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Derniers restaurants du BAO :
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Le cadre n'a pas tellement changé et claironne toujours son casting bachique de choix. Sauf qu'une des "frangines" impétrantes du lieu qui a changé de mains fait l'accueil et le service, aimable comme une borne kilométrique. Elle vous reçoit de toute sa hauteur et vous le fait sentir. Dans un tel endroit qu'on ne choisit pas forcément pour bien manger mais pour passer un joli petit moment global dans un petit troquet mignon, un peu de sympathie dans l'approche ne nuirait pas.
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LE ROCHER DES ABEILLES HÔTEL LOU CALEU
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En 2009 nous faisions notre dernier repas à Lou Caleu, belle maison du Luberon modeste et campagnard avec des teneurs charmants à l'époque: le formidable Gérard Rondard et la discrète intendante Marie-Laure Bourguet. Et puis pffuit. Vous étiez nombreux à marcher dans nos pas en venant ici, c'était bien hein? Mais c'est fini. Les vieilles pierres resteront pour un moment encore mais la philosophie de la maison est passée du convivial hôtelier au tiroir-caisse décomplexé, état confirmé par une ouverture strictement saisonnière et donc, strictement touristique.
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A deux pas du centre-ville, la boutique au joli potentiel de charme vient d'être adoptée début 2022 par un duo avec pour tête de gondole médiatique le MOF 1996 lyonnais Jacques Rolancy notamment passé par Alain Chapel. La partie cachée de l'iceberg s'appelle Laurent Magret, récidiviste avisé de la gamelle dans le canton. En terrasse ce midi caniculaire, une horde d'allemands, à moins qu'il ne s'agisse de hollandais, sauf si ce sont des belges. Ils se crament leurs pâles tonsures et suent à flots en plein soleil. Comment peut-on manger en plein soleil?
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AUBERGE SAINTE-MARGUERITE
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Hébé… Encore un nouveau proprio qui suit celui déjà récent testé en mi-2018. Le joli niveau de cuisine (et surtout celui de la pâtisserie) s'est envolé… et les tarifs aussi! Menu-carte à 49€ TTC par personne, un tarif qui n'a rien de pacifique à l'Auberge Sainte-Marguerite. Où depuis une vingtaine d'années avec les différents exploitants du lieu, ce fut "je t'aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout". Bref! On ne rigole plus, va falloir que la cuisine soit costaude pour que le curseur du rapport qualité/prix soit au beau fixe.
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Un emplacement en or pour une cuisine en toc. Quand on entame la route de la plage Napoléon, c'est un peu comme monter l'escalier, on commence à rêver, comme une mise en bouche qui vous mettrait l'appétit au garde à vous pour la suite qui ne peut être que formidable. Il est là, à gauche. Parking spacieux, terrasse parasolée planquée derrière des oliviers. Il fait plus frais à l'intérieur, murs vétustes mais un volume avec hauteur de plafond, tables espacées.
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