puis si la manne touristique estivale donne une illusion de succès, faudrait penser à soigner la clientèle locale, histoire de la fidéliser: elle n’attend que ça!
Auberge de la Loube restaurant La Roquebrussanne – Célèbre établissement du coin, nous eûmes plaisir à y manger du temps des nombreux anciens passés par là. Du cuisinier traditionnel vieux de la vieille qui pataugeait dans les principes d’Escoffier, au chef raffiné et son épouse sommelière émancipés de la gastronomie étoilée. Fin de la rigolade gourmande pour une immersion dans du banal très évitable.
Grande salle avec imposante cheminée non allumée malgré une météo hivernale, carrelage au sol façon damier, des tas de leds pour éclairer mais l’accueil lui reste éteint. J’ai vite pigé que la demoiselle bancale n’était pas de la direction. Si elle est apprentie, la direction n’est pas cool de la laisser seule se noyer dans le grand bain du service et de l’accueil. Arrivée en fin de service pour tapoter son tiroir-caisse, celle qui semble être la patronne n’est pas plus aimable. Enfin bon. A ce stade du constat, j’ai un peu espéré que l’assiette rattraperait. 3 salades à 15€/16€/17€. 5 plats de 18€ (tartare de bœuf) à 28€ le carré d’agneau en croûte d’herbes. Une planche à partager à 12€ et des burgers à 16€ et 18€. Et des suggestions comme une tartiflette à 15€ et une choucroute à 18€. Quand j’ai vu la tronche du client à ma gauche qui matait son filet de St-Pierre, j’ai su que c’était pas la bonne pêche: pas décongelé à cœur et donc, froid. Le type a regardé sa femme avec un regard plein d’effroi. Elle, c’est sa tartiflette tiède qu’elle demande à réchauffer. Hébé didon. La serveuse l’a ramenée en cuisine, diiiing, puis lui a rapportée. Elle n’a plus touché son plat, j’en ignore la raison. Alors moi mes canards, je reste planté devant la carte, indécis. Bon sang: quoi prendre? Tiens: escalope de veau, crème de chorizo et piquillos! Arrive une flaque de sauce orange achevée aux herbes de Provence. Dessous se cache une escalope de belle superficie trop dure aux entournures, mais bien rosée à cœur. Mettons le défaut sur une viande trop fraiche, alors qu’il est possible qu’elle soit simplement de mauvaise qualité. La salade composée trempe les pieds dans la sauce orange, à côté du caquelon protégé de l’inondation. Dedans un gratin dauphinois truffé réchauffé mais à la commande, d’autres garnitures sont proposées, c’est sympa. 11/20 pour 18€. Bilan moins pire que mon voisin. J’ai donc pas trop mal visé. Chuis content.
Comme la direction tient également le bar mitoyen, on a droit aux allers-retours du personnel qui vous passe devant sans vous regarder ni saluer l’assistance, sauf un jeune homme barbu, plus avenant. Et le chien de la maison qui fait le tour des tables. Lui. Bref! Une affaire en or compliquée à exploiter: elle demande beaucoup de disponibilités dans toutes ses missions! Et puis si la manne touristique estivale donne une illusion de succès, faudrait penser à soigner la clientèle locale, histoire de la fidéliser: elle n’attend que ça!