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RESTAURANTS "DE COUPLE"
Ils ont parfois tenu de grosses affaires mais œuvrent désormais dans leurs petits "chez soi". Accueil amical et cuisine calibrée pour des malins qui fuient les serials-killer de la bouffe industrielle pollueurs d'atmosphère! Bref! La tendance "affaire de couple" a le vent en poupe dans le microcosme de la sauce et du fumet. Un modèle économique "du passé" plein d'avenir... avec souvent de vrais morceaux de cuisiniers dedans. Vivre et travailler à deux 24h/24 en tête à tête n'est pas simple, mais ça ne nous regarde pas. Gaffe! Un duo s'est glissé dans la liste ci-dessous: possède le même nom alors qu'il ne s'agit pas d'un couple! Cherchez l'intrus!
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Affaire de couple, comme on dit. La configuration garante d'une prestation régulière pour le client qui veut se vivre un joli moment en se régalant, sans pléthore de serveurs dans votre dos ni de fauteuils en peau de croco ou de fils d'or cousus aux rideaux. Ça existe, faudra voir ailleurs. Alors bien sûr quand on accueille la petite vingtaine de chaises dans sa salle à manger, faire fortune avec sa gamelle est illusoire. Mais on prend parfois le temps de faire causette au client qu'on rend content, on prend son temps: on est responsable de son rythme de travail.
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Oui, retour en doublette avec Mauricette chez Joy Therage et Fabien Domingues, minute j'arrive et j'explique. Dire avant l'agréable du cœur de la vieille ville, le charme des étroites rues piétonnes pavées, l'ambiance bon enfant qui règne avec ses marchands de tout et parfois de peu, une atmosphère de village mal dégagé des coutumes du passé, les enfants jouent et des anciens font chaque jour le même trajet pour aller chercher le pain ou un plat à emporter devant la télé. La vie quoi.
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Un air anonyme de petit restaurant discret alors qu'au fond se cache un sacré cuisineur. Le trentenaire Anthony Féry déroule à pas sûrs et feutrés ses recettes à qui veut les entendre, et surtout les goûter. Pour tout dire ce que j'aime chez lui, c'est sa façon de raviver les couleurs d'une gamelle traditionnelle en glissant en sourdine une touche personnelle, tel l'artisan soignant les finitions. Une explication? A l'ouvrage le temps de se former à la gastronomie pure à La Chèvre d'Or à Eze (06) et à La Fenière (Cadenet) il reviendra sur le terrain de jeu de la "cuisine tradi" de Provence, sa base.
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L'adresse mignonne du cœur de village fait souvent le plein avec ses tarifs amicaux et son ambiance familiale assumée. Le couple ne se prend pas pour ce qu'il n'est pas, veut qu'on se régale en joie, pour les soirées de monsieur l'ambassadeur faut voir ailleurs. Le prétentiard et le prout-prouteux n'est pas leur meccano, à Dulce et Fano.
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Vrai bonheur de citadin aux neurones gazés et à la matière grise bétonnée! Croquignolette façade d'ancienne boucherie fin XIXème qui s'ouvre sur le "cours" spacieux tel une place, terrasse ombragée en saison. L'ardoise crayonne en sobriété les idées du jour, ya pas plus modéré dans les intitulés. Peu loquace mais éloquente, la maison réhabilite le ténu: 3 entrées, 3 plats et 3 desserts. Sans compter les Gillardeau spéciales N°3, huitres qu'affectionne Frédéric Meunier, patron-cuisinier de son état.
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Elle est née à Saint-Renan en Bretagne. Lui à Brest, au bout de la Bretagne aussi mais vous le saviez. Solène Gautier accueille avec le sourire, son cuisinier de compagnon Kévin Labous aussi, mais en moins féminin. Un jour d'été en 2022, les deux mettent la clé dans la porte de ce micro-restaurant. Terrasse dans la petite rue pavée, devant les vieilles pierres de l'église Saint-Laurent.
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