La Casa del Gusto 2 restaurant Toulon – Vous connaissiez le numéro 1? Du côté de la rue de la Comédie derrière la poste du centre-ville? Voici désormais le 2 en lieu et place de l’ancien hôpital Font-Pré, au bout de l’avenue du Colonel Picot. Immeubles récents avec commerces logiquement dédiés en majorité au médical, les promoteurs immobiliers s’en sont donnés à cœur-joie. Une place formée par la nouvelle configuration (place des Vignes) avec, une jolie terrasse au calme et ensoleillée pour le cas du jour.
Dedans, du monde. Souvent quand existe une proposition de pizzas, faut éviter la stricte cuisine pour cause d’exercice obligé: lasagnes réchauffées et entrecôte qui nage dans la sauce bolognaise. C’est drôle, ici c’est le contraire! Les pizzas sont visiblement nulles à les observer sous le nez des malheureux qui tentent l’aventure, galettes rigides avec les garnitures qui se décollent de la pâte, ça donne pas envie. Le salut est peut-être du côté des propositions de la carte, brouillonne. Des tas de formules dont celles du midi en semaine. Celle du jour avec son « plat du jour »: je ne saurais jamais sa nature! Faut demander! Ouai mais faut pouvoir! De toute façon, à lire entre les lignes le mieux est probablement les suggestions du jour ardoisées à l’extérieur, mais faut de la mémoire. Ou se lever de sa chaise pour retourner voir. C’est brouillon ma description hein? Oui je sais. C’est pareil ici, c’est pour ça. Bref! Ça sera gnocchi de pomme de terre à la crème de poivrons et burrata. Long à venir, faut dire que la patronne-serveuse semble elle-même surprise de l’afflux soudain de clients. Aux fourneaux, le cuisinier en habit de lumière s’active dur. D’autant que je vous rappelle qu’il fait aussi les pizzas. M’arrive une assiette creuse bien remplie, d’une générosité toute italienne. Gnocchi plus que convenables noyés dans une surabondante sauce crémée rosée teintée du poivron rouge. Elle est bonne. Le problème, c’est que le gras s’ajoute au gras qui s’ajoute au gras. Crème rose et huile de pesto autour et dessus. La burrata crémeuse servie entière en ajoute une couche: plouch dans la sauce. Des zigouigouis de balsamique viennent semer la zizanie dans l’affolant ballet huile/crème. Ensemble plutôt bon mais faudra pas avoir les Dupond pour une raclette à la maison ce soir, voyez-vous. Bref! 13/20 pour mon plat à 16,9€… ce qui est assez sage. Et puis ami lecteur: le mystère de la dame de la table voisine. En entrée, elle choisit une pizza. Ensuite, le même plat surchargé en lipides que le mien. Pour dessert, elle s’envoie une panacotta à l’amareto qui me permet d’apprécier au passage le style un peu pompier des pâtisseries du cuisinier. La nuit même, je me suis réveillé en sursaut en sueur assis dans mon lit yeux grands ouverts: où a-t-elle mis tout ça? Enfin bon. Point de vue organisation, le resto est italien mais n’est pas d’une rigueur de légion romaine.
De l’attente, je n’aurais jamais mon pain et j’ai préféré me lever pour aller payer en caisse vu le monde. Si c’est tous les jours ainsi, va falloir embaucher, m’dame. Un pizzaiolo, par exemple. Ça ferait d’une pierre deux coups.
La Casa del Gusto 2 restaurant Toulon – Vous connaissiez le numéro 1? Du côté de la rue de la Comédie derrière la poste du centre-ville? Voici désormais le 2 en lieu et place de l’ancien hôpital Font-Pré, au bout de l’avenue du Colonel Picot. Immeubles récents avec commerces logiquement dédiés en majorité au médical, les promoteurs immobiliers s’en sont donnés à cœur-joie. Une place formée par la nouvelle configuration (place des Vignes) avec, une jolie terrasse au calme et ensoleillée pour le cas du jour.
Dedans, du monde. Souvent quand existe une proposition de pizzas, faut éviter la stricte cuisine pour cause d’exercice obligé: lasagnes réchauffées et entrecôte qui nage dans la sauce bolognaise. C’est drôle, ici c’est le contraire! Les pizzas sont visiblement nulles à les observer sous le nez des malheureux qui tentent l’aventure, galettes rigides avec les garnitures qui se décollent de la pâte, ça donne pas envie. Le salut est peut-être du côté des propositions de la carte, brouillonne. Des tas de formules dont celles du midi en semaine. Celle du jour avec son « plat du jour »: je ne saurais jamais sa nature! Faut demander! Ouai mais faut pouvoir! De toute façon, à lire entre les lignes le mieux est probablement les suggestions du jour ardoisées à l’extérieur, mais faut de la mémoire. Ou se lever de sa chaise pour retourner voir. C’est brouillon ma description hein? Oui je sais. C’est pareil ici, c’est pour ça. Bref! Ça sera gnocchi de pomme de terre à la crème de poivrons et burrata. Long à venir, faut dire que la patronne-serveuse semble elle-même surprise de l’afflux soudain de clients. Aux fourneaux, le cuisinier en habit de lumière s’active dur. D’autant que je vous rappelle qu’il fait aussi les pizzas. M’arrive une assiette creuse bien remplie, d’une générosité toute italienne. Gnocchi plus que convenables noyés dans une surabondante sauce crémée rosée teintée du poivron rouge. Elle est bonne. Le problème, c’est que le gras s’ajoute au gras qui s’ajoute au gras. Crème rose et huile de pesto autour et dessus. La burrata crémeuse servie entière en ajoute une couche: plouch dans la sauce. Des zigouigouis de balsamique viennent semer la zizanie dans l’affolant ballet huile/crème. Ensemble plutôt bon mais faudra pas avoir les Dupond pour une raclette à la maison ce soir, voyez-vous. Bref! 13/20 pour mon plat à 16,9€… ce qui est assez sage. Et puis ami lecteur: le mystère de la dame de la table voisine. En entrée, elle choisit une pizza. Ensuite, le même plat surchargé en lipides que le mien. Pour dessert, elle s’envoie une panacotta à l’amareto qui me permet d’apprécier au passage le style un peu pompier des pâtisseries du cuisinier. La nuit même, je me suis réveillé en sursaut en sueur assis dans mon lit yeux grands ouverts: où a-t-elle mis tout ça? Enfin bon. Point de vue organisation, le resto est italien mais n’est pas d’une rigueur de légion romaine.
De l’attente, je n’aurais jamais mon pain et j’ai préféré me lever pour aller payer en caisse vu le monde. Si c’est tous les jours ainsi, va falloir embaucher, m’dame. Un pizzaiolo, par exemple. Ça ferait d’une pierre deux coups.