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Derniers restaurants du BAO :

CHEZ FRANCINE

Dans nos saintes pages et avec vue sur la Grande Bleue, vous pouvez compter sur vos doigts le nombre de très bons restaurants où on se les lèche. Ya pas foule au tourniquet. Autant vous dire que la cuisine de Damien Garcia ne se trouve pas sous le pas d'un cheval. Cuisinier gourmand de nature, il déroule des recettes ciselées dans le gouteux sans jamais oublier que "Chez Francine" est avant tout un cabanon, un simple cabanon de la Côte Bleue vers Martigues.
CHEZ FRANCINE

LE PATIO

LE PATIO
Voilà quelques années Julien Févriero reprenait "Le Patio", se glissait dans l'environnement avec sa gamelle fine et sans tintamarre. Tout au plus entendait-on dès potron-minet les cliquetis des couverts passés au vinaigre blanc et en fin de service les applaudissements des clients régalés de plats pas tocassons pour un sou, ou simplement ravis par la formule du midi à prix réfléchi.

LES OLIVIERS

Une des multiples adresses où manger qui guirlandent la promenade de la mer, avec vue sur les bagnoles du parking. Celle-ci n'est pas tellement vieille puisque sa reprise daterait de fin 2022 selon la tonique serveuse bigrement impliquée, j'ai même cru que c'était la patronne, c'est vous dire si elle mouline. Pas peu fière, elle me confie que le patron-cuisinier est passé par l'Hôtel de Paris à Saint-Tropez.
LES OLIVIERS

SALT N BOKA

SALT N BOKA
J'entre à 12h45, personne n'est attablé, sinon un monsieur assis vouté au comptoir devant la cuisine ouverte où œuvre une dame. J'ai d'abord cru qu'il était simple client vu qu'il restait sur son siège, me scrutant de haut en bas. Avec une ténacité rare malgré mon regard doux de biche apeurée, il s'abstient de me saluer avec des sourcils de taureau pas content, ne dit mot. Ma dégaine de VRP mal fagoté lui aura laissé supposer que je venais lui vendre quelque chose, un aspirateur ou un extincteur. Vous allez rire: ce type est le taulier.

LE BELLEVUE

Si j'avais l'habitude d'afficher la photo de mon minois de cobaye sur les réso-socios comme le font les confrères de la critique culinaire anonyme, vous me verriez triste d'épingler l'élu du jour alors même qu'il déborde d'humanité en rendant joyeux les voisins, VRP, retraités, quelques routiers qui trouvent place sur le grand parking, employé(es) en coupure mieux ici que de causer devant la machine à café au bureau.
LE BELLEVUE
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