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Derniers restaurants du BAO :

LES EAUX DE MARS

Du haut de son double-mètre, le mince patron trentenaire Arthur Faure me demande d'attendre un peu, lancé qu'il dans un calcul considérable pour savoir si je peux manger ce midi vu que c'est complet, comme le plus souvent. Je pense que si le client le gonfle, qu'il joue le consommateur pressant qui a tous les droits parce qu'il paye: il décline, renvoie. Finalement c'est oui pour moi, et tant mieux.
LES EAUX DE MARS

LA MAISON DE CELOU

LA MAISON DE CELOU
Une fois encore avec Mauricette, on est ravis d'être en retrait du flot touristique. Ravis de vivre l'hospitalité souriante de la Maison de Celou. Ravis de revivre la jolie salle de restaurant entre modernité et tradition. Ravis de la terrasse accrochée aux remparts du village ouverte sur le Ventoux, les Monts du Vaucluse, la colline Saint-Jacques de Cavaillon et même les Alpilles: on ne s'en lasse pas!

LA PETITE CAVE DI SAN GIOVANNI

Pas l'italien trattoria "mouchoir de poche" dans le quartier de la Scampia à Naples, avec coin de comptoir pour boulotter la pastachoute de la mamma aux fourneaux, et qui disparait du jour au lendemain sans explications. S'il n'a pas pour autant oublié ses racines, Fabien Stagliano est plutôt l'italien feu d'artifice en éruption permanente, pour qui le mieux ne suffit jamais, toujours plus, l'exigence vissée dans le ciboulot dans une obsession quotidienne.
LA PETITE CAVE DI SAN GIOVANNI

L'ÉOUVÉ

L'ÉOUVÉ
Au rythme d'un service aux petits soins sans salamalecs ni courbettes mené par le maitre des lieux, le formidable Stéphane Almela. Vous le reconnaitrez, c'est lui. Bref! Devant ses fourneaux et loin des codes imposés de la gastronomie codifiée façon prêt-à-porter, Karen Favre-Almela fait sauter les coutures avec à propos. Elle sait définitivement bien des choses sur la cuisine, probablement par atavisme familial doublé d'une opiniâtreté naturelle qu'on retrouve notamment chez le sherpa porteur himalayen, celui qui ne lâche jamais rien.

RIVIERA III

A contre-courant du cynisme de leur époque, Jean et Pierre Lorin ne cherchent pas le consensus, ils savent impossible de plaire à tout le monde. De toute façon leur cabanon de pêcheur joliment aménagé ne reçoit qu'une quarantaine de veinards maxi et encore, grâce à la terrasse planquée derrière. Le chef Pierre Lorin parie sur la recherche du beau produit, comme par exemple le poisson du bateau Magali et fruits et légumes de Robert Priolo de Six-Fours venus à vélo
RIVIERA III
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