![e16aa526-af93-4009-8ef4-d1ee701ea184[1]](https://www.le-bouche-a-oreille.com/wp-content/uploads/2020/12/e16aa526-af93-4009-8ef4-d1ee701ea1841.jpg)
|
Derniers restaurants du BAO :
|
|
|
|
|
|
Cœur de vieille ville, le restaurant fait joliment angle avec la rue Voltaire et la rue Massillon, celle qui file vers la place du même nom et sa flopée de pièges à touristes, faisons-nous duper la CB en mangeant des banalités traficotées. Tout le monde se fait avoir une fois. Enfin bon. Tout ça est oublié. Nous sommes sauvés. Un peu grâce à moi et beaucoup grâce à Joy Therage et son compagnon Fabien Domingues, un finaud de la terrine et de la tourte.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Voilà du festif, ça nous remonte la moyenne avec les mauvaises turnes du coin qui gâchent nos ambitions de gueuletons mignons. Dix années de sacerdoce au bout de la rue Marçon à régaler son monde: Yvan Incollingo n'a rien perdu de son entrain. Mi-trentaine atteinte, ce gaillard ex-talonneur junior au RCT pouvait s'assagir, somnoler dans un train-train bouffeur de moral en sirotant de la liqueur de Myrte les doigts de pieds en éventail. Pas le genre.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Carrefour avec un tas de commerçants dont l'intérêt n'est pas tellement culinaire, je veux dire que les tables dédiées à la restauration banales y foisonnent. A midi les collègues du boulot se disent "tiens, on va dans le coin, on ira chez celui ouvert". Aussi, l'endroit est réputé pour son marché dominical. Et puis, planqué comme la violette sous la mousse, un jeune couple de récents trentenaires: Margaux et Nicolas Tayac. Un concentré de fraicheur, une obsession du fait maison avec du produits frais.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Bon alors ce n'est pas la perle rare que vous attendiez, mais je vous rappelle que nous sommes à Cassis, ville avec autant de pièges à touristes que de mouettes près des filets de pêche. Alors dès qu'on voit un minimum d'entrain, un peu de joie et de sérieux à l'ouvrage, nous on est content, on n'est pas tellement compliqués vous savez, on veut juste être un peu aimé et pas totalement considérés comme une CB sur pattes.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La pâte de la pizza est d'une formidable qualité, comme on rêverait un pain d'un boulanger. Légère et bulleuse, une bonne odeur finement acide quand on y colle le tarin et ce qui est vraiment bien: on peut la manger à la main! Et s'avère au final digeste, on ne le sait qu'après. Commençons par le début: sont rayées au marqueur la moitié des pizzas sur la douzaine à la carte, de 14€ à 16€. A part sur une mini feuille de bloc de commande (table/couvert) avec explications rédigées au stylo, 3 pizzas à 18€ et 24€
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Tables dressées simplement, juste des sets disparates. Les serviettes en coton font plaisir. C'est qu'au Bouche à Oreille, nous sommes un peu des fétichistes de la serviette en tissu. Au menu, beaucoup de choses. Trop. 12 entrées, 7 salades et 23 plats dont 6 risottos. Ça fait du monde au balcon et amène des montagnes questions.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
