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Derniers restaurants du BAO :
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LA SYMPHONIE DES PLAISIRS
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C'est pas que la cuisine de Franck Panichi soit d'une recherche déroutante, mais le bonheur de la boulotter est total. Pas de produits tape-à-l'œil ni de mélanges modeux à la mord-moi le pneu pour séduire le gogo. Il fait juste ce qu'il sait faire sans dérailler de ce qu'il sait, il fait à manger avec doigté, et du bon mes petits cochons.
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Vous n'imaginez pas à quel point la vue sur la plage avec juste devant la mer est considérablement inexistante. Du coup chez Julien Sanchez vous zieuterez peu de bikinis mais aussi, vous aurez moins de sable dans la soupe. Vous y serez installés au calme et probablement exonérés de brouhaha touristique avec ses barbares qui mettent des glaçons dans le vin rouge. Ils sont ailleurs à grouiller sur le littoral. Salle bien mise et même une terrasse si le cœur vous en dit et si le mistral ne contrarie pas vos projets.
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LE BISTROT DE LA PASTIERE
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Depuis le début, on cuisine ici des idées souvent inspirées du pourtour de la méditerranée: calamars frits à la Malaguena, arancini cœur champignons et herbes fraiches, filets de rouget écrasée de pomme de terre et jus d'arêtes, épaule d'agneau confite aux carottes fanes à la crème d'ail… et des grillades qualité tip-top...
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Été brûlant plein fer, sans âme qui vive et volets clos ce midi assommant, boudiou qu'il fait chaud. Jolie bastide au bout du strict centre-village, façade comme intérieur, de la pierre à ne savoir qu'en faire. Je me glisse dans le long couloir: personne. J'avance au bout où à droite, une sympathique dame repasse son linge. Elle peine à dissimuler sa surprise, j'ai pourtant réservé au téléphone.
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Pour l'esprit repas façon camping, le "samoussa au bœuf" me tente. En fait ils sont deux et l'avantage de l'emporté, c'est que le taulier (ou la taulière) ne voit pas que vous n'en mangez que la moitié d'un. J'ai jeté le reste. Les trucs sont gorgés d'huile rance qui, à la coupe dentaire, dégouline entre les dents et vous pisse au palais. Autant vous dire que je n'ai pas utilisé la sauce tartare livrée avec dans sa petite boite. Une horreur.
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Je m'attendais au pire, il n'est pas là. Il s'agit d'un bar à viandes avec des cuissons au feu de bois aux adresses bientôt multiples. La vitrine, c'est le coup de génie, en supposant qu'on vous grille réellement le morceau que vous avez choisi. Mais c'est une autre histoire. Si l'avantage est de voir l'étal des viandes, l'inconvénient reste la mécanique comme à Flunch: tu choisis ton morceau de carne et tu payes avant de manger. Faut donc penser à l'éventualité de l'envie d'un café par anticipation, comme à tout autre supplément. Enfin bon. Si ça ne te plait pas, va ailleurs. Oui, je sais, merci.
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