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Derniers restaurants du BAO :
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Il se planque et acte une cuisine rare. Au bout de la rue Sainte à un jet d'huitre de l'Abbaye Saint-Victor, un jeune couple fabrique du bonheur à prix doux vu le niveau de la gamelle. Pas de ce bonheur alimentaire animal qui remplit grossièrement la panse, certes bien agréable quand on a les baïonnettes qui couinent. Vous avez probablement ce profil de table en bas de chez vous, si ça se trouve.
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L'adresse reprise depuis peu (ex La Table) affiche des tarifs à vous faire tomber dans les pommes. Tomate burrata 18€ (boum), poire de bœuf aux girolles 24€ (bing), salade de filets de rougets 17€, calamars farcis à la brousse 26€ (urgh), rôti de porc aux abricots 25€ (vlan), tripes provençales 22€ (pas glop), crème brûlée et mousse au chocolat 9€! Vas-y Horace, vient manger sur la place qu'on se garnisse dru le larfeuille! Bienvenue dans les étoiles hyéroises de la place Massillon.
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Les nappages en coton blanc sur les tables du trottoir sont des attrape-pigeons, laissent espérer une table traditionnelle conforme et de bon aloi. C'est pour mieux t'alpaguer mon enfant. L'illusion dure jusqu'au moment où sur ma belle nappe blanche en coton blanc, on dirait qu'un ramoneur a fait son quatre heures. Hébé. Comme si de rien n'était le taulier en casquette brosse le nappage de quelques coups de mains, comme si de rien n'était.
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Petite boutique de l'air de rien comme savent l'être de nombreux représentants de la cuisine d'Asie en France depuis les années 70. La déco n'a pas vraiment changé depuis et de plus, c'est la pagaille dans chaque recoin, question de place, oui je sais. La cuisine aurait tout autant besoin d'un ravalement vu que cette tambouille sino-vietnamienne est paradoxalement totalement à l'Ouest. Déjà au début, la dame de l'accueil est d'une amabilité réfrigérante, genre je suis là pour gagner ma croute alors le reste, je m'en fous comme de ma 1ère muraille de Chine.
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Étonnante cuisine, surprenant lieu. A peu près tous les codes de la branchitude où le bobo-gogo choit pour s'esbaudir la rondelle en boulottant des sushis au poil d'artichaut. Sauf que chers camarades, la cuisine est originale et tonique, ne fait simplement pas comme les autres, ça tombe bien, elles sont déjà trop nombreuses à fourguer les mêmes banalités. Une cuisine des ailleurs, raccourci facile pour causer de l'Asie, de l'Afrique et des Amériques.
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