Villa M restaurant à Manosque – On pourrait passer devant sans le voir, vu qu’en face les enseignes de GIFI et GEMO éblouissent de leurs écrasantes façades et que sur le rond-point juste avant, les bagnoles arrivent dans tous les sens, gaffe. La Villa M, c’est pas tellement vieux d’existence et comme je voudrais faire court, disons que dedans, après la froideur d’un accueil militaire, ça s’arrange.
Une terrasse comme dans un jardin. Intérieur grandiose mais sans frime, la surface du bar à lui seul conviendrait comme salle à manger pour beaucoup de restaurateurs et sur le côté, tables et banquettes alignées confirment le registre de brasserie dite « parisienne ». Le plafond rampant me rappelle celui des Courtepaille mais en infiniment mieux. Bref! Pas mal de choix pour manger: la douzaine d’entrées et autant de plats, et deux suggestions ardoisées. Esprit de brasserie confirmé avec mes escargots de Bourgogne au beurre persillé et au nombre de 6. Ça suffit pour se faire une idée. Le gras est bon à saucer avec le pain, pourtant assez moyen. Gastéropodes standards dans leurs coquilles, amenés avec l’outillage adapté: 13/20 et 8€. La volaille, c’est mon dada mes canards. Voici le poulet fermier rôti Label Rouge, frites. Une planche avec un quart de poulet, ce qui est mieux qu’un fourgon de CRS. Le quart de poulet, c’est celui de l’aile. J’aurais préféré la cuisse, comme celle de la page Facebook de la Villa M. les menteries de photos de plats des réseaux sociaux me gonflent. Vas-y: lèche ton écran et dis-moi si c’est bon! Car d’évidence, le poulet est précuit ou alors, il faisait la sieste dans le four depuis hier soir. Moi qui n’aime déjà pas tellement le blanc, il est ici sec comme un coup de trique. En plus pour faire genre, le cuisinier à balancé dessus de la coriandre. On ne m’avait pas (non plus) informé de la sauce barbecue, heureusement servie à part. Frites arides, cuites au gras de bœuf, ce qui est plus sain que l’huile et ses additifs. Le ramequin de salade fait de louables efforts, vinaigrette maligne sur le mélange de feuilles, rondelles de carotte, chou rouge, tomate cerise…
bref! Assiette plombée par le poulet, Label Rouge ou pas: la belle affaire! 10/20 et 14,90€. Le café est formidable: machine de compétition! La maison caresse la Visa dans le sens du poil avec la Sanpé vendue 4,5€ la grande bouteille, très raisonnable. Si vous voulez faire plaisir à votre belle-mère qui apprécie la forme plus que le fond, c’est peut-être l’endroit idéal. Je ne vois rien d’autre à ajouter sinon ce manque d’humanité considérable qui fait la différence entre lieu où l’on s’alimente et restaurant qui donne envie de revenir.
Villa M restaurant à Manosque – On pourrait passer devant sans le voir, vu qu’en face les enseignes de GIFI et GEMO éblouissent de leurs écrasantes façades et que sur le rond-point juste avant, les bagnoles arrivent dans tous les sens, gaffe. La Villa M, c’est pas tellement vieux d’existence et comme je voudrais faire court, disons que dedans, après la froideur d’un accueil militaire, ça s’arrange.
Une terrasse comme dans un jardin. Intérieur grandiose mais sans frime, la surface du bar à lui seul conviendrait comme salle à manger pour beaucoup de restaurateurs et sur le côté, tables et banquettes alignées confirment le registre de brasserie dite « parisienne ». Le plafond rampant me rappelle celui des Courtepaille mais en infiniment mieux. Bref! Pas mal de choix pour manger: la douzaine d’entrées et autant de plats, et deux suggestions ardoisées. Esprit de brasserie confirmé avec mes escargots de Bourgogne au beurre persillé et au nombre de 6. Ça suffit pour se faire une idée. Le gras est bon à saucer avec le pain, pourtant assez moyen. Gastéropodes standards dans leurs coquilles, amenés avec l’outillage adapté: 13/20 et 8€. La volaille, c’est mon dada mes canards. Voici le poulet fermier rôti Label Rouge, frites. Une planche avec un quart de poulet, ce qui est mieux qu’un fourgon de CRS. Le quart de poulet, c’est celui de l’aile. J’aurais préféré la cuisse, comme celle de la page Facebook de la Villa M. les menteries de photos de plats des réseaux sociaux me gonflent. Vas-y: lèche ton écran et dis-moi si c’est bon! Car d’évidence, le poulet est précuit ou alors, il faisait la sieste dans le four depuis hier soir. Moi qui n’aime déjà pas tellement le blanc, il est ici sec comme un coup de trique. En plus pour faire genre, le cuisinier à balancé dessus de la coriandre. On ne m’avait pas (non plus) informé de la sauce barbecue, heureusement servie à part. Frites arides, cuites au gras de bœuf, ce qui est plus sain que l’huile et ses additifs. Le ramequin de salade fait de louables efforts, vinaigrette maligne sur le mélange de feuilles, rondelles de carotte, chou rouge, tomate cerise…
bref! Assiette plombée par le poulet, Label Rouge ou pas: la belle affaire! 10/20 et 14,90€. Le café est formidable: machine de compétition! La maison caresse la Visa dans le sens du poil avec la Sanpé vendue 4,5€ la grande bouteille, très raisonnable. Si vous voulez faire plaisir à votre belle-mère qui apprécie la forme plus que le fond, c’est peut-être l’endroit idéal. Je ne vois rien d’autre à ajouter sinon ce manque d’humanité considérable qui fait la différence entre lieu où l’on s’alimente et restaurant qui donne envie de revenir.