Restaurant Pascal restaurant Martigues – Un extérieur fouillis, on ne peut pas l’imputer intégralement à la violence du Mistral du jour. Dedans, des aménagements ont été réalisés. Sol rajeuni, salle éclaircie avec un coin enfant avec livres, papier et crayons de couleurs. Tables dressées simplement, juste des sets disparates. Les serviettes en coton font plaisir. C’est qu’au Bouche à Oreille, nous sommes un peu des fétichistes de la serviette en tissu.

Au menu, beaucoup de choses. Trop. 12 entrées, 7 salades et 23 plats dont 6 risottos. Ça fait du monde au balcon et amène des montagnes de questions. La maison s’annonce spécialisée dans le poisson: moules-frites, filets de rougets, dos de cabillaud, brochette du Pescadou, cassolette de la mer. Triste. Une bouillabaisse disponible en 30 minutes complète le tableau des réjouissances, tout est en stock dans le magasin. Le menu Pascal à 26€ ne prévoit pas d’agneau mais 6 entrées, 6 plats et 10 desserts. Démoralisant. Sauf que le pâté en croûte du Pascal est fait ici. Lapin, pruneaux, Armagnac. Un peu de gelée pour fixer, viande collée à la pâte: indéniable maitrise du cuisinier! Le lapin est moins cher que le Colvert, mais dans des sphères de tarifs mesurés, pas d’autres choix que la débrouille. Manque un peu d’assaisonnement. 14,5/20. J’évite le filet de julienne et les lasagnes de la mer possibles (vous voulez un dessin?) en pêchant le paleron de bœuf confit. Là encore le savoir-faire tape l’incruste dans une banale viande, le chef sait valoriser le produit. Une magnifique sauce nappe le paleron cerclé, un peu duraille quand même. Petits légumes frais sortis de l’eau bouillante que j’aurais préféré passés au beurre. Purée de butternut formidable. 14,5/20. La tatin de coing est convenable même réchauffée au micro-onde, la pâte est molle comme un discours de centriste. J’aime beaucoup le coing, ce fruit dérange dans sa fermeté parfois granuleuse ou filandreuse, il vous réveille le train-train, vous fait prendre conscience que vous avez des dents et une langue, n’est pas politiquement correct, clive. Joliment confit, 14,5/20. Jeune serveur un peu désincarné dans la fonction, probablement tiraillé par la routine du geste et l’envie de bien faire en conscience. Il me demande par 3 fois si « ça a été »: pas sûr qu’il n’ait entendu mes réponses.

Bref! Une adresse plus que convenable mais on se perd dans le bricolage des propositions! Cuisinier de cette vieille école qui considère qu’une carte longue fait plaisir au client. Mais lequel? Le bouffeur de franchises? L’échappé des années 80? Pas besoin d’être Sherlock Holmes pour imaginer le triomphe avec une carte ramassée avec 4 fois moins de plats. Et ce lamentable menu enfant (steak haché ou nuggets) qui en dit long… Mais non, je me cramponne au passé, j’ai toujours fait comme ça alors…

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 3/5★ ΨΨ½
Adresse
3 quai Lucien Toulmond
13500 MARTIGUES
Tél:04.42.42.16.89
Site : www.restaurant-pascal.com/
Réseaux Sociaux :
Accueil:
15/20
Service:
14,5/20
Qualité/prix:
14/20
Cadre:
15/20
Pain:
individuel maison 14/20
Café: pas pris
Thé:
Toilettes:
15/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : Philippe Hugues
Spécialités
  • une montagne!
Menus
  • Menus 26€ et 33€
  • Carte
  • Enfant 12,5€
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
  • Terrasse
Sur place et...
A emporter
Livraison
- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 3/5★ ΨΨ½
Adresse
3 quai Lucien Toulmond
13500 MARTIGUES
Tél:04.42.42.16.89
Site : www.restaurant-pascal.com/
Réseaux Sociaux :
Accueil:
15/20
Service:
14,5/20
Qualité/prix:
14/20
Cadre:
15/20
Pain:
individuel maison 14/20
Café: pas pris
Thé:
Toilettes:
15/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : Philippe Hugues
Spécialités
  • une montagne!
Menus
  • Menus 26€ et 33€
  • Carte
  • Enfant 12,5€
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
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A emporter
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Restaurant Pascal restaurant Martigues – Un extérieur fouillis, on ne peut pas l’imputer intégralement à la violence du Mistral du jour. Dedans, des aménagements ont été réalisés. Sol rajeuni, salle éclaircie avec un coin enfant avec livres, papier et crayons de couleurs. Tables dressées simplement, juste des sets disparates. Les serviettes en coton font plaisir. C’est qu’au Bouche à Oreille, nous sommes un peu des fétichistes de la serviette en tissu.

Au menu, beaucoup de choses. Trop. 12 entrées, 7 salades et 23 plats dont 6 risottos. Ça fait du monde au balcon et amène des montagnes de questions. La maison s’annonce spécialisée dans le poisson: moules-frites, filets de rougets, dos de cabillaud, brochette du Pescadou, cassolette de la mer. Triste. Une bouillabaisse disponible en 30 minutes complète le tableau des réjouissances, tout est en stock dans le magasin. Le menu Pascal à 26€ ne prévoit pas d’agneau mais 6 entrées, 6 plats et 10 desserts. Démoralisant. Sauf que le pâté en croûte du Pascal est fait ici. Lapin, pruneaux, Armagnac. Un peu de gelée pour fixer, viande collée à la pâte: indéniable maitrise du cuisinier! Le lapin est moins cher que le Colvert, mais dans des sphères de tarifs mesurés, pas d’autres choix que la débrouille. Manque un peu d’assaisonnement. 14,5/20. J’évite le filet de julienne et les lasagnes de la mer possibles (vous voulez un dessin?) en pêchant le paleron de bœuf confit. Là encore le savoir-faire tape l’incruste dans une banale viande, le chef sait valoriser le produit. Une magnifique sauce nappe le paleron cerclé, un peu duraille quand même. Petits légumes frais sortis de l’eau bouillante que j’aurais préféré passés au beurre. Purée de butternut formidable. 14,5/20. La tatin de coing est convenable même réchauffée au micro-onde, la pâte est molle comme un discours de centriste. J’aime beaucoup le coing, ce fruit dérange dans sa fermeté parfois granuleuse ou filandreuse, il vous réveille le train-train, vous fait prendre conscience que vous avez des dents et une langue, n’est pas politiquement correct, clive. Joliment confit, 14,5/20. Jeune serveur un peu désincarné dans la fonction, probablement tiraillé par la routine du geste et l’envie de bien faire en conscience. Il me demande par 3 fois si « ça a été »: pas sûr qu’il n’ait entendu mes réponses.

Bref! Une adresse plus que convenable mais on se perd dans le bricolage des propositions! Cuisinier de cette vieille école qui considère qu’une carte longue fait plaisir au client. Mais lequel? Le bouffeur de franchises? L’échappé des années 80? Pas besoin d’être Sherlock Holmes pour imaginer le triomphe avec une carte ramassée avec 4 fois moins de plats. Et ce lamentable menu enfant (steak haché ou nuggets) qui en dit long… Mais non, je me cramponne au passé, j’ai toujours fait comme ça alors…